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Le FBI aurait accédé à l'insu des entreprises pour supprimer les portes dérobées des serveurs Microsoft Exchange,
L'acte soulève des questions sur l'orientation de la cybersécurité

Le , par Bruno

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La semaine dernière, le ministère américain de la Justice a révélé comment le FBI a procédé pour supprimer les portes dérobées qui utilisaient des versions vulnérables de Microsoft Exchange Server sur des centaines d'ordinateurs dans le monde. En effet, le FBI a utilisé des tactiques de piratage pour mettre à mal les pirates des serveurs Microsoft Exchange. L'opération autorisée par le tribunal du Texas permet de supprimer les portes dérobées des ordinateurs piratés. Si cette action a permis de sécuriser de nombreuses organisations, elle a également soulevé des questions sur l'orientation de la cybersécurité.

« Nous ne voulons pas d'un avenir où le FBI détermine qu'une personne peut être vulnérable, puis s'en sert comme prétexte pour obtenir un accès. N'oubliez pas que le FBI a à la fois une mission d'application de la loi et de renseignement. Ce serait comme si un agent de police pensait que votre porte n'est pas verrouillée et l'utilisait comme prétexte pour entrer », déclare David Brumley, professeur d'ingénierie électrique et informatique à l'université Carnegie Mellon.

Rappelons que le 6 mars, pas moins de 30 000 organisations américaines sont compromises par une porte dérobée installée via quatre failles dans Microsoft Exchange. Les victimes qui comprennent un nombre important de petites entreprises, de villes et de gouvernements locaux, ont été piratées par des cyberespions. Des centaines de milliers d'organisations sont touchées dans le monde entier avec des outils qui donnent aux attaquants un contrôle total et à distance sur leurs systèmes informatiques.


Les cybercriminels ont laissé derrière eux les portes dérobées, des outils d'accès et de persistance dans les systèmes compromis, auxquels on peut accéder sur Internet à partir de n'importe quel navigateur. Les portes dérobées donnent aux cybercriminels un accès administratif aux serveurs des victimes. Le centre de renseignement sur les menaces de Microsoft (MSTIC – Microsoft Threat Intelligence Center) a attribué le piratage à un groupe État-nation supposé lié à la Chine qu'il a nommé Hafnium. La société a déclaré que Hafnium avait tenté de voler des informations à des groupes tels que des chercheurs en maladies infectieuses, des cabinets d'avocats, etc.

Dans un billet de blog publié le 2 mars, Microsoft a indiqué avoir publié des mises à jour de sécurité d'urgence pour combler les quatre failles de sécurité dans les versions 2013 à 2019 d'Exchange Server que les pirates utilisaient activement pour siphonner les communications par courrier électronique des systèmes connectés à Internet et exécutant Exchange.

Cependant, le 5 mars, la Maison Blanche a fait savoir qu'elle n'est pas totalement certaine que la menace a été écartée et a mis en alerte toutes les organisations qui exploitent le service de Microsoft. « Il s'agit d'une vulnérabilité importante qui pourrait avoir des répercussions de grande envergure. C'est une menace active », a déclaré vendredi l'attachée de presse de la Maison Blanche Jen Psaki. « Tous ceux qui gèrent ces serveurs, gouvernement, secteur privé, université doivent agir maintenant pour les réparer ». Comme pour donner raison à la maison blanche, ce même 5 mars, le même groupe de cyberespionnage a considérablement intensifié les attaques sur tous les serveurs Exchange vulnérables et non patchés dans le monde.

Dans un avis conjoint publié en milieu de ce mois, la National Security Agency, le FBI et la Cybersecurity and Information Security Agency ont déclaré que le service de renseignement extérieur russe, en abrégé SVR, a mené l'attaque de la chaîne d'approvisionnement contre les clients du logiciel de gestion de réseau édité par SolarWinds, basé à Austin, au Texas. Le groupe de renseignement et de sécurité, qui a enquêté sur la campagne massive de piratage informatique, avait déjà déclaré en janvier que les cybercriminels étaient « vraisemblablement d’origine russe » et que l'attaque était considérée comme un acte d'espionnage plutôt que de cyberguerre.

Après la révélation de cette opération massive, le président de Microsoft, Brad Smith, l'a qualifiée d' « acte d'imprudence ». Lors d'un appel aux journalistes le 15 avril, le directeur de la cybersécurité de la NSA, Rob Joyce, a fait écho à l'évaluation selon laquelle l'opération a dépassé les normes établies en matière d'espionnage gouvernemental.

« Nous avons observé absolument de l'espionnage, a déclaré Joyce. Mais ce qui est inquiétant, c'est qu'à partir de cette plateforme, de la large échelle de disponibilité de l'accès qu'ils ont obtenu, il y a la possibilité de faire d'autres choses, et c'est quelque chose que nous ne pouvons pas tolérer et c'est pourquoi le gouvernement américain impose des coûts et repousse ces activités ».

Le19 avril, un tribunal de Houston a autorisé une opération du FBI visant à « copier et supprimer » les portes dérobées de centaines de serveurs de messagerie Microsoft Exchange aux États-Unis. « Cette opération a permis de supprimer les dernières portes dérobées d'un groupe de cybercriminels qui auraient pu être utilisés pour maintenir et accroître un accès persistant et non autorisé aux réseaux américains, a indiqué le communiqué. Le FBI a procédé à la suppression en envoyant une commande au serveur pour que le serveur supprime uniquement les portes dérobées ».

Le ministère de la Justice a toutefois précisé que, bien que la campagne du FBI ait supprimé les portes dérobées placées par les cybercriminels, elle n'a pas activement corrigé la vulnérabilité sous-jacente initialement exploitée par les cybercriminels ni supprimé les logiciels malveillants qu’ils pourraient avoir laissés derrière eux. Ce qui signifie que les ordinateurs affectés peuvent simplement être réinfectés à l'avenir si leurs propriétaires ne prennent pas de mesures pour les protéger.

« Cette opération est un exemple de l'engagement du FBI à combattre les cybermenaces grâce à nos partenariats durables entre le gouvernement fédéral et le secteur privé », a déclaré Tonya Ugoretz, directrice adjointe par intérim de la division cyber du FBI. « Le succès de notre action devrait servir à rappeler aux cybercriminels que nous imposerons des risques et des conséquences aux cyberintrusions qui menacent la sécurité nationale et la sécurité publique du peuple américain et de nos partenaires internationaux », a-t-elle ajouté.

Le FBI aurait accédé aux systèmes des entreprises à leur insu

Si cette action a permis de sécuriser de nombreuses organisations, elle a également soulevé des questions sur l'orientation de la cybersécurité. Certes, des mesures ont été prises en raison de la menace que les portes dérobées représentaient pour les organisations. Cependant, le FBI a indiqué qu'il tentait de notifier toutes les organisations qui ont fait l’objet d’intervention. Pour certains analystes, cela signifie que l'agence aurait accédé aux systèmes à leur insu. Même si l'intention était bonne (aider à protéger les entreprises en supprimant l'accès des cybercriminels), et autorisée par les tribunaux, il s'agirait d'une action qui peut être discutée juridiquement.

« L'effort du FBI revient à lui donner accès à des serveurs privés. Cela devrait suffire à faire comprendre que cette action n'est pas acceptable, déclare Brumley, qui est également cofondateur et PDG de ForAllSecure, une société de cybersécurité. Bien que je comprenne la bonne intention, cela crée un dangereux précédent où les forces de l'ordre reçoivent une large autorisation pour accéder aux serveurs privés. » Dans ce cas, l'accès aux réseaux a été jugé approprié par les tribunaux afin de supprimer les portes dérobées plantées par des cybercriminels et de protéger les organisations contre les cyberattaques.

« Nous ne voulons pas d'un avenir où le FBI détermine qu'une personne peut être vulnérable, puis s'en sert comme prétexte pour obtenir un accès. N'oubliez pas que le FBI a à la fois une mission d'application de la loi et de renseignement. Ce serait comme si un agent de police pensait que votre porte n'est pas verrouillée et l'utilisait comme prétexte pour entrer », ajoute-t-il.

Mais il y a aussi ceux qui pensent que l'action du FBI, qui a infiltré les réseaux et retiré les portes dérobées des serveurs Microsoft Exchange compromis, était la bonne chose à faire, en particulier lorsque les organisations mènent une cyber bataille contre des cybercriminels qui ont beaucoup plus de ressources qu'elles. « Je pense que cette implication du FBI est considérée comme très appréciée du secteur privé lorsqu'il s'agit de se protéger contre les attaques d'États-nations. À l'heure actuelle, c'est comme si le secteur privé luttait contre ces attaques d'États-nations avec une main attachée dans le dos, surtout lorsque nos adversaires ne se laissent pas faire », déclare Troy Gill, directeur de la société de sécurité Zix.

D'autres agences de sécurité aident les organisations à sécuriser leurs réseaux contre les vulnérabilités de Microsoft Exchange, mais pas en accédant au réseau sans que personne ne le sache au préalable. Par exemple, le Centre national de cybersécurité (NCSC) du Royaume-Uni a aidé à supprimer les logiciels malveillants d'Exchange sur plus de 2 300 machines Windows. Cette action a été menée en partenariat avec les organisations concernées et le NCSC n'est pas habilité à infiltrer les réseaux des entreprises privées pour corriger les vulnérabilités.


Le NCSC travaille également activement avec les organisations pour les aider à appliquer les mises à jour de sécurité nécessaires pour protéger le réseau contre les cyberattaques. Si le FBI a supprimé les portes dérobées, il n'a pas corrigé les vulnérabilités de type "zero-day" de Microsoft Exchange Server ni supprimé d'autres outils de piratage ou de logiciels malveillants qui auraient pu être placés sur les réseaux par les cybercriminels.

Cela signifie que tant qu'elles n'ont pas appliqué les correctifs ou examiné le réseau à la recherche d'activités potentiellement suspectes, les entreprises dont les portes dérobées ont été supprimées de leurs réseaux sont toujours vulnérables à de nouvelles attaques.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le fait que le FBI aurait accédé à l’insu des entreprises pour supprimer les portes dérobées des serveurs Microsoft Exchange ?

Voir aussi :

Un tribunal autorise le FBI à pirater des ordinateurs dans tous les États-Unis afin de pouvoir éradiquer un piratage informatique, l'agence a supprimé une porte dérobée de centaines d'ordinateurs

Microsoft publie des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions d'Exchange qui ne sont plus prises en charge, à la suite du piratage de son serveur de messagerie

Malgré le correctif de Microsoft dans son serveur de messagerie Exchange, le gouvernement US met en garde contre la "menace active qui continue de se développer" et appelle à l'action

Au moins 30 000 organisations US ont été piratées via des failles dans Microsoft Exchange, des correctifs ont été publiés mais l'attaque continuerait sur les serveurs non patchés

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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/04/2021 à 9:36
Citation Envoyé par Bruno Voir le message

Quel est votre avis sur le fait que le FBI aurait accédé à l’insu des entreprises pour supprimer les portes dérobées des serveurs Microsoft Exchange ?
Éthiquement parlant, c'est quand même limite.

Je trouve l'approche du NCSC bien plus louable, surtout que d'après l'article, les failles ne sont pas corrigées suite à l'action du FBI, puisque sans patch, les serveurs peuvent être à nouveau compromis. Là on donne une fausse impression de sécurité.
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Avatar de weed
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 20/04/2021 à 10:12
Je me poserais également la question si les PME se détournaient de Exchange et se tourneraient vers des alternatives tel que Postfix.

Le problème serait que le FBI n'aurait plus accès à des portes dérobés pour s'infiltrer sur les réseaux des PME et faire leur travail de renseignements.

Je suis bien conscient que Postfix n'offre pas d'écosystème (mail + réunion Teams), il y a peu de risque que les PME migrent, mais certains directeurs devraient tout de même se poser la question ..

EDIT : correction des fautes de frappes
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/04/2021 à 23:40
Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
"Nous ne voulons pas d'un avenir où le FBI détermine qu'une personne peut être vulnérable, puis s'en sert comme prétexte pour obtenir un accès."
Pourquoi pas. Mais ces 30 000 organisations ont été défaillantes en terme de cyber-sécurité.
On peut toujours discuter des inconvénients de la méthode, mais les inconvénients de ce laxisme sont pour le moins bien plus graves.
Encore une fois, ils n'ont pas corrigé les vulnérabilités, ils ont juste supprimé les portes dérobées, ce qui est réversible, donc non pérenne. Ça ne va pas éduquer ces 30 000 organisations, et en plus côté intrusion ce n'est pas fantastique.

S'ils ont les moyens de s'introduire chez ces 30 000 organisations, alors c'est qu'ils ont le moyen d'identifier les serveurs Exchange non-patchés: un message à ces 30 000 organisations pour leur donner un délai d'application des patchs sous menace d'intrusion du FBI aurait été plus constructif sur le long terme, et ça ne leur aurait sans doute pas coûté bien cher.

Ça sent la panique, tout ça.
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/05/2021 à 14:46
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Le président de Microsoft, Brad Smith, a décrit l'attaque comme « l'attaque la plus grande et la plus sophistiquée que le monde ait jamais vue ».
Ouais enfin, il ne faut pas charrier non plus, hein. C'est une "supply chain attack" classique. Ils se sont juste fait avoir pour avoir fait confiance à un éditeur tiers avec des pratiques logicielles toutes pourries. Mais bon, face aux actionnaires il ne peut pas dire ça

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont blâmé le service russe de renseignement extérieur (SVR), successeur des opérations d'espionnage étrangères du KGB, pour le piratage qui a compromis neuf agences fédérales américaines et des centaines d'entreprises du secteur privé.
Aaah, les Russes. Qui est-ce que les USA pourraient blâmer s'ils n'existaient pas?! Ah non, c'est bon en fait, ils en ont une pleine liste

Blâmer les autres quand on a délibérément fait du travail de cochon (et que l'on fait régulièrement la même chose), je trouve ça quand même très gros!
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Avatar de GordonFreeman
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/07/2021 à 17:00
Mais que dire...

Il ne se passent pas un jour sans qu'on nous parle des piratages de groupuscules Russes couvert par le gouvernement. Le point commun, les accusations viennent toujours du même pays, les preuves en revanche...

A croire qu'à force de répéter quelque chose ça en devient une réalité !

Et si c'est effectivement la réalité (ce qui est plausible évidement), alors peut-être que les Russes devraient faire comme les USA, ne pas s'embarrasser de "groupes criminels" et faire ça directement au niveau du gouvernement comme le pays de l'oncle Sam (prouvé maintes fois en Europe).

D'ailleurs, on ne parle plus trop des piratages Chinois depuis un moment ?! Soit c'est moins vendeur ou utile (en matière d'intérêt) soit c'est qu'ils sont surement devenus très sage depuis j'imagine.

En résumé, la guerre de l’information a de beau jours devant elle !
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/06/2024 à 0:05
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quel est le rôle des entreprises technologiques dans la protection contre les cybermenaces étatiques ?
Leur rôle est de se faire plein d'argent. Ce sont des entreprises privées, pas du service public. Et les gens à la tête des états sont juste des hypocrites qui font semblant de ne pas le savoir, alors qu'eux même oscillent entre ces grandes entreprises et le public, au cours de leur carrière.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Dans quelle mesure les utilisateurs peuvent-ils faire confiance aux services cloud, sachant que des vulnérabilités peuvent ne pas être corrigées ?
La plupart des utilisateurs sont des pigeons. Je suis le premier navré par ce constat, mais sinon, le cloud n'aurait pas autant de succès.
Attention hein, les technologies sous-jacentes au cloud sont quand-même impressionnantes, mais les GAFAM se foutent complètement de la sécurité de leurs clients.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Comment la législation actuelle pourrait-elle être améliorée pour mieux protéger les citoyens contre les failles de sécurité non divulguées ?
Aucune chance que ça arrive. Les lois sont faites pour aider les riches et les puissants, pas pour protéger la plèbe.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quelles conséquences devraient subir les entreprises qui choisissent de ne pas corriger les vulnérabilités connues pour des raisons financières ?
Aucune. Il faudrait simplement faire fermer les clients, avec par exemple des retraits de licences pour des banques ou des assurances. Là, ça bougerait très très vite.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Est-il éthique pour une entreprise de sacrifier la sécurité pour des avantages concurrentiels ?
Non. Ce n'est jamais éthique, mais dans un monde libéral, sans aucune conséquences, c'est cohérent.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quel impact cette révélation pourrait-elle avoir sur la relation entre les entreprises technologiques et les gouvernements ?
Aucune. Si c'est suffisamment médiatisé, le gouvernement US fera semblant de taper du poing sur la table, et si ça fait vraiment trop de foin au point de menacer la santé 'un mastodonte de l'économie US, comme avec Boeing, on retrouvera le lanceur d'alerte suicidé quelque part, et on dira qu'en fait il était dépressif.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Les lanceurs d’alerte comme Andrew Harris devraient-ils être protégés ou récompensés pour avoir mis en lumière de telles pratiques ?
Évidemment.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quelles mesures les consommateurs peuvent-ils prendre pour s’assurer que leurs données sont sécurisées ?
C'est quasiment mission impossible: on nous pousse des voitures connectées, des app mobile dans tous les sens, de la sauvegarde automatique dans les clouds des GAFAM. Bref...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Comment les récentes cyberattaques influencent-elles votre perception de la sécurité des données dans le cloud ?
Ça ne fait que me conforter dans mon opinion. Kubernetes permet de faire des choses incroyables, à condition de gérer ça sur son infra, et pas sur celle des autres.

On a vu les pertes de données de Google Drive, Solar Winds chez Microsoft, les attaques sur les EDR dont celui de Microsoft (les présentations de la Black Hat Asia sur le sujet étaient hillarantes), les vols de données récurrents (le dernier que j'ai en tête est celui chez Snowflake). Et pourtant, on a des gens qui ne travaillent pas chez ces entreprises et qui défendront corps et âme le fait d'utiliser leurs clouds...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quelle responsabilité les individus ont-ils dans la sécurisation de leurs propres données ?
En temps normal, je dirais que les individus sont responsables, et ils le sont sans doute par complaisance ou par paresse, mais d'un autre côté, les grosses entreprises font tout pour devenir indispensables et se gavent de données.
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Avatar de ormond94470
Membre actif https://www.developpez.com
Le 21/04/2021 à 21:09
Apparemment les américains les russes les chinois peuvent accéder tranquillement à toutes les boîtes du monde, ça ne sert plus à rien de se protéger, levons toutes les restrictions !
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Avatar de ormond94470
Membre actif https://www.developpez.com
Le 07/07/2021 à 8:35
Le mec qui doit désigner un coupable à la roulette est tombé 2x de suite sur la Russie, normalement la règle c'est qu'on retire le dernier désigné... Si tu me lis il doit rester que la Chine, l'Iran et la Corée du Nord. Bonne chance.
3  2 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 07/07/2021 à 22:04
Bonsoir,

Ce n'est pas le gouvernement Russe qui est a blamer ... plutôt les mafias des pays de l'est. On reparle des mafias roumaines, bulgares, hongroises, ukrainiennes et j'en passe ?

Puis bon on accuse toujours "la Russie , la Russie , la Russie " ... A un moment il serait bon aussi de s'interesser à ce qu'ils font. C'est clair que c'est moins glamour de dire qu'on a une solution de sécurité franco-russe ou belgo-russe , qu'une solution amerloc ...

Peut être qu'en s’intéressant plus à la Russie on s'apercevrait que les piratages de viennent pas de chez eux , voir mieux qu'on en aurait pas tout court ! ... C'est plus facile d'accuser et d'isoler en même temps ... La Russie c'est pas la peste non plus ...
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 14/06/2024 à 18:32
Dans l'attente d'une confirmation de ce lanceur d'alerte, il y aurait parjure et haute trahison de la part de Microsoft et on ne peut littéralement rien y faire tant que les clients n'exigeront pas une meilleure qualité du produit.
Tout ce que je sais sur les différents fournisseurs de cloud seul google est sécurisé. Microsoft Azure, AWS, Apple Cloud, Oracle cloud, IBM cloud tombent tous de l'ordre de quelques millisecondes. Et sans faire de bruit en étant discret. Un véritable scandale la sécurisation des clouds. Sauf Google qui a été sécurisé en partenariat avec Thales. Cela a pris 3 ans. Mais bon c'est du red teaming sauvage tant que j'avais le temps et rien à y gagner à part des coups de fouet.
Et au passage, parmi les états qui disposent de la bombe, seule la France tient le choc : nous nous servons à volonté dans l'arsenal de dissuasion tactique et stratégique russe chinois américain pakistanais indien coréen du nord israélien britannique. Je ne ferais pas ici la liste de ceux qui peuvent se servir mais je ne suis pas tout seul à pouvoir le faire. Je serai eux, avant de penser à déclencher une guerre je me pencherai sérieusement sur la sécurité de leurs armes nucléaires. Nous n'avons fait que désarmer et essentiellement les américains jusqu'ici mais si on insiste, l'holocauste n'est pas loin et très simple à déclencher. Et personne n'y pourra rien. Cela permettra aux pays pauvres de vivre sereinement sans être pris dans un conflit qui ne fait que regarder les russes les chinois et les américains. Et si ce n'est moi qui déclenche l'holocauste ce sera mon frère.
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