Des officiels indiquent qu'un bogue informatique a favorisé l'extension rapide de l'incendie

Un violent incendie a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris lundi dernier. On n’a pas dénombré de victime humaine, mais l’édifice religieux a été sérieusement endommagé. Le lendemain, le procureur de la République de Paris a indiqué que la piste accidentelle était privilégiée. Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale, a récemment indiqué que cet incendie a probablement été provoqué par un bogue informatique, ajoutant que « ;peut-être nous découvrirons ce qui s’est passé dans deux ou trois mois ;». Il n’a pas précisé la nature exacte du problème, mais ce bogue aurait, semble-t-il, localisé le feu au mauvais endroit.


D’après les autorités, une alarme incendie s’est déclenchée à 18 h 20, mais aucun incendie n’a été découvert. Puis une seconde alarme se serait activée 23 minutes plus tard. À partir de ce moment, le feu s’est propagé rapidement depuis le toit et en moins d’une heure, il a englouti la flèche qui s’est effondrée 13 minutes plus tard. D’après les sapeurs-pompiers, le feu serait « ;potentiellement lié ;» aux travaux de rénovation de cette cathédrale emblématique.

Une cinquantaine d’enquêteurs sont impliqués dans l’enquête qui doit permettre de déterminer les causes exactes de cette catastrophe. Une quarantaine de personnes, parmi lesquelles des personnes en charge des travaux de restauration du monument historique avant l’incendie, auraient même déjà été interrogées, selon le parquet de Paris. Les investigateurs estiment à ce stade que la cause la plus probable de l’incendie est un court-circuit électrique dans un ascenseur.

D'après certains pompiers, « ;c’est un miracle que la cathédrale soit toujours debout et que toutes les reliques aient été sauvées ;». Charlotte Hubert, présidente d’un groupe d’architectes français spécialisés dans les monuments historiques, a déclaré à la télévision BFM que des experts prévoient d’étendre une bâche sur mesure sur le toit de la cathédrale, avec suffisamment d’espace pour protéger les travailleurs reconstruisant le cadre.

Les aides ou manifestations d’aides affluent déjà de toute part en vue de la reconstruction de cet édifice, mais de experts s’inquiètent du risque lié aux arnaqueurs qui voudraient se faire de l’argent sur le dos des donateurs. À ce propos, Alan Brill, spécialiste en cyber-risque chez Kroll, une entreprise de conseil internationale, a déclaré à CBS : « ;ce genre d’arnaques prolifère dans le monde entier ;».

Le ministère français de la Culture a recensé quatre organismes réputés qui ont lancé des collectes de fonds pour la reconstruction de la cathédrale. Il s’agit notamment de la Fondation du Patrimoine, la Fondation de France, la Fondation Notre-Dame et du Centre des monuments nationaux en France. Environ un milliard de dollars ont été promis pour aider à restaurer Notre-Dame. Pendant cette phase de réhabilitation, Chauvet a dit qu’il voulait qu’une structure temporaire en bois soit construite pour servir de cathédrale, une « ;cathédrale éphémère ;» en quelque sorte.

Source : CBSNews

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