Toutes les catégories socioprofessionnelles et d’âge s’accordent sur ce verdict et distribuent d’autres bons points, tout en apportant quelques bémols aux services en ligne de l’État :
- 73 % des Français les jugent bien sécurisés ;
- 42 % des Français ne les trouvent pas simples à utiliser :
- 43 % pensent qu’ils ne sont pas innovants ;
- un Français sur deux trouve que ces services sont trop lents pour répondre à leurs attentes ;
- enfin, 70 % des répondants considèrent ces services mal adaptés pour les personnes les moins à l’aise sur Internet.
Face à la dématérialisation et aux démarches en ligne, les Français ont des attentes précises. Ils sont 53 % à déclarer que la priorité n° 1 de l’État pour l’avenir doit être d’assurer la sécurité et la confidentialité des données, bien avant l’amélioration des services en ligne existants (41 %), ou encore la dématérialisation de 100 % des démarches (40 %).
Critiques envers l’adaptation des services en ligne aux personnes les moins à l’aise sur le web, les Français ne sont en revanche que 34 % à placer comme une priorité le fait de réduire la fracture numérique à travers l’accessibilité pour tous de ces services.
En termes de protection des données et dans le sillage des fortes attentes des Français, leur adhésion à des pistes d’innovations intégrant des données confidentielles n’est pas un critère très unanime. Ils sont tout de même 64 % à déclarer pouvoir avoir confiance en un espace unique de stockage des documents administratifs personnels : 57 % dans la carte d’identité numérique et 57 % dans le vote par Internet si ces services étaient proposés par l’État.
Christophe Négrier, Vice-President Technology Leader, Oracle France, déclare :
« L’administration française cherche à se transformer pour être au plus proche des citoyens et de leurs besoins, et ainsi leur proposer chaque jour des services publics plus modernes. Nous constatons cette volonté depuis environ cinq ans, mais on note surtout qu’elle s’est fortement accélérée depuis le début de la crise sanitaire, avec un gouvernement mobilisé et particulièrement actif sur le volet numérique ».
À noter qu’Oracle est un partenaire technologique de longue date de l’État français, et qui l’a accompagné sur un certain nombre de projets stratégiques au cours de ces derniers mois.
Christophe Négrier ajoute : « L’offre d’Oracle adresse l’ensemble du secteur public : l’administration centrale bien entendu, mais aussi les acteurs de la santé, les acteurs médico-sociaux et les collectivités locales. Nous les aidons à accélérer leur transformation numérique et à moderniser leurs services, mais aussi à les rendre accessibles à tous et de manière sécurisée. Dans cette perspective, le 18 novembre dernier, nous avons rejoint le projet Gaia-X dès le premier jour avec l’ambition de participer à la construction d’un écosystème numérique européen sécurisé au sein duquel les données et les services peuvent être mis à disposition, collectés et partagés dans un environnement de confiance, ce que nous proposons en effet déjà à travers l’ensemble de nos solutions ».
Christophe Négrier, Vice-President Technology Leader, Oracle France
Source : Oracle
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