Sécurité : 72 % des professionnels de la cybersécurité envisagent de quitter la profession faute de ressources,
Selon Censornet.
Le 2019-05-28 03:23:36, par Bruno, Chroniqueur Actualités
Pour maintenir la confidentialité des données et se prémunir des attaques, les entreprises comptent de plus en plus sur la cybersécurité pour se protéger, instaurer la confiance, progresser plus rapidement, ajouter de la valeur et se développer.
Alors qu’on assiste à une évolution massive de la cybercriminalité, une nouvelle étude de Censornet sur les défis auxquels font face les professionnels de la cybersécurité montre que 79 % pensent que leur entreprise manque de ressources, à la fois en termes de personnel et de technologies, et 72 % envisagent de quitter leur emploi pour cette raison. L’étude révèle que les solutions de sécurité n'intéressent pas les professionnels de la sécurité. En effet, 65 % veulent plus de technologie, et 57 % déclarent souffrir d'une surcharge d'alerte.
« Beaucoup de RSSI n’ont jamais de moment de répit », déclare Darren Thomson, EMEA CTO, Symantec. « L’approche actuelle d'utilisation d'un ensemble de mesures disparates aussi bien dans les outils que dans les stratégies de sécurité crée davantage de problèmes qu’elle n’en résout. Le flot quotidien de remontées est si important qu’il est presque impossible de distinguer les fausses alertes des signes potentiels d’attaques ciblées furtives. Pendant ce temps, les chevauchements et les failles des systèmes de défense sont pour les pirates autant d’opportunités à exploiter ». La réalité sur le terrain démontre que pendant que les entreprises connaissent une pénurie importante de professionnels de l'informatique dotés de compétences en Cybersécurité, le volume et la sophistication des cyberattaques augmentent.
La cyber-menace est en voie de prendre des dimensions systémiques pour l'économie mondiale. Par exemple, dernièrement l’attaque du ransomware wannaCry a touché plus de 200 000 ordinateurs dans 30 000 entreprises de 150 pays. Ces attaques mettent en évidence la détermination avec laquelle les cybercriminels se déploient. Face à de tels dangers, les actions de lutte contre cette tendance se multiplient, mais les spécialistes sont encore loin de pouvoir l’éradiquer ou de réduire le taux d’infractions criminelles perpétrées.
Tout ceci est engendré entre autres par le manque de personnel dans le domaine de la cybersécurité qui serait de 50 % à ce jour. « La pénurie de main-d'œuvre qualifiée est considérée comme le principal risque de cybersécurité pour les organisations. Ce n'est pas un secret que les entreprises de toutes tailles ont eu du mal à trouver du personnel qualifié pour gérer leurs opérations de sécurité, souvent surchargées », a déclaré Ed Macnair, PDG de Censornet. « Nous ne pouvons pas être surpris que 74 % des professionnels de la cybersécurité se disent très occupés », ajoute-t-il.
Pour remédier à cette situation, 78 % des professionnels de la cybersécurité se tournent vers des solutions autonomes, 66 % estiment que les principaux avantages de la cybersécurité autonome seront l'amélioration de la réponse, la réduction du stress, la libération des analystes pour qu'ils se concentrent sur les priorités. D’après les estimations, 58 % des menaces seront traitées automatiquement d'ici cinq ans.
Source : Censornet
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« Beaucoup de RSSI n’ont jamais de moment de répit », déclare Darren Thomson, EMEA CTO, Symantec. « L’approche actuelle d'utilisation d'un ensemble de mesures disparates aussi bien dans les outils que dans les stratégies de sécurité crée davantage de problèmes qu’elle n’en résout. Le flot quotidien de remontées est si important qu’il est presque impossible de distinguer les fausses alertes des signes potentiels d’attaques ciblées furtives. Pendant ce temps, les chevauchements et les failles des systèmes de défense sont pour les pirates autant d’opportunités à exploiter ». La réalité sur le terrain démontre que pendant que les entreprises connaissent une pénurie importante de professionnels de l'informatique dotés de compétences en Cybersécurité, le volume et la sophistication des cyberattaques augmentent.
La cyber-menace est en voie de prendre des dimensions systémiques pour l'économie mondiale. Par exemple, dernièrement l’attaque du ransomware wannaCry a touché plus de 200 000 ordinateurs dans 30 000 entreprises de 150 pays. Ces attaques mettent en évidence la détermination avec laquelle les cybercriminels se déploient. Face à de tels dangers, les actions de lutte contre cette tendance se multiplient, mais les spécialistes sont encore loin de pouvoir l’éradiquer ou de réduire le taux d’infractions criminelles perpétrées.
Tout ceci est engendré entre autres par le manque de personnel dans le domaine de la cybersécurité qui serait de 50 % à ce jour. « La pénurie de main-d'œuvre qualifiée est considérée comme le principal risque de cybersécurité pour les organisations. Ce n'est pas un secret que les entreprises de toutes tailles ont eu du mal à trouver du personnel qualifié pour gérer leurs opérations de sécurité, souvent surchargées », a déclaré Ed Macnair, PDG de Censornet. « Nous ne pouvons pas être surpris que 74 % des professionnels de la cybersécurité se disent très occupés », ajoute-t-il.
Pour remédier à cette situation, 78 % des professionnels de la cybersécurité se tournent vers des solutions autonomes, 66 % estiment que les principaux avantages de la cybersécurité autonome seront l'amélioration de la réponse, la réduction du stress, la libération des analystes pour qu'ils se concentrent sur les priorités. D’après les estimations, 58 % des menaces seront traitées automatiquement d'ici cinq ans.
Source : Censornet
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marsupialExpert éminentEt pour ne rien arranger, beaucoup de RSSI vont partir à la retraite avec un renouvellement difficile à effectuer car les formations en sécurité ont du mal à faire le plein.le 29/05/2019 à 8:34
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setniMembre avertiLe flot quotidien de remontées est si important qu’il est presque impossible de distinguer les fausses alertes des signes potentiels d’attaques ciblées furtives.
Surtout quand, en face, c'est des chefs de projets ou des marketeux qui sont persuadés que le Kevin de 14 ans qui fait une vidéo, à 300 vues, pour dire qu'il a piraté le site, est un dangereux hackeur.le 29/05/2019 à 9:09 -
CaptainDangeaxMembre expérimentéLe soucis avec le RSSI, c'est qu'il doit sécuriser un SI conçu avec de nombreuses failles de sécurité : Même famille d'OS entre la bureautique et les serveurs, pas de rupture technologique pour isoler les entités les unes des autres, pas de formation des utilisateurs... Et le pauvre RSSI sans ressource doit sécuriser tout ça. Exemple : le cryptovirus qui entre par la messagerie. Il se répand facilement du poste de travail aux serveurs, vu que c'est le même OS. Il crypte tout. Et comme il n'y a pas de sauvegarde quotidienne avec rupture technologique, les sauvegardes sont soit insuffisantes (par manque de moyen), soit infectées (par manque d'une rupture), soit les 2.
Vraiment un boulot de M...le 29/05/2019 à 9:08 -
viper1094Membre éclairéPar égoïsme ça me fait plaisir. J'vais bientôt me lancer dedans, et le fait de savoir que le renouvellement va être compliqué signifie aussi plus de demandes pr ceux formés.le 23/06/2019 à 0:16
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benjani13Membre extrêmement actifEncore une étude publiée par une boite qui vend les produits dont l'étude montre tout à fait par hasard qu'ils sont l'avenir...le 29/05/2019 à 11:24
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vividMembre régulieroui et on devrait plutôt faire des vidéos pour certains.. pour leur apprendre a développer, l'esprit critique, le bon sens, afin d'écarter les imposteurs, les commerciaux, bonimenteurs.. bonimenteurs un mot qui prend tout sont sens dans le pseudo prestige du petit monde informatique
ps; peut-être pas forcément pour cette vidéo.le 30/05/2019 à 11:33