Porno : la Cnil n'est pas fermée à l'utilisation de la reconnaissance faciale pour vérifier l'âge des internautes
Le gouvernement va lancer un premier test du système du double anonymat en mars
Le 2023-03-01 14:26:14, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Afin d’empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques, la France va déployer une stratégie de vérification de l’âge. Il revient alors à la CNIL de faire des propositions sur le sujet. Le gendarme français des données se veut « pragmatique ». Sa présidente, Marie-Laure Denis, a évoqué lors d'une interview dans les colonnes du Figaro différents dispositifs qui pourraient être mis en place pour la vérification de l’âge du visiteur du site porno; outre un contrôle via la carte bancaire (dont les sites concernés ne veulent pas), Marie-Laure Denis ne semble pas choquée plus que cela par l’utilisation d’un système d’analyse du visage permettant de déterminer l’âge de l’internaute !
Mais la France peut-elle vraiment contrôler l'accès aux sites porno ?
Mettre les contenus pornographiques hors de portée des enfants, c’est l’objectif qu'a annoncé en 2018 Marlène Schiappa, qui était alors secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Ella a annoncé sur Franceinfo son intention de forcer les pourvoyeurs de contenus pornographiques de mettre en place des filtres afin d'empêcher les enfants d’y avoir accès ou du moins le rendre plus difficile.
« Aujourd'hui, il n'y a pas de filtre, mais nous allons exiger de la part de celles et ceux qui mettent en ligne ces contenus qu'il y ait des filtres très importants. Nous sommes prêts, avec Jean-Michel Blanquer [qui était alors ministre de l'Éducation nationale], avec Mounir Mahjoubi [qui était alors secrétaire d'État au Numérique], avec Agnès Buzyn [qui était alors ministre des Solidarités et de la Santé], tous les ministres concernés, nous sommes prêts à aller très loin, à être très fermes, pour faire en sorte que ce ne soit pas à libre disposition des enfants », a déclaré Marlène Schiappa.
Cette idée avait déjà été évoquée pendant le mandat de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012 par une députée de la majorité.
Elle avait aussi été rejetée par le gouvernement Hollande, et abordée lors des deux mandats d’Emmanuel Macron. Même si le problème de l’exposition des mineurs au porno remonte aux débuts d’internet, il a pris une nouvelle ampleur avec l’essor des réseaux sociaux, du haut débit et de la téléphonie mobile.
Cette intention du gouvernement peut être louable si l’on admet que c’est pour la bonne cause de la protection des enfants. Néanmoins, certains se demandent comment ce blocage peut être implémenté. La secrétaire d’État parlait de filtrage, mais la plupart des sites ne sont pas basés en France. Certains estimaient que vouloir bloquer un contenu aussi conséquent sur internet est un combat perdu d’avance, c’est un peu comme le combat contre le piratage, en fermant une plateforme, dix font aussitôt leur apparition.
Mais le gouvernement ne s'est pas découragé pour autant.
Vérification de l'âge, la perspective de la CNIL
Marie-Laure Denis a répondu au Figaro, évoquant plusieurs mesures qui peuvent être prises.
D'abord, un contrôle par vérification de la carte bancaire, ce qui permettrait de valider l'âge du porteur. Sur la question de la carte bancaire, le défenseur de la vie privée s’est dit favorable à « une transaction à zéro euro », qui conditionnerait l’accès aux plateformes X à la présentation d’une carte bancaire en cours de validité. Reste que la solution, en plus d’ouvrir la voie aux arnaques en ligne, n’est pas la plus fiable : il suffit simplement pour un mineur d’emprunter le moyen de paiement de ses parents, ou de posséder sa propre carte de retrait.
Autre possibilité évoquée, plus inattendue : un contrôle de l'âge du visiteur par analyse faciale. En d'autres termes, à l'aide de sa webcam, l'internaute montrerait qu'il est bien majeur avant de se voir accorder l'accès au site porno, ses traits étant analysés par une intelligence artificielle afin d'estimer son âge.
Pourtant soucieuse de la vie privée, la CNIL ne serait pas opposée à cette technique de vérification, à condition que toutes les garanties soient prises quant aux données personnelles utilisées (ici, la photo). En revanche, elle n'apporte pas de réponse concernant d'éventuels ratés du système, entre faux positifs et faux négatifs, qui pourraient créer des dangers et discriminations.
Concrètement, un internaute accédant à un site pornographique serait invité à activer la caméra à selfie de son smartphone ou la webcam de son ordinateur, pour se filmer pendant quelques secondes, tandis qu’une intelligence artificielle serait chargée d’estimer son âge. Un dispositif qui existe déjà pour certaines plateformes, comme Facebook.
La patronne de la CNIL a précisé auprès de nos confrères du Figaro qu'un système d'analyse faciale n'est pas un dispositif de reconnaissance, sachant qu'il ne saurait être question d'identifier l'internaute.
Envoyé par Marie-Laure Denis
Dans son avis rendu en juillet 2022, la CNIL se montrait plutôt réservée vis-à-vis de la vérification de l’âge par estimation sur la base d’une analyse faciale. Voici les pistes à explorer qu'elle a évoquées au sujet de la protection des mineurs quant à leur exposition au contenu pornographique :
[SPOILER]
Envoyé par CNIL
[/SPOILER]
Le système du double anonymat
Plusieurs pistes sont donc envisagées pour permettre aux sites porno de vérifier l’âge des internautes.
Le principe du double anonymat implique que le prestataire certifiant la majorité d’un internaute ne sache pas quel usage est fait de l’attestation, et que le site X ne sache pas qui a publié le document et quelle est l’identité de l’utilisateur.
À cet effet, une application mobile permettant de certifier sa majorité auprès des sites partenaires tout en restant anonyme pourrait être mise sur pieds. La Cnil l'illustre d'ailleurs par une infographie. Elle servira à transmettre les données dans les deux sens sans dévoiler d’informations personnelles. Le service fournira la preuve de l’âge, mais ne saura pas pour quel site web elle va être utilisée. De son côté, le site porno recevra l’attestation de majorité sans découvrir l’identité de l’internaute. L’application est attendue pour septembre 2023, mais un premier test va avoir lieu au mois de mars.
Depuis le mois de mai 2022, le gouvernement travaille sur le projet d’une application mobile visant à attester sa majorité sans dévoiler son identité au site pornographique que l’on souhaite visiter.
Le principe est simple :
Une personne souhaite consulter un service ou un site en ligne dont l'accès est soumis à une limite d'âge. Avant de lui donner l'accès, le service lui fournit un document à faire signer par un tiers qui connait son âge de manière certaine. Ce document n'indique pas le service qui l'a émis. La personne choisit un tiers parmi les prestataires listés dans l’application, par exemple sa banque, son fournisseur d'énergie, son opérateur, etc.
La personne fournit le document au tiers qui la signe si elle a au moins l'âge requis et le lui retourne sans savoir pour quelle raison ce document va être utilisé. La personne revient sur le premier service et lui fournit le document signé. Le service vérifie que celui-ci correspond au document qu'il avait délivré et que la signature est valide. Le service ne sait rien sur la personne à part qu'elle a au moins l'âge requis ni sur l'organisme qui a validé le document.
Sa majorité étant confirmée, l’internaute pourra accéder au site web.
Après un test en mars 2023, cette application pourrait être lancée en septembre 2023 et deviendra obligatoire pour se rendre sur un site porno. Par la suite, ce système pourrait aussi être étendu à d’autres services pour adultes comme les jeux d’argent ou la vente d’alcool. Ceci évitera aussi que le prestataire puisse compter le nombre de fois que l’internaute se rend sur un site porno…
Bien qu'ingénieux, ce système comporte des risques inexorables en cas de fuite de données accidentelle, de piratage ou de dysfonctionnement.
Source : entretien avec Marie-Laure Denis, CNIL (1, 2)
Et vous ?
Que pensez-vous d'un tel système ?
Pour ou contre la reconnaissance faciale avant d'accéder à du contenu porno ?
Quelles pourraient être les conséquences du piratage d'un tel système ?
Dans la pratique, même si un FAI bloque l’accès, rien n’empêche de changer ses DNS ou d’utiliser un VPN pour contourner l’interdiction en simulant une connexion depuis l’étranger. Toutes ces mesures vous semblent-elles nécessaires ?
Que dire alors des messageries comme WhatsApp, Snapchat et autres où les mineurs peuvent se partager du contenu pour adulte ?
La France peut-elle vraiment contrôler l'accès aux sites porno ?
Mais la France peut-elle vraiment contrôler l'accès aux sites porno ?
Mettre les contenus pornographiques hors de portée des enfants, c’est l’objectif qu'a annoncé en 2018 Marlène Schiappa, qui était alors secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Ella a annoncé sur Franceinfo son intention de forcer les pourvoyeurs de contenus pornographiques de mettre en place des filtres afin d'empêcher les enfants d’y avoir accès ou du moins le rendre plus difficile.
« Aujourd'hui, il n'y a pas de filtre, mais nous allons exiger de la part de celles et ceux qui mettent en ligne ces contenus qu'il y ait des filtres très importants. Nous sommes prêts, avec Jean-Michel Blanquer [qui était alors ministre de l'Éducation nationale], avec Mounir Mahjoubi [qui était alors secrétaire d'État au Numérique], avec Agnès Buzyn [qui était alors ministre des Solidarités et de la Santé], tous les ministres concernés, nous sommes prêts à aller très loin, à être très fermes, pour faire en sorte que ce ne soit pas à libre disposition des enfants », a déclaré Marlène Schiappa.
Cette idée avait déjà été évoquée pendant le mandat de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012 par une députée de la majorité.
Elle avait aussi été rejetée par le gouvernement Hollande, et abordée lors des deux mandats d’Emmanuel Macron. Même si le problème de l’exposition des mineurs au porno remonte aux débuts d’internet, il a pris une nouvelle ampleur avec l’essor des réseaux sociaux, du haut débit et de la téléphonie mobile.
Cette intention du gouvernement peut être louable si l’on admet que c’est pour la bonne cause de la protection des enfants. Néanmoins, certains se demandent comment ce blocage peut être implémenté. La secrétaire d’État parlait de filtrage, mais la plupart des sites ne sont pas basés en France. Certains estimaient que vouloir bloquer un contenu aussi conséquent sur internet est un combat perdu d’avance, c’est un peu comme le combat contre le piratage, en fermant une plateforme, dix font aussitôt leur apparition.
Mais le gouvernement ne s'est pas découragé pour autant.
Vérification de l'âge, la perspective de la CNIL
Marie-Laure Denis a répondu au Figaro, évoquant plusieurs mesures qui peuvent être prises.
D'abord, un contrôle par vérification de la carte bancaire, ce qui permettrait de valider l'âge du porteur. Sur la question de la carte bancaire, le défenseur de la vie privée s’est dit favorable à « une transaction à zéro euro », qui conditionnerait l’accès aux plateformes X à la présentation d’une carte bancaire en cours de validité. Reste que la solution, en plus d’ouvrir la voie aux arnaques en ligne, n’est pas la plus fiable : il suffit simplement pour un mineur d’emprunter le moyen de paiement de ses parents, ou de posséder sa propre carte de retrait.
Autre possibilité évoquée, plus inattendue : un contrôle de l'âge du visiteur par analyse faciale. En d'autres termes, à l'aide de sa webcam, l'internaute montrerait qu'il est bien majeur avant de se voir accorder l'accès au site porno, ses traits étant analysés par une intelligence artificielle afin d'estimer son âge.
Pourtant soucieuse de la vie privée, la CNIL ne serait pas opposée à cette technique de vérification, à condition que toutes les garanties soient prises quant aux données personnelles utilisées (ici, la photo). En revanche, elle n'apporte pas de réponse concernant d'éventuels ratés du système, entre faux positifs et faux négatifs, qui pourraient créer des dangers et discriminations.
Concrètement, un internaute accédant à un site pornographique serait invité à activer la caméra à selfie de son smartphone ou la webcam de son ordinateur, pour se filmer pendant quelques secondes, tandis qu’une intelligence artificielle serait chargée d’estimer son âge. Un dispositif qui existe déjà pour certaines plateformes, comme Facebook.
La patronne de la CNIL a précisé auprès de nos confrères du Figaro qu'un système d'analyse faciale n'est pas un dispositif de reconnaissance, sachant qu'il ne saurait être question d'identifier l'internaute.
[SPOILER]
Le système du double anonymat
Plusieurs pistes sont donc envisagées pour permettre aux sites porno de vérifier l’âge des internautes.
Le principe du double anonymat implique que le prestataire certifiant la majorité d’un internaute ne sache pas quel usage est fait de l’attestation, et que le site X ne sache pas qui a publié le document et quelle est l’identité de l’utilisateur.
À cet effet, une application mobile permettant de certifier sa majorité auprès des sites partenaires tout en restant anonyme pourrait être mise sur pieds. La Cnil l'illustre d'ailleurs par une infographie. Elle servira à transmettre les données dans les deux sens sans dévoiler d’informations personnelles. Le service fournira la preuve de l’âge, mais ne saura pas pour quel site web elle va être utilisée. De son côté, le site porno recevra l’attestation de majorité sans découvrir l’identité de l’internaute. L’application est attendue pour septembre 2023, mais un premier test va avoir lieu au mois de mars.
Depuis le mois de mai 2022, le gouvernement travaille sur le projet d’une application mobile visant à attester sa majorité sans dévoiler son identité au site pornographique que l’on souhaite visiter.
Le principe est simple :
Une personne souhaite consulter un service ou un site en ligne dont l'accès est soumis à une limite d'âge. Avant de lui donner l'accès, le service lui fournit un document à faire signer par un tiers qui connait son âge de manière certaine. Ce document n'indique pas le service qui l'a émis. La personne choisit un tiers parmi les prestataires listés dans l’application, par exemple sa banque, son fournisseur d'énergie, son opérateur, etc.
La personne fournit le document au tiers qui la signe si elle a au moins l'âge requis et le lui retourne sans savoir pour quelle raison ce document va être utilisé. La personne revient sur le premier service et lui fournit le document signé. Le service vérifie que celui-ci correspond au document qu'il avait délivré et que la signature est valide. Le service ne sait rien sur la personne à part qu'elle a au moins l'âge requis ni sur l'organisme qui a validé le document.
Sa majorité étant confirmée, l’internaute pourra accéder au site web.
Après un test en mars 2023, cette application pourrait être lancée en septembre 2023 et deviendra obligatoire pour se rendre sur un site porno. Par la suite, ce système pourrait aussi être étendu à d’autres services pour adultes comme les jeux d’argent ou la vente d’alcool. Ceci évitera aussi que le prestataire puisse compter le nombre de fois que l’internaute se rend sur un site porno…
Bien qu'ingénieux, ce système comporte des risques inexorables en cas de fuite de données accidentelle, de piratage ou de dysfonctionnement.
Source : entretien avec Marie-Laure Denis, CNIL (1, 2)
Et vous ?
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Nym4xMembre avertiCes gens sont fous : bientôt tu n’auras plus le droit de rien faire sans être filmé, enregistré et analysé par des algorithmes. La dictature numérique que les petits nazillons en herbe se font un plaisir d’imposer...le 01/03/2023 à 15:23
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kain_tnExpert éminentLa France veut sans doute juste instaurer un contrôle de tout Internet. Le porno n'est qu'une excuse.
Avoir des gens qui s'authentifient tout en étant identifiés (pas d'anonymat, donc) auprès d'un service centralisé, c'est certainement beaucoup moins cher que de forcer tous les FAI à faire du DPI.
Il y a bien une différence entre de l'analyse d'image et de la reconnaissance faciale (biométrie), mais comment t'assurer que c'est bien l'un et non l'autre qui est appliqué?le 01/03/2023 à 18:31 -
virginiehMembre expérimentéSurtout que dès le premier coup d’œil aux faits divers on se rends très vite compte que c'est exactement l'inverse, ce sont souvent des LGBT qui se font agresser par des gens qui ne les aiment pas.le 15/01/2024 à 8:31
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totozorMembre expertJ'ai envie d'insister un peu sur ce raisonnementQuestion n°1 : quel est le rapport entre les codes de pornographie l'objet du sondage?
Question n°2 : quel est le rapport entre le "constat" et la solution?
question n°3 : l'interdire est inutile? alors pourquoi l'interdire?
question n°4 : si on interdit ce qui fait des inégalités sociales pourquoi ne pas interdire l'argent?
Question n°5 : Les flics doivent ils prendre en charge tout ce que l'éducation nationale est incapable de prendre en charge?
Si c'est le cas, j'ai hate d'avoir un flic faire les cours d'éducation sexuelle, c'était déjà compliqué avec une prof e SVT.
Si c'est le cas, il faudrait commencer par former les flics parce qu'ils ont visiblement des problèmes d'accueil pour les victimes de violence sexuelles.
La catégorie BDSM serait assurée par les forces de l'ordre, tout concordele 03/03/2023 à 14:16 -
Christian_BMembre éclairé@Ryu2000
le lobby LGBT pourrait tuer des gens si il avait accès à l'identité des gens qu'ils n'aiment pas.le 14/01/2024 à 2:02 -
Christian_BMembre éclairéAller chercher un cas isolé aux Etats-Unis, pays très violent où les actes de folie meurtrière sont malheureusement fréquents, n'invalide en rien ce qui était dit avant. C'est une manipulation évidente. Si un fou était, mettons breton et/ou boulanger ou ce que tu voudras, est-ce que cela permettrait de conclure à la violence des bretons ou des boulangers ?
C'est la fréquence des actes de violence (surtout quand on connaît les discours qui favorisent ces actes) qui est significative.
De plus les Etats-Unis ne sont heureusement pas une référence qui vaut ici.
Quand à cette polémique concernant un tag, elle me paraît sans grand intérêt ni signification.
En cherchant un peu, on pourrait sans doute trouver des milliers (voire des millions ?) de petites polémiques sans grande portée et chacun pourrait "faire son marché" pour illustrer (sinon justifier) à peu près n'importe quel point de vue.
Ceci dit, cette question soulevée par ton exemple incongru est parasitaire par rapport au sujet initial.
Il ne manquerait pas d'exemples plus réels et sérieux pour illustrer "l'omnisurveillance" comme dirait Foucault et ses dangers ou désagréments, notamment tous les gros acteurs d'internet, les services secrets (en tête desquels la NSA), l'utilisation par des dictatures de logiciels (y compris français) pour traquer les opposants et j'en oublie.le 17/01/2024 à 12:11 -
seedbarrettMembre éclairéAucune de ces solutions n'est bonne, c'est incroyable de se dire que ces études ont du couter des millions pour qu'au final un jpg imprimé sur une feuille suffira pour biaiser ces IA. Par contre pour la personne majeure ça va être bien utile de pouvoir le tracer, et de faire de la bonne pub ciblée en fonction de ce qu'il regarde pour se décrypter le Hugo.
Et je parle même pas de la carte bancaire qui est une porte ouverte à des arnaques par milliers de faux sites X. Ni le papier signé par son pote, qui est aussi ridicule que le certificat covid à remplir avant de sortir de chez sois.
J'ai bien une solution, mais elle ne va pas plaire à tout le monde, ça s'appelle l'éducation et le rôle des parents. On peut déjà très facilement mettre des contrôle parentaux sur les appareil, et quand les enfants auront trouvé comment le contourner, et bien au moins ils auront appris quelque chose qui leur sera utile plus tard.
De toute façon, à la fin ça va se finir à coup de VPN et tout le monde aura perdu.le 22/02/2024 à 16:28 -
Mat.MExpert éminent sénioren fait c'est faire du neuf avec du vieux.
Vous vous souvenez d'HADOPI ? lien ici
En Suisse ou en Belgique vous n'avez certainement pas connu ça...
après une mesure gouvernementale par ci une autre par-là c'est l'Etat qui dépense sans compter pour une efficacité TRES discutable faut pas s'étonner si le déficit public est élevé en Francele 01/03/2023 à 18:51 -
marsupialExpert éminentNous nous trouvons loin de l'esprit de mai 68 et du flower power. De plus, vouloir l'étendre à d'autres plateformes par scan du passeport que je n'ai pas et selfie, je n'ai pas de webcam ni de micro sur mon PC, reste disproportionné en atteinte aux libertés par rapport au résultat à atteindre. J'espère que les forums comme dvp resteront loin de cette mesure qui va à l'encontre du RGPD. Les gouvernements ne savent plus comment mettre la main sur internet et nous fliquer. Tous les prétextes sont bons. Et que vont faire les sites des scans de passeport et des selfies ? Je tiens à mon pseudonymat.le 08/01/2024 à 13:12
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totozorMembre expertL'anonymat garanti (ou donne l'impression de garantir) la liberté d'expression.
Et dans certains pays une forme d'opposition se réjoui de cette garantie.
Plusieurs groupes de paroles assurent aussi une forme d'anonymat pour faciliter l'expression des gens,
le plus connu est probablement les alcooliques anonymes
mais je connais une personne qui est sortie de l'héroïne grâce à ce genre de groupe (en ligne)
ou un ami de la famille qui a pu parler librement de la volonté de son ado de transitionner, de ses doutes etc... (l'anonymat lui a permis autant d'exprimer des pensées dont il avait honte sans peur d'être jugé, que d'être sur que son histoire ne s'ébruite pas dans sa petite localité plus tôt que nécessaire).
L'anonymat en ligne a au moins autant d'intérêts que de désavantages.
Et l'anonymat doit pouvoir être un choix, l'interdire empêche tout choix.
Je ne comprend pas les arguments en sa défaveur dans une société où nos règlementations luttent plus ou moins efficacement pour que des entreprises vendent nos données sans notre aval ou même notre information.le 12/01/2024 à 16:27