
Portant le nom de Cerberus, il s’agit d’une plateforme qui est en fait un ensemble d'algorithmes utilisant des ordinateurs à hautes performances pour déchiffrer les mots de passe des appareils saisis lors d'enquêtes policières. Il faut rappeler que son développement a coûté initialement 2,3 millions d’euros et ce nouveau financement devrait rentrer dans le cadre d’un nouveau projet appelé Overclocker. Selon des sources proches du projet et qui se sont confiées à The Record, il s’agira d’étendre Cerberus afin de lui permettre de déchiffrer les mots de passe sur une gamme plus large d’appareils.
Pour ce nouveau projet, le travail sera confié à deux des créateurs de Cerberus à savoir : l'Institut de recherche médico-légale de la gendarmerie française (IRCGN) et l'Institut médico-légal des Pays-Bas (NFI). Comme autres participants, on peut également citer le Service national d'enquête criminelle (NCIS) de Norvège, l'Office fédéral allemand de la police criminelle (BKA) et la société française de cybersécurité Synacktiv.
Si pour certains il s’agit là d’une bonne initiative et qu’ils voient en ce projet une façon de rendre la police plus efficace dans son travail, d’autres y voient du gaspillage pur et simple. Il y en a qui pensent qu’il ne sert à rien de gaspiller autant d’argent pour mettre à niveau quelque chose qui est essentiellement un moteur à force brute. Ils argumentent en ajoutant qu’en plus, cette mise à niveau pourrait en plus facilement être contrée en mettant à niveau le chiffrement utilisé par les méchants.
Et vous ?

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