Gavin de Becker, le consultant en sécurité que le PDG d’Amazon — Jeff Bezos — avait chargé d’enquêter sur la façon dont le National Enquirer avait obtenu des SMS privés envoyés entre lui et sa prétendue maîtresse Lauren Sanchez, a récemment publié un article qui devrait marquer le dernier chapitre de cette saga.Pour rappel, l’Enquirer avait publié des messages provenant vraisemblablement du smartphone de Bezos deux jours après que ce dernier ait annoncé en janvier que sa femme, MacKenzie Bezos, et lui avaient décidé de divorcer après 25 ans de mariage. Suite à ces révélations, le fondateur d’Amazon a accusé le média US Enquirer et sa maison mère, American Media Inc (AMI) d’extorsion de fonds. Il a déclaré qu’AMI l’avait menacé de publier un certain nombre de photographies explicites impliquant sa personne s’il n’annulait pas l’enquête privée qu’il avait confiée à Gavin de Becker et ne déclarait pas publiquement que la couverture d’AMI n’était pas politiquement motivée.
Parvenu au terme de ses investigations, le consultant en sécurité engagé par Bezos a expliqué dans sa récente publication relayée par le média The Daily Beast : « ;nos enquêteurs et plusieurs experts ont conclu avec une grande assurance que les Saoudiens avaient accès au téléphone de Bezos et obtenu des informations confidentielles. À ce jour, il est difficile de savoir dans quelle mesure AMI était au courant des détails ;».
De Becker a déclaré que l’Arabie saoudite avait pris pour cible le Washington Post qui appartient à Jeff Bezos depuis 2013 après le décès en Turquie de Jamal Khashoggi, un ressortissant saoudien qui travaillait comme chroniqueur pour le Washigton Post. Khashoggi a été assassiné en octobre dernier au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
« ;Certains Américains seront surpris d’apprendre que le gouvernement saoudien est vraiment déterminé à faire du mal à Jeff Bezos depuis le mois d’octobre dernier, lorsque le Post a commencé à couvrir sans relâche le meurtre de Khashoggi ;», a écrit De Becker.
Gavin de Becker a également évoqué les « ;relations étroites et bien documentées ;» entre l’Arabie saoudite et le président de l’AMI, David Pecker. Il a, par ailleurs, affirmé qu’AMI lui aurait demandé en privé de nier la découverte de toute preuve « ;d’écoute électronique ou de piratage dans le cadre de leur processus de collecte d’informations ;». Les résultats de son enquête sont désormais entre les mains de fonctionnaires fédéraux étasuniens.
Source : The Daily Best
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