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Le PDG de Signal : « nous sommes à 1 000 % opposés à la loi britannique visant à affaiblir le chiffrement »,
La société annonce qu'elle fermera ses portes au Royaume-Uni si le projet de loi est voté

Le , par Bill Fassinou

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23  0 
Signal oppose un refus catégorique à la demande du gouvernement britannique consistant à introduire une porte dérobée dans l'application pour examiner les messages des utilisateurs à la recherche du matériel relatif aux abus sexuels sur les enfants. Le PDG de Signal, Meredith Whittaker, a déclaré lors d'une récente interview que l'entreprise cesserait toute activité au Royaume-Uni si le pays venait à voter le projet de loi sur la sécurité (Online Safety Bill) qui vise à affaiblir le chiffrement en faveur de la protection des enfants en ligne. Whittaker a également fait savoir que "Signal choisira toujours la confidentialité des clients au détriment d'un quelconque marché".

Le bras de fer entre les applications de messagerie chiffrée telles que Signal et le Royaume-Uni se poursuit. Le projet de loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Bill), proposé par l'ancien Premier ministre Boris Johnson, veut obliger les fournisseurs de services de messagerie chiffrée tels que Signal et WhatsApp à mettre en place un système de balayage du côté de l'appareil afin de rechercher dans les messages des utilisateurs le matériel pédopornographique (Child sexual abuse material - CSAM) et le signaler aux autorités. Cela devrait contribuer à la protection des enfants en ligne, mais le chiffrement de bout en bout se retrouverait profondément affaibli.

Dans sa formulation actuelle, le projet de loi obligerait les entreprises de médias sociaux à empêcher les enfants d'être exposés à des contenus préjudiciables en ligne et rendrait les dirigeants pénalement responsables de préjudices tels que le fait de ne pas retirer des contenus illégaux ou de ne pas censurer des messages impliqués dans la cyberintimidation ou l'automutilation. Les entreprises technologiques risquent de lourdes amendes si elles ne le font pas. La législation contient ce que les critiques ont appelé "une clause d'espionnage". De tels schémas ont été condamnés par les experts techniques et Signal n'est pas non plus enthousiaste.


Le projet de loi Online Safety Bill est actuellement examiné par le Parlement britannique et fait l'objet d'une controverse depuis des mois. Signal - qui est un service de messagerie chiffrée plébiscité par de nombreux acteurs de l'industrie, dont le lanceur d'alerte Edward Snowden - est opposé au projet de loi depuis sa présentation. Le PDG de Signal, Meredith Whittaker, a déclaré dans une interview la semaine dernière : « nous quitterions absolument n'importe quel pays si le choix était entre rester dans le pays et saper les strictes promesses de confidentialité que nous faisons aux personnes qui comptent sur nous. Le Royaume-Uni ne fait pas exception ».

« Des millions de personnes dans le monde comptent sur nous pour fournir un service de messagerie sûr et sécurisé pour faire du journalisme, exprimer leur dissidence, exprimer des pensées intimes ou vulnérables, et parler de toute autre manière à ceux par qui ils veulent être entendus sans subir une quelconque forme de surveillance. Nous n'avons jamais rompu, et ne romprons jamais, notre engagement envers les personnes qui utilisent Signal et lui font confiance. Cela signifie que nous choisirions absolument de cesser nos activités dans une région donnée si l'alternative signifiait la remise en cause de nos engagements en matière de vie privée ».

« Signal ne participera jamais, ne participera jamais, à 1 000 %, à une sorte d'adultération de notre technologie qui saperait nos promesses de confidentialité. Les mécanismes disponibles, les lois de la physique et la réalité de la technologie et les approches qui ont été essayées sont profondément défectueuses, tant du point de vue des droits de l'homme que du point de vue technologique », a déclaré Whittaker. En réponse aux commentaires de Whittaker sur le projet de loi, la Dr Monica Horten, responsable politique pour la liberté d'expression à l'Open Right Group, a exhorté le gouvernement britannique à abandonner "la clause d'espionnage".

« Cette clause donnera à l'Ofcom le pouvoir de demander aux entreprises privées de scanner les messages privés de tout le monde au nom du gouvernement. Il s'agit tout simplement d'une surveillance privée mandatée par l'État, du type de celle que l'on voit dans les régimes autoritaires. L'annonce de Signal souligne à quel point ces propositions menacent sérieusement le chiffrement et sapent notre droit à communiquer en toute sécurité et en privé. Si Signal se retire du Royaume-Uni, cela nuira aux journalistes, aux militants et aux activistes qui comptent sur le chiffrement de bout en bout pour communiquer en toute sécurité », a déclaré Horten.

Les dispositions du projet de loi visent spécifiquement le chiffrement de bout en bout (End-to-end encryption - E2EE), qui est une forme de chiffrement permettant uniquement aux expéditeurs et aux destinataires d'un message d'accéder à la forme lisible par l'homme du contenu. Il se base sur un mécanisme qui empêche même le fournisseur de services de déchiffrer les messages chiffrés. Un chiffrement de bout en bout robuste, activé par défaut, est le principal argument de vente de Signal auprès de ses 100 millions d'utilisateurs. Parmi les autres applications qui proposent le chiffrement de bout en bout, citons WhatsApp, Telegram et Messenger.


Toutefois, toutes ne le proposent pas par défaut. « Le gouvernement est favorable à un chiffrement fort pour protéger la vie privée des utilisateurs, mais on craint que le passage à des systèmes chiffrés de bout en bout, sans tenir compte des questions de sécurité publique, n'érode un certain nombre de méthodologies de sécurité en ligne existantes. Cela pourrait avoir des conséquences importantes sur la capacité des entreprises technologiques à lutter contre le grooming, le partage de matériel pédopornographique et d'autres comportements nuisibles ou illégaux sur leurs plateformes », indique le projet de loi britannique sur la sécurité en ligne.

Le projet de loi ne prévoit pas un moyen spécifique pour les fournisseurs de services de chiffrement de bout en bout de se conformer. Au lieu de cela, il finance cinq organisations pour développer "des moyens innovants permettant de détecter et de traiter les images ou vidéos sexuellement explicites d'enfants dans des messages chiffrés de bout en bout, tout en garantissant le respect de la vie privée des utilisateurs". Les technologues et les défenseurs de la vie privée et des libertés civiles ont fustigé cette proposition, affirmant que cela permettrait au gouvernement britannique de créer un outil d'espionnage et de surveillance sophistiqués.

Element, une entreprise britannique qui compte parmi ses clients le ministère de la Défense, a déclaré que le plan lui coûterait des clients. En août dernier, WhatsApp a déclaré qu'elle refuserait de réduire la sécurité pour tout gouvernement. « Si nous devions réduire la sécurité pour le monde entier, pour répondre aux exigences d'un pays, ce serait très stupide pour nous d'accepter, rendant notre produit moins attrayant pour 98 % de nos utilisateurs en raison des exigences de 2 %. Ils veulent que nous lisions les messages de tout le monde, soit directement, soit indirectement par le biais d'un logiciel », s'est indigné Will Cathcart, directeur de WhatsApp.

« Je ne pense pas que les gens le souhaitent », a-t-il ajouté. Alors que le projet de loi sur la sécurité en ligne fait l'objet de controverses, le Royaume-Uni s'attaque au chiffrement sur un autre front...
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Avatar de Epoch1
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 9:18
« Lorsque nous avons un mandat de perquisition et que nous nous trouvons devant une maison dont la porte est fermée à clé, et que vous savez que le criminel se trouve à l'intérieur de la maison, la population n'acceptera pas que vous ne puissiez pas entrer ».

Ça me fait marrer, cette image mal choisie qui met en lumière la mauvaise foi....

S'ils "savent" qu'il y a un criminel dans une maison et que le chiffrement est prétendument une entrave, la preuve pourtant est qu'ils n'ont pas eu besoin d'ouvrir les portes de tous les domiciles (la "levée" du chiffrement) pour obtenir les éléments tiers menant à la culpabilité du sujet, et permet d'affirmer qu'ils peuvent faire leur travail sans poser de backdoor.
Le cas échéant, cela pourrait devenir vite un problème pour tout le monde (cf affaire récente aux USA).
Etant donné que tous les moyens techniques / juridiques existent déjà, je soupçonne le fait que le "cas par cas" étant devenu trop pénible pour l'humain, autant opter pour le "tout brasser automatiquement"; et comme une machine fait ça plus rapidement que l'humain, ça peut en outre "libérer" des emplois.

Hop ! Une pierre deux coups...Pratique ! --'
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 13:41
Citation Envoyé par BugFactory Voir le message
A quelques jours des élections européennes, sait on quelles sont les positions des différents candidats à ce sujet ?

(J'ai cherché mais mon Google Fu semble insuffisant.)
aucun partis politique ne s’intéresse à la tech et aucun candidat n'a de connaissance dans ce milieu, la raison est simple: ce sujet n’intéresse pas la majorité des électeurs et donc aucun intérêt d'en parler.

Le seul partis politique à ma connaissance qui parle de tech (sans dire de connerie sur ce sujet comme le pare feu libre office) c'est le partis pirate.
L'UPR étant assez actif que sur le net et évité comme la peste sur les télés, je suppose qu'ils doivent avoir des positions cohérentes sur la tech aussi puisque c'est leurs seul outil de communication.

Coté partis principaux, j'imagine que LFI doit vouloirs des logiciels gratuits et open source et le RN des logiciels 100% français, mais c'est juste des trucs balancé au pifs sans réel actions si il étaient élus.

Sinon LREM, Macron a dit que les jeux vidéos étaient la cause des violences, avant de dire que finalement les éditeurs étaient les bienvenue en France et il a dit aussi qu'il allait faire de la France un pays de l'IA, voila c'est un près tous coté majorité

Le mieux pour l’Europe serait de forcer les USA à nommer Bruno Lemaire PDG d'Apple et Thierry Breton PDG de Microsoft, comme ça on aura la garantie que ces boites feront faillite d'ici 5ans
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 13/03/2023 à 18:04

Comme je dis toujours, tous les dictateurs suppriment (progressivement) tous les droits de leurs administrés soi-disant pour des raisons de
  • sûreté nationale (y a des ennemis partout)
  • lutte contre la désinformation (due aux factieux, aux ennemis [intérieurs ou extérieurs = étrangers] ; ce qui vient du pouvoir n'est évidemment que vérité)
  • protection de la société (contre quoi ?)
  • « anti-terrorisme »
  • maintien de l'ordre
  • chasse aux opposants ennemis du peuple | saboteurs | agents infiltrés | espions... (garder toutes les mentions utiles)
  • etc.

D'ailleurs, c'est bien la rhétorique utilisée en Chine, en Russie, en Turquie, au Vénézuéla, en Corée du Nord &c. Il n'y a qu'à écouter Xi, Poutine, Kim ou Erdogan.
Mais, hélas, de plus en plus dans les démocraties. C'est presque indolore car très progressif & fort peu médiatisé, mais il n'y a qu'à observer l'épaisseur croissante de nos différents codes (civil, pénal, général des impôts, rural, de l'urbanisme...) ainsi que leur multiplication (78 à ce jour) !
Bref, c'est imbitable, même pour les spécialistes ! Pourtant, nul n'est sensé ignorer la loi​.
Mais l'imagination des politiciens est illimitée. Hélas. Surtout pour assurer notre bien-être.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 23/04/2024 à 11:41
Je vois que qu'effectivement c'est toujours dans les tuyaux...

Décidément l'Europe c'est vraiment pas l'amour des peuples et des nations, c'est bel et bien l'antichambre du quatrième Reich.

Et dire qu'ils sont aussi en train de pousser à la création d'un état européen pour définitivement nous spolier des états nations, on sera vraiment tout nus si ils arrivent à passer ça.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 15:38
Citation Envoyé par Anselme54
Les mêmes qui s'offusquent d'être potentiellement espionné un jour par les gouvernements se laissent espionner depuis des années par Microsoft et Google sans que cela les empêche de dormir...
L'espionnage américain se traduit surtout par le pompage géant de nos données persos à des fins de ciblage publicitaire, ensuite c'est aussi beaucoup d'espionnage économique. Il doit y avoir aussi du ciblage politique et personnel mais je pense que les données qui remontent aux USA bénéficient surtout aux pays membres des FIVE EYES (l'alliance des services de renseignement de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, le fer de lance du mondialisme).

Enfin on parle d'ingérence Russe mais les USA sont aussi bien connus pour lancer des révolution "démocratique" dans bien des pays coordonnées par Facebook et autre.

Si on donne les même capacités à nos gouvernements bha la on aura la totale, espionnage économique, fuite des données vers l'étranger et en plus quand tu diras que c'est peut-être un peu abusé ou que tu poseras une question sur ce que contient l'entrejambe de la première Dame de France, ils viendront toquer à ta porte le lendemain voir ce que tu fabriques sur twitter X

Plus sérieusement ceux qui ont le plus de soucis à se faire à mon sens : les lanceurs d'alertes, les écolos, tout ceux qui n'aiment pas l'Europe, sont contre la guerre, doutent du vaccin, veulent la justice et malheureusement en dernier, les pédo...

Ce qui devrait aussi inquiéter l'opinion c'est la multiplication des procédures bâillon (destinée à faire taire quelqu'un) depuis la loi sur le secret des affaires, alors que l'UE fait semblant d'adopter une loi protégeant les journalistes. Ce débat est le paradis de l'hypocrisie.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 15:10
il me vient une petite reflection la dessus.
Les médias mainstream nous disent H24 et aussi le président de la république dans ces propagandes quotidienne à la télé, nous rappelle que l'extreme droite fait peur c'est dangereux, que Poutine aussi fait peur.
Qu'ils sont aux portes du pouvoir.
Si ils sont si dangereux que cela, pourquoi promulguer des lois pareils qui ne feront que renforcer leurs pouvoir ? alors que comme le rappelle la presse "ils sont au porte du pouvoir".
Pourquoi vouloirs mettre en place des lois similaires à ce que fait Poutine ? pourquoi faire comme Poutine alors que nous on est le camps du bien donc on est censé le combattre ?

Pourquoi l'union européenne propose des lois similaire au méchant Poutine que nous combattons de toute nos force bien évidement ?
pour aller au bout de la réflexion, qu'en pense Zelensky ? ah lui a supprimé les élections.
Bon qu'en pense la Palestine puisque je vois plus de ces drapeaux dans la rue que des drapeaux français ?
bon j’arrête le demi troll

J'imagine bien dans la continuité, des futurs lois pour par exemple détecter dans les sms ceux qui voterait extrême droite (car ce sont des gens très dangereux) et pourquoi pas par la suite les privé de vote, ou le mettre une mauvaise note en credit social, ou les déportés aux rwanda
Apres tous un fiché S en France c'est pas forcément un terroriste islamiste, ca peut etre un simple contestataire politique ou un journaliste.
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 11:15
Comme toujours, je suis totalement opposé à l'affaiblissement du chiffrement.
Oui, ce dernier permet peut-être (& même très sûrement) aux criminels de toutes sortes de correspondre facilement.
Mais il permet aussi aux entreprises, aux administrations... d'échanger en toute sécurité.
Diminuer cette protection favoriserait l'espionnage, par des pays peu amicaux, aussi bien militaire qu'industriel ou scientifique. D'où grand danger.
Et ça ne changerait qu'à la marge l'activité des malfaiteurs, qui communiqueraient alors par d'autres moyens, comme ils le faisaient jadis.
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Avatar de maxtal
Membre actif https://www.developpez.com
Le 03/03/2023 à 9:19
J'espère que les autres gouvernements européens réagiront comme l'Allemagne et surtout que les experts seront écoutés.
Aussi j'aimerais croire que personne n'est dupe quant au fait que la lutte contre la pédopornographie n'est qu'un prétexte pour plus de flicage, mais j'entend des collègues être très heureux à l'idée de donner leurs titres d'identité sur les plateforme sociales par exemple.
On assiste peut être à un tournant majeur.
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/10/2023 à 11:25
Ouiiii ouiiii, évidemment. C'est pour les enfants, c'est ça? Comme les fois d'avant? Ils nous prennent vraiment pour des bons.
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/10/2023 à 14:27
Citation Envoyé par petitours Voir le message
Je fais partie de ces gens là et pourtant j'ai pleinement conscience du sujet.
1) Nos échanges privés sont déjà copieusement scrutés, pas par une organisation démocratique sous le contrôle d'élus qui changent régulièrement mais par des entreprises privées à but très lucratif.
2) Qu'est ce que j'en ai à faire que cette organisation publique scrute mes échanges ? Entre les nouvelles que je donne à ma famille et les mots doux que j’envoie à madame, rien qui ne soit pas diffusé largement sur d'autres canaux non informatiques
3) Rien empêche de chiffrer ce qui est réellement à chiffrer (et pas via les outils des plateformes gratuites à but lucratif...)
4) Le chiffrement privé servant à rien c'est une dépense énergétique et environnementale dont on doit se passer
5) Tant mieux si ça permet de stopper quelques pédophiles. Récemment le déchiffrement de communications a permis de stopper un réseau de trafic d'arme et de drogue en France, ça aurait été idiot de s'en priver pour protéger le récit du petit fils Paul qui a fait ses premiers pas dans le jardin.
Désolé de ne pas être d'accord avec toi. Certes, ce que tu dis est juste.
Toutefois, j'émettrais les réserves suivantes.
1) Si tu envoies des photos de tes enfants en maillot de bain à tes parents ou beaux-parents, seras-tu content de voir les flics débarqués avec un mandat de perquisition chez toi, et toi et ta femme embarqués pour pédophilie ?
2) Si les enquêteurs veulent déchiffrer des conversations, qu'ils demandent aux juges de leur délivrer une autorisation. Autorisation qui exigera qu'une enquête prouve qu'il y a un risque potentiel.
3) Si le chiffrement est interdit, tu ne pourras pas chiffrer ce qui est réellement à chiffrer.
4) Quelles garanties avons-nous que nos discussions ne soient utilisées contre nous à un quelconque moment. Ex. Mettons que Jean et Paul discutent politique, Paul critiquant telle ou telle loi. Et, voilà que le fils de Paul se voit refuser une bourse, une entrée en université, ... que sais-je encore. Évidemment, officiellement ça n'aura aucun lien, mais en réalité ?

En bref, je dirais que la porte ouverte à toutes les fenêtres... Et une fois ouverte, pas facile de les refermer. Et, ça, c'est en supposant que l'on reste dans un pays "démocratique" (ce qu'il est de moins en moins), imaginons une seconde le pays basculant dans un état plus... dictatorial.
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