
soupçonnée de blanchiment d’argent
Les cas de piratage sont devenus tellement fréquents qu’il ne s’agit plus d’une grosse surprise lorsqu’on en entend parler. Seulement, quand il s’agit d’une banque aussi réputée que la Banque Nationale des îles Caïmans, il faut bien s’y intéresser quand même. Cette banque tire sa réputation du fait des nombreuses accusations de blanchiment d’argent formulées à son encontre par d’autres gouvernements. Donc quand on apprend qu’un pirate a publié 2 Térabits de données confidentielles de cette banque, il y a là de quoi attirer notre attention.
Le pirate dont il est question est connu sous le nom de Phineas Fisher. Après son forfait, il a transmis les documents volés et des courriels de la banque au collectif nommé Distributed Denial of Secrets, dirigé par l'activiste Emma Best. Il s’agit d’un collectif destiné à permettre la libre transmission de données d'intérêt public. C’est donc sur sa page twitter que ce collectif a publié un lien vers les copies des serveurs de la Banque Nationale des îles Caïmans.
Le collectif a également affirmé avoir mis à niveau ses serveurs pour faire face aux pics de trafic. D’après ce collectif, il semble que cette banque ait été utilisée pour blanchir de l'argent par des oligarques russes et d'autres. La publication de ces données aurait donc pour objectif de donner aux gens l’accès à des informations privées qui pourraient prouver ou réfuter ces allégations d’actes répréhensibles. Dans un communiqué, la banque reconnaît avoir été victime d’un piratage et indique qu’elle collabore avec les autorités répressives compétentes pour identifier le ou les auteurs du vol de données.
En attendant que ces enquêtes aboutissent, chacun peut consulter les documents confidentiels mis en ligne par le collectif Distributed Denial of Secrets, pour se faire sa propre idée sur cette banque qui paraît être la victime. Mais pour Phineas Fisher, l’élite financière mondiale n’est absolument pas la victime, bien au contraire : « L'élite financière mondiale est un oppresseur et non une victime. Le piratage de cette élite et la restitution de la plus infime fraction de la richesse volée ne font pas d'eux des victimes. C'est de la cybercriminalité, mais c'est aussi de l'activisme. C'est motivé par un désir de changement social, je ne profite personnellement pas de cela ».
Source : Twitter
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