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Permis de conduire, adresses IP, photos : découvrez comment TikTok partage les données de ses utilisateurs,
Ces données circuleraient sans aucune restriction sur un outil de communication interne

Le , par Bill Fassinou

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9  0 
TikTok fait de nouveau l'objet d'un rapport accablant concernant la manière dont il traite les données personnelles de ses utilisateurs et l'accès du personnel basé en Chine sur ces informations. Le rapport souligne notamment qu'au cours de dernières années, les employés de TikTok ont régulièrement partagé certaines informations privées des utilisateurs par le biais d'un service interne de messagerie appelé Lark. Ces informations auraient été accessibles à des milliers d'employés de ByteDance, la société mère de TikTok, dont beaucoup se trouvaient en Chine. Ces données comprennent des permis de conduire, numéros de téléphone, photos, adresses IP, etc.

TikTok est devenu une préoccupation majeure pour de nombreux régulateurs étatiques dans le monde depuis que les rapports critiques sur sa gestion des données personnelles d'utilisateurs ont commencé par apparaître. Craignant que Pékin puisse accéder à ces données, plusieurs pays et États ont déjà interdit TikTok sur les appareils fournis par le gouvernement. Outre les accusations d'"opérations d'influence" délibérées, TikTok a également été critiqué pour ne pas avoir protégé les enfants contre l'addiction à son application, les défis viraux dangereux et la désinformation. Le régulateur français a qualifié la modération sur TikTok de totalement médiocre.

Mercredi, le New York Times (NYT) a publié un nouveau rapport critique sur la manipulation des données personnelles d'utilisateurs par les employés de TikTok, et plus largement de ByteDance. Le rapport indique que dans le cadre de la gestion des plaintes des utilisateurs, les employés de TikTok ont parfois publié leurs informations personnelles sur une application interne de messagerie appelée Lark et semblable à Slack. Les données partagées par le biais de cet outil interne de communication auraient été à de nombreuses reprises accessibles à des milliers d'employés de ByteDance, la société mère de TikTok, dont beaucoup se trouvaient en Chine.


Par exemple, en août 2021, TikTok a reçu une plainte d'une utilisatrice britannique, qui a signalé qu'un homme s'était "exposé et avait joué avec lui-même" lors d'une diffusion en direct (livestream) qu'elle hébergeait sur l'application. L'utilisatrice a également décrit les abus qu'elle avait subis par le passé. Pour répondre à la plainte, les employés de TikTok auraient partagé l'incident sur l'application interne de messagerie Lark. Les données personnelles de la Britannique - notamment sa photo, son pays de résidence, son adresse IP, son appareil et ses identifiants - ont également été publiées sur la plateforme. Une pratique pour le moins étrange.

En outre, en juin 2019, un employé de TikTok a partagé sur Lark une image du permis de conduire d'une femme du Massachusetts. La femme avait envoyé l'image à TikTok pour vérifier son identité. L'image - qui comprenait son adresse, sa date de naissance, sa photo et son numéro de permis de conduire - a été publiée dans un groupe interne de Lark comptant plus de 1 100 personnes qui s'occupaient de l'interdiction et de la suppression des comptes. Le permis de conduire, ainsi que les passeports et les cartes d'identité de personnes originaires de pays tels que l'Australie et l'Arabie saoudite, était accessible sur Lark depuis l'année dernière.

Le rapport souligne que ces informations n'étaient qu'une partie des données des utilisateurs de TikTok partagées sur Lark, qui est utilisée chaque jour par des milliers d'employés de ByteDance. Selon les documents obtenus par le Times, les permis de conduire d'utilisateurs américains étaient également accessibles sur la plateforme, de même que le contenu potentiellement illégal de certains utilisateurs, comme des documents relatifs à des abus sexuels sur des enfants. Dans de nombreux cas, ces informations étaient disponibles dans des "groupes" de Lark - essentiellement des salons de discussion d'employés - comptant des milliers de membres.

Selon des rapports internes et quatre employés actuels et anciens, la profusion de données d'utilisateurs sur Lark a alarmé certains employés de TikTok, d'autant plus que les employés de ByteDance, en Chine et ailleurs, pouvaient facilement voir le matériel. Depuis au moins juillet 2021, plusieurs employés chargés de la sécurité ont averti les dirigeants de ByteDance et de TikTok des risques liés à cette pratique, mais ils ont été ignorés. Un employé de TikTok aurait alors demandé dans un rapport interne en juillet dernier s'il était normal que des employés basés à Pékin soient propriétaires de groupes contenant des données secrètes d'utilisateurs.

Un porte-parole de TikTok a déclaré que les preuves examinées étaient "datées" et que la plateforme de médias sociaux disposait maintenant d'un processus plus sûr pour signaler les documents sensibles. Il n'a pas répondu à la question du journal de savoir si les données de Lark étaient stockées en Chine. Les rapports internes et les communications de Lark semblent contredire les récents propos du PDG de TikTok, Shou Zi Chew, selon lesquels les données privées des Américains ne seraient conservées que sur des serveurs situés aux États-Unis - un sentiment qu'il a réitéré lors d'une audition houleuse de cinq heures devant le Congrès en mars.

Chew semblait en effet minimiser l'accès de ses employés basés en Chine aux données des utilisateurs américains. Lors de l'audition, Chew a déclaré que ces données étaient principalement utilisées par des ingénieurs en Chine à des "fins professionnelles" et que TikTok disposait de "protocoles d'accès aux données rigoureux" pour protéger les utilisateurs. Il a ajouté qu'une grande partie des informations sur les utilisateurs auxquelles les ingénieurs ont eu accès étaient déjà publiques. Mais des employés actuels et anciens ont déclaré que les données de Lark provenant de TikTok ont été stockées sur des serveurs en Chine à la fin de l'année dernière.

Les documents vus par le Times comprennent des dizaines de captures d'écran de rapports, de messages de chat et de commentaires d'employés sur Lark, ainsi que des vidéos et des enregistrements audio de communications internes, couvrant la période de 2019 à 2022. Le porte-parole de TikTok a déclaré que TikTok était en train de supprimer les données des utilisateurs américains collectées avant juin 2022 - date à laquelle elle a modifié la manière dont elle traitait les informations relatives aux utilisateurs américains et a commencé à envoyer ces données vers des serveurs américains appartenant à un tiers plutôt qu'à TikTok ou ByteDance.

ByteDance a lancé Lark en 2017. Cet outil, qui a un équivalent uniquement chinois connu sous le nom de Feishu, est utilisé par toutes les filiales de ByteDance dans le monde, y compris TikTok et ses 7 000 employés américains. L'application de communication Lark comprend une plateforme de chat, des fonctions de vidéoconférence, de gestion des tâches et de collaboration documentaire. Lorsque Chew a été interrogé sur Lark lors de l'audition de mars, il a déclaré qu'il s'agissait de "n'importe quel autre outil de messagerie instantanée" pour les entreprises et l'a comparé à Slack. Lark a été utilisé pour gérer les problèmes des comptes TikTok individuels.

Alex Stamos, directeur de l'Observatoire d'Internet de l'université de Stanford et ancien responsable de la sécurité des informations de Facebook, a déclaré que la sécurisation des informations des utilisateurs est le projet technique le plus difficile pour l'équipe de sécurité d'une entreprise de médias sociaux. « Les problèmes de TikTok sont aggravés par la propriété de ByteDance. Lark montre que tous les processus d'arrière-plan sont supervisés par ByteDance », a ajouté Stamos. Selon le rapport, une conversation d'octobre 2019 a montré que les employés utilisaient également Lark pour signaler les contenus d'abus sexuels sur des enfants.

Haurek Alex, le porte-parole de TikTok, a déclaré que les employés avaient reçu pour instruction de ne jamais partager de tels contenus et de les signaler à une équipe interne spécialisée dans la sécurité des enfants. Parmi les employés inquiets, un ingénieur senior de sécurité de TikTok a également déclaré à l'automne dernier qu'il pourrait y avoir des milliers de groupes Lark qui manipulent mal les données des utilisateurs. Dans un enregistrement cité dans le rapport, l'ingénieur aurait déclaré que TikTok devait transférer les données hors de Chine et diriger Lark depuis Singapour. TikTok possède en effet un siège à Singapour et un autre à Los Angeles.

Haurek a qualifié les commentaires de l'ingénieur d'"inexacts" et a déclaré que TikTok avait examiné les cas où les groupes Lark étaient susceptibles de mal traiter les données des utilisateurs et avait pris des mesures pour y remédier. Il a ajouté que l'entreprise avait mis en place un nouveau processus de traitement des contenus sensibles et qu'elle avait fixé de nouvelles limites à la taille des groupes Lark. Les coupes effectuées dans la division de TikTok chargée de la protection de la vie privée font craindre à certains employés un ralentissement ou une mise à l'écart des projets relatifs à la protection de la vie privée et à la sécurité à un moment critique.

Cependant, Haurek a déclaré que TikTok disposait de plusieurs équipes travaillant sur la protection de la vie privée et la sécurité (dont plus de 1 500 personnes au sein de son équipe américaine chargée de la sécurité des données) et qu'elle avait dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour mettre en œuvre le Projet Texas. En bref, le projet Texas est une initiative sans précédent visant à faire en sorte que chaque Américain sur TikTok se sente en sécurité - avec la certitude que ses données sont sécurisées, stockées et traitées aux États-Unis. Toutefois, TikTok, ainsi que son propriétaire ByteDance, n'a pas précisé quand le projet Texas serait achevé.

Les documents des utilisateurs sur Lark soulèvent des questions sur les pratiques de TikTok en matière de données et de protection de la vie privée et montrent à quel point l'entreprise est liée à ByteDance, alors que l'application fait l'objet d'un examen de plus en plus minutieux en raison de ses risques en matière de sécurité et de ses liens avec la Chine. La semaine dernière, le gouverneur du Montana a signé un projet de loi interdisant TikTok dans l'État à compter du 1er janvier 2024. TikTok, qui a porté plainte contre le Montana, a également été interdit dans les universités et les agences gouvernementales aux États-Unis, ainsi que dans l'armée.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des révélations sur le partage de données au sein de TikTok ?
Pensez-vous que l'application devrait être interdite en France en raison de ces agissements ?
Selon vous, quels sont les risques que pose le comportement des employés de ByteDance et de TikTok ?

Voir aussi

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 16:37
Tous le monde est d'accord pour dire que ce que le Hamas a fait, à savoir assassiner et pris en otage des civils, est totalement répréhensible, mais enfin il faut quand même se rappeler le contexte historique : La Palestine à été envahie, les palestiniens ont été expulsés, cantonné dans un Ghetto, à savoir la bande de Gaza, et Israël en fait occupe illégalement la Palestine. Pire encore les Palestiniens ultra pauvres de la bande de Gaza servent d'esclaves aux ultra riches israéliens, donc dans un état d'apartheid. La lois Israélienne interdit par exemple les mariages mixes entre Palestiniens et Israéliens, dans quel pays on voie encore une chose pareille ? nulle part. Pourquoi l'apartheid en Afrique du sud c'était mal et cela a été éradiqué, mais qu'en Israël c'est normal ?

De toute façon c'est à se demander si toute cette histoire ne profite pas en réalité à Israël, ca leur permet d'atomiser la bande de gaza, ils en rêvaient depuis des années, c'est fait. Donc suppression de la bande de Gaza à l'ouest, et colonisation larvée de la cis Jordanie à l'est, donc au final occupation totale de la Palestine par Israël, et ce en violation totale des lois internationales, et donc pour Israël : "un bon palestinien est soit un palestinien mort, soit au pire un esclave juste bon à ramasser leurs poubelles".



L’apartheid israélien envers le peuple palestinien

Cette année marque le 74e anniversaire de l’expulsion et du déplacement de masse de plus de 700 000 Palestinien·ne·s de leurs domiciles, villages et villes pendant le conflit qui a mené à la création d’Israël en 1948. Depuis, cet épisode connu sous le nom arabe de nakba (catastrophe) par les Palestinien·ne·s est gravé dans la conscience collective palestinienne comme l’histoire d’une dépossession incessante.

Soixante-quatorze ans après leur expulsion, les souffrances et le déplacement restent le quotidien des réfugié·e·s palestiniens. Au titre du droit international, les Palestinien·ne·s qui ont fui ou ont été expulsés de leur domicile sur le territoire qui est devenu Israël ont le droit au retour. Cependant, ils n’ont pratiquement aucun espoir d’être autorisés à regagner leurs maisons, beaucoup ayant été détruites par Israël, ou les villages et villes d’où ils viennent. Israël n’a jamais reconnu leurs droits.

Priver les Palestinien·ne·s d’un domicile est au cœur de l’apartheid qu’Israël leur impose. La dépossession des Palestinien·ne·s n’a pas cessé et la nakba est devenue emblématique de l’oppression dont cette population est victime chaque jour depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, plus de 5,6 millions de Palestinien·ne·s sont réfugié·e·s et sont privés de leur droit au retour. Au moins 150 000 autres sont exposés à un risque réel de perdre leur domicile à cause de la pratique israélienne violente de démolition de maisons et d’expulsions forcées.

C’est un apartheid.

La nouvelle enquête d’Amnesty International montre qu’Israël impose un régime d’oppression et de domination aux Palestinien·ne·s dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international.

Les lois, politiques et pratiques destinées à maintenir un système cruel de contrôle sur la population palestinienne ont abouti à une fragmentation géographique et politique des Palestinien·ne·s, souvent paupérisés et vivant constamment dans la peur et l’insécurité.

QU’EST-CE QUE L’APARTHEID ?

L’apartheid est une violation du droit public international, une grave violation des droits humains garantis par le droit international, ainsi qu’un crime contre l’humanité en vertu du droit pénal international.

Le terme « apartheid », à l’origine, a été utilisé pour désigner le régime politique de l’Afrique du Sud à l’époque où celle-ci imposait explicitement la ségrégation raciale, ainsi que la domination et l’oppression d’un groupe racial par un autre. Il a par la suite été adopté par la communauté internationale pour condamner et réprimer pénalement de tels systèmes et pratiques, où qu’ils existent dans le monde.

Le crime contre l’humanité qu’est le crime d’apartheid selon la Convention sur l’apartheid, le Statut de Rome et le droit international coutumier est constitué lorsque des actes inhumains (essentiellement de graves violations des droits humains) sont « commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial […], dans l’intention de maintenir ce régime. »

En d’autres termes, l’apartheid est un régime dans lequel un traitement discriminatoire prolongé et cruel est infligé par un « groupe racial » d’êtres humains à un autre dans le but de contrôler ce second groupe.

Amnesty International a créé un cours gratuit de 90 minutes intitulé “Deconstructing Israel’s Apartheid against Palestinians”. Pour en savoir plus sur le crime d’apartheid en droit international, sur les formes que prend l’apartheid en Israël et dans les TPO et sur la façon dont il affecte la vie des Palestinien·ne·s, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’Académie des droits humains d’Amnesty International.

POURQUOI AMNESTY INTERNATIONAL FAIT-ELLE CAMPAGNE CONTRE L’APARTHEID ?

Je ne sais pas pourquoi le monde entier voit ce qui se passe et laisse Israël agir en toute impunité. Il est temps que le monde cesse de traiter Israël en enfant gâté.

Nabil el Kurd, un des habitants menacés d’expulsion forcée dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est
L’apartheid est inacceptable, où que ce soit dans le monde. Alors pourquoi le monde a-t-il accepté l’apartheid envers le peuple palestinien ?

Les droits humains ont longtemps été relégués à un rang secondaire par la communauté internationale, face au combat mené et aux souffrances subies par la population palestinienne depuis des dizaines d’années. Les Palestiniens et Palestiniennes confrontés à la brutalité de la répression israélienne réclament depuis plus de 20 ans que le régime israélien soit considéré comme une forme d’apartheid. Au fil du temps, une reconnaissance internationale plus large du traitement réservé par Israël aux Palestinien·ne·s comme un apartheid a vu le jour.

Pourtant, les États qui avaient la responsabilité et le pouvoir d’agir se sont refusés à prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à rendre compte de ses agissements. Ils ont préféré se cacher derrière un processus de paix moribond, au détriment des droits humains et de l’obligation de rendre des comptes. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a aucun progrès vers une solution juste et la situation des droits humains s’aggrave pour les Palestinien·ne·s.

Amnesty International appelle Israël à mettre fin au fait internationalement illicite et au crime international que constitue cet apartheid, en abolissant les mesures de fragmentation, de ségrégation, de discrimination et de privation qui visent actuellement la population palestinienne.

FRAGMENTATION EN DOMAINES DE CONTRÔLE

Lors de sa création en tant qu’État juif en 1948, Israël a expulsé des centaines de milliers de Palestinien·ne·s et détruit des centaines de villages palestiniens, de façon assimilable à un nettoyage ethnique.

Depuis lors, les gouvernements successifs ont élaboré des lois et des politiques destinées à poursuivre la fragmentation de la population palestinienne. Les Palestinien·ne·s sont confinés dans des enclaves en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans les camps de personnes réfugiées, où ils sont soumis à des régimes juridiques et administratifs différents. Ces pratiques ont eu pour effet de saper les liens familiaux, sociaux et politiques entre les communautés palestiniennes et d’étouffer la contestation persistante du régime d’apartheid ; elles permettent également de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de maintenir une majorité démographique juive.

Des millions de personnes réfugiées palestiniennes sont toujours déplacées et isolées physiquement des Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO, Israël continuant à leur dénier le droit de retourner dans leurs logements, villes et villages.

DÉPOSSESSION DE TERRES ET DE BIENS

Depuis 1948, Israël procède à des saisies massives et cruelles de terrains pour déposséder les Palestinien·ne·s de leurs terres et de leurs logements. Bien que les Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO soient soumis à des régimes juridiques et administratifs différents, Israël a utilisé des mesures similaires d’expropriation de terres dans toutes les régions – ainsi, depuis 1948, Israël a procédé à des expropriations de terrains dans des zones d’importance stratégique où vivaient d’importantes populations palestiniennes comme la Galilée et le Néguev/Naqab, et a recouru à des mesures identiques dans les TPO après l’occupation militaire israélienne en 1967. Afin de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de limiter le plus possible la présence palestinienne, Israël a confiné les Palestinien·ne·s dans des enclaves séparées, à forte densité de population. Dans le même temps, les politiques israéliennes ont permis que l’attribution de terres appartenant à l’État soit faite de manière discriminatoire, au profit quasiment exclusif de la population juive israélienne, tant en Israël que dans les TPO.

SÉGRÉGATION ET CONTRÔLE

Les gouvernements israéliens successifs ont poursuivi une stratégie consistant à établir leur domination par le biais de lois et de politiques discriminatoires qui isolent les Palestinien·ne·s dans des enclaves, sur la base de leur statut juridique et de questions de résidence.

Israël dénie aux citoyen·ne·s palestiniens leurs droits à l’égalité de nationalité et de statut, tandis que les Palestinien·ne·s des TPO subissent de sévères restrictions de leur liberté de mouvement. Israël restreint également le droit des Palestinien·ne·s au regroupement familial de manière profondément discriminatoire : ainsi, les Palestinien·ne·s des TPO ne peuvent obtenir le droit de résidence ou la citoyenneté par le mariage, contrairement aux membres de la population juive israélienne.

Israël impose également de sévères limitations aux droits civils et politiques des Palestinien·ne·s, pour éliminer la contestation et faire perdurer son système d’oppression et de domination. Par exemple, des millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie restent soumis au régime militaire israélien et aux ordonnances militaires draconiennes adoptées depuis 1967.

PRIVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

En raison de ces mesures, les Palestinien·ne·s, un peu partout en Israël et dans les TPO, se sont retrouvés marginalisés, paupérisés et défavorisés sur le plan économique.

Des décennies d’attribution discriminatoire des ressources par les autorités israéliennes, au profit de la population juive israélienne en Israël et des colons israéliens dans les TPO, aggravent ces inégalités. Ainsi, des millions de Palestinien·ne·s en Israël et à Jérusalem-Est vivent dans des zones à forte densité de population, qui sont généralement sous-développées et manquent de services essentiels adéquats, notamment en ce qui concerne le ramassage des ordures, l’électricité, les transports en commun et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Les Palestinien·ne·s de toutes les zones sous contrôle israélien ont moins de possibilités pour gagner leur vie et exercer une activité commerciale que les membres de la population juive israélienne. Ils subissent des restrictions discriminatoires sur l’accès aux terres cultivables, à l’eau, au gaz et au pétrole, entre autres ressources naturelles, et sur l’utilisation de ces ressources, ainsi que des restrictions sur l’accès à la santé, à l’éducation et aux services de base.

De plus, les autorités israéliennes ont accaparé la majeure partie des ressources naturelles des Palestinien·ne·s dans les TPO au profit de la population juive en Israël et dans les colonies de peuplement illégales.

PRIVATIONS DE LOGEMENT : DÉMOLITIONS ET EXPULSIONS FORCÉES

Les Palestinien·ne·s sont systématiquement soumis à des démolitions de logements et à des expulsions forcées, et vivent constamment dans la peur de perdre leur foyer.

Depuis plus de 73 ans, Israël déplace de force des communautés palestiniennes entières. Les démolitions ont touché des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, provoquant des traumatismes et des souffrances terribles. Plus de 6 millions de Palestinien·ne·s sont toujours réfugiés et vivent pour une grande majorité dans des camps de réfugiés, y compris en dehors d’Israël et des TPO. Plus de 100 000 Palestinien·ne·s dans les TPO et 68 000 autres en Israël risquent à tout moment de perdre leur logement, beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.

Les Palestinien·ne·s sont dans une situation sans issue. Pour bâtir une habitation ou ne serait-ce que pour monter une tente, ils doivent demander un permis de construire aux autorités israéliennes. Cependant, contrairement aux membres de la population juive israélienne qui déposent une même demande, ils n’obtiennent ces permis que rarement. De nombreux Palestinien·ne·s sont obligés de construire sans permis. Israël démolit ensuite ces habitations palestiniennes au motif qu’elles ont été construites « illégalement ». Israël utilise ces politiques discriminatoires de planification et de découpage en zones pour créer des conditions de vie insupportables pour les Palestinien·ne·s et les forcer à quitter leur logement, ce qui permet ensuite l’extension des colonies juives.

Mohammed Al Rajabi, un habitant d’Al Bustan, à Silwan, dont la maison a été détruite par les autorités israéliennes le 23 juin 2020 pour « construction illégale », a expliqué à Amnesty International l’impact dévastateur de cette démolition sur sa famille :

C’est extrêmement dur à accepter. C’est difficile à exprimer […] et j’ai eu le sentiment que c’était plus éprouvant encore pour mes enfants que pour nous. Ils étaient vraiment contents que nous ayons cette nouvelle maison. Je vais garder les photos prises ce jour-là et les montrer à mes enfants quand ils seront grands, pour qu’ils n’oublient pas ce qui nous est arrivé. Je leur dirai : « Vous voyez le genre de souvenirs que je dois vous transmettre ? » Ce que je voulais, c’est qu’ils aient une maison familiale agréable, près de ceux qu’ils aiment et des membres de leur famille. Maintenant, je transmets la mémoire de la destruction de leur première maison d’enfance.

DES AMOURS FRAGMENTÉES : LA SÉPARATION DES FAMILLES PALESTINIENNES

Israël a adopté des lois et des politiques discriminatoires qui perturbent la vie familiale des Palestinien·ne·s. Depuis 2002, Israël a opté pour une politique qui interdit aux Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza d’obtenir un statut en Israël ou à Jérusalem-Est par le mariage, empêchant ainsi le regroupement familial.

Israël utilise depuis longtemps des lois et des politiques discriminatoires pour séparer les Palestinien·ne·s de leur famille. Ainsi, les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent obtenir par le mariage un statut légal en Israël ou à Jérusalem-Est occupée ; leur droit au regroupement familial leur est donc dénié. Cette politique oblige des milliers de Palestinien·ne·s à vivre séparés de leurs proches ; d’autres sont contraints de partir à l’étranger, ou vivent en permanence dans la crainte d’une arrestation, d’une expulsion ou d’un renvoi forcé.

Ces mesures ciblent explicitement les Palestinien·ne·s, et non les membres de la population juive israélienne, et sont principalement motivées par des considérations démographiques visant à limiter le plus possible la présence palestinienne à l’intérieur d’Israël et dans les TPO.

Sumaia est née et a grandi à Lod, dans le centre d’Israël. Elle s’est mariée en 1998 et son époux, originaire de la bande de Gaza, est venu la rejoindre à Lod. En 2000, Sumaia et son mari ont entamé une procédure de demande de regroupement familial, pour pouvoir vivre ensemble en toute légalité. La procédure a duré 18 années, pendant lesquelles le couple a vécu dans la peur et l’anxiété. Sumaia a dit à Amnesty International :

Les autorités contrôlent le moindre détail de nos vies ; elles sont dans notre chambre, dans nos maisons. Un des pires moments, c’était quand elles ont arrêté mon mari en 2004, pendant que je donnais naissance à une de mes filles […] elles l’ont arrêté alors que j’étais dans la salle d’accouchement !

SOUS LE SIEGE

Des grenades lacrymogènes sont lancées par les forces israéliennes lors d’une manifestation palestinienne le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 22 juin 2018.
Ces 14 dernières années, plus de 2 millions de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont vécu sous le blocus illégal d’Israël. Venant s’ajouter à quatre offensives militaires majeures, le blocus a eu des conséquences terribles pour la population de la bande de Gaza.

Le blocus est une forme de punition collective. Il oblige la population de la bande de Gaza – majoritairement composée de personnes réfugiées ayant fui en 1948 et de leurs descendant·e·s – à vivre dans des conditions de plus en plus difficiles. Il y a de graves pénuries de logements, d’eau potable, d’électricité, de médicaments essentiels et de soins médicaux, de nourriture, de matériel pédagogique et de matériaux de construction. En 2020, la bande de Gaza présentait le taux de chômage le plus élevé au monde, et plus de la moitié de sa population vivait sous le seuil de pauvreté.

Le 30 mars 2018, les Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont lancé la Grande marche du retour, une série de manifestations hebdomadaires de grande ampleur le long de la clôture entre de la bande de Gaza et Israël.

Ces personnes revendiquaient leur droit de retourner dans leurs villages et villes d’origine, situés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël, et réclamaient qu’il soit mis fin au blocus israélien de la bande de Gaza. La riposte a été brutale : à la fin de l’année 2019, les forces israéliennes avaient tué 214 membres de la population civile, dont 46 enfants, et en avaient blessé plus de 8 000 autres par des tirs à balles réelles. Au total, 156 personnes blessées ont dû être amputées. Plus de 1 200 personnes ont besoin d’une prise en charge thérapeutique et rééducative longue, complexe et coûteuse, et des dizaines de milliers d’autres d’un soutien psychosocial. Or, la prestation de tels services n’est guère disponible à Gaza.

Le blocus empêche les Palestinien·ne·s d’accéder à des soins de santé adaptés, en particulier à des soins médicaux d’urgence, parfois vitaux, qui sont uniquement disponibles en dehors de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes tardent souvent à délivrer un permis autorisant les malades à sortir de l’enclave, et s’abstiennent même parfois de les délivrer.

Adham Al Hajjar, 36 ans, est journaliste indépendant et vit dans la ville de Gaza. Le 6 avril 2018, alors qu’il couvrait les manifestations de la Grande marche du retour, des tireurs d’élite israéliens postés le long de la clôture entre la bande de Gaza et Israël l’ont pris pour cible. La prise en charge médicale dont il a besoin est indisponible dans la bande de Gaza, en raison de l’indigence des services de santé.

La balle qui a pénétré ma jambe n’a pas fait qu’entrer et sortir. Elle est entrée et a tout arrêté ; elle a mis ma vie à l’arrêt. Tout cela parce qu’un soldat ou une soldate a appuyé sur la gâchette, sans se préoccuper des effets dévastateurs que cela aurait pour moi. Cette personne a-t-elle jamais réfléchi aux conséquences de ses actes ? Je suis comme un mort ambulant, tout dans ma vie s’est figé à partir du moment où cette balle a pénétré ma jambe.

DES PRATIQUES CRIMINELLES

Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestinien·ne·s depuis des décennies. Ces violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, ont été amplement documentées par Amnesty International, entre autres. Commises dans une impunité quasi-totale, elles permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid.

Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique contre la population palestinienne, menée dans le contexte d’un régime israélien institutionnalisé d’oppression systématique et de domination à l’égard des Palestinien·ne·s, et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

DÉMANTELER LE SYSTÈME

Il n’y a pas de place pour l’apartheid dans notre monde. C’est un crime contre l’humanité, et il doit cesser.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid.

Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/11/2023 à 14:58
Je précise pour être juste que ce propos n'est pas du tout de moi mais d'Amnesty International
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Avatar de smarties
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 10:25
Que pensez-vous de l’initiative du Sénat de créer une commission d’enquête sur TikTok ?
C'est un premier pas mais il arrêter d'être gentil et sanctionner plus rapidement car ça va durer et en attendant TikTok a le temps de préparer une défense.

Faut-il s'inquiéter davantage de TikTok que d'un autre réseau social comme Instagram ou YouTube ?
Oui, vu la dépendance que cela crée chez certains et surtout chez les jeunes. Je dirais qu'Instagram devrait être dans une position similaire.

Utilisez-vous TikTok ? Si oui, pour quelles raisons ? Sinon, pourquoi pas ?
Non car Chinois et aucun contenu de qualité sur la plateforme qui m'intéresse à priori (je n'ai même pas cherché à regarder).

Avez-vous confiance en TikTok pour protéger vos données personnelles et respecter la législation française et européenne ?
Non

Craignez-vous que TikTok puisse être utilisé comme un outil de propagande ou d’influence par le régime chinois ?
Oui

Seriez-vous favorable à une suspension de TikTok en France si la commission d’enquête révélait des pratiques illégales ou dangereuses de la part du réseau social ?
Oui
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/08/2023 à 12:35
Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
prémonitoire
Je ne crois pas, il me semble que dès le début ils ont dit "Nous avons un problème avec TikTok, mais si cette application appartenait à une entreprise US, il n'y aurait plus aucun problème".

Le pouvoir US cherche à abrutir sa population, parce que pendant que les gens sont sur Instagram ou YouTube, ils ne sont pas en train de réfléchir à ce que fait le gouvernement.
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Avatar de Prox_13
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 12/03/2024 à 10:02
TikTok, X et Facebook, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. La seule différence est le propriétaire, dans quelles poches vont l'argent, mais le but est bien le même: Rendre ses utilisateurs addicts aux contenus proposés.

Le principal souci de TikTok est le format qu'il propose, qui fait des ravages sur les capacités de concentration/attention.
Le principal souci de X est la bulle politique dans laquelle il enferme ses utilisateurs.
Facebook j'ai arrêté d'y toucher depuis le Covid, pour des raisons évidentes à l'époque.

Franchement ça dégoute de voir que les gens essaient de défendre l'un contre l'autre quand les trois sont aussi merdiques les uns que les autres. On dirait les élections présidentielles
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Avatar de Prox_13
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/06/2023 à 14:46
Franchement, je ne peux pas dire si c'était bien toi qui était ciblé, mais plutôt les gens qui parlaient de liberté d'expression vis-a-vis de TikTok, qui est ironiquement bien plus contrôlé que n'importe quel mode d'expression. (Tout comme les autres réseaux sociaux)

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
C'est toujours facile de répondre de manière détourné, beaucoup plus que d'argumenter...
Oh non c'est très facile d'argumenter quand on a les arguments, c'est même plutôt naturel quand on se sent concerné, d'ailleurs
Par contre c'est usant de se répéter ^^

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
1. Expliquez moi en quoi les outils/entreprise que j'ai cité respectent la vie privée ["Facebook, Twitter, YouTube, Google, Android, Windows, macOS, voire même les chipsets Intel"]
Je ne comprends pas le rapport avec la choucroute, là. Ils ne respectent pas la vie privée, je l'ai déjà dit une petite dizaine de fois sur ce site.

Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
"Que pensez-vous de l'argument selon lequel cette surveillance vise à protéger la sécurité nationale des États-Unis ?"
L'argument n'est pas seulement nul, il est puéril. Je ne comprends même pas comment ce genre de réponse n'est pas déjà condamnée par la communauté internationale.
Ce n'est même pas une excuse, c'est un aveu; Ils avouent espionner dans leurs propres intérêts, en quoi est-ce un argument ? En quoi est-ce une excuse ?
Qu'attends-t-on pour agir ? Depuis combien de temps attendons nous pour ?
Je ne suis pas d'accord avec cette idée circulaire de justifier la malhonnêteté par sa présence ailleurs. Ça me fait penser au fameux "Mais m'sieur, pourquoi moi et pas eux?" qu'on a tous entendu une fois dans une vie.

Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
2. Expliquez moi en quoi risquer 10 000 dollars pour transmettre un fichier APK est normal.
Idem, je n'ai jamais dit que je trouvais ça normal, ni même intelligent de légiférer sur la possession d'un APK.
Je suis d'accord avec le fait que des sanctions doivent être imposées aux Big Techs qui violent la vie privée de leurs utilisateurs. Pas avec la façon que les "législateurs" ont trouvé pour.

Par contre, je ne suis pas d'accord sur le point comme quoi l'interdiction d'un réseau social qui s'est avéré avoir violé plusieurs fois la vie privée de ses utilisateurs est une violation de la liberté d'expression. Que ce soit Facebook, TikTok, YouTube ou autre.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/11/2023 à 15:30
Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
Amnesty International
Ouais d'ailleurs les médias critiquent cette organisation maintenant.

Amnesty International : de l’Ukraine à Israël, enquête sur une dérive idéologique

Attaques terroristes en Israël : la triste dérive d’Amnesty International
L’ONG a beaucoup évolué en quelques années sur son interprétation des exactions commises par le Hamas. Et pas dans le bon sens !
Apparemment cette organisation résiste et ne se soumet pas au chantage.
C'est courageux.

Ou alors ce sont nos médias et nos gouvernements qui ne supportent plus la vérité et qui ne veulent entendre que leur propagande.
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Avatar de Jules34
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 05/12/2023 à 13:48
Mais enfin la France ne censure pas non plus ! Pas plus que la commission européenne et Thierry Breton !!

ILS LUTTENT CONTRE LA DESINFORMATION

j'adore comme tout le monde fait semblant de jouer aux vierges effarouchées. Bien sur que sur Instagram les occidentaux vont croiser plus de post "TIAN AN MEN BOUH LA CHINE" alors que sur Tiktok bin c'est un peu logique du coup il y ai plus de contenu du style "INVASION DU VIETNAM BOUH LES AMERICAINS".

A la fin de la journée il y a un scoop à raconter à tout le monde, ce sont deux empires qui s'affrontent et qui comme chaque empire, vise l'hégémonie globale.

Voila pourquoi il existe de vrai pacifiste, pas juste des va t'en guerre qui veulent rétablir je ne sais quelle pseudo démocratie un fin fond du monde au nom de la démocratie européenne ou américaine, démocratie qui n'a jamais existé que dans la tête du mec qui a vendu le concept à ses compatriotes pour mieux les entuber dix ans plus tard.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/12/2023 à 23:41
Marrant cet article :

https://www.legorafi.fr/2023/03/02/s...toire-chinois/

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Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 08/03/2024 à 22:08
Je n'ai pas testé TikTok. Est-il aussi horrible pour le cerveau qu'on le dit ? Je pense notamment à la vidéo suivante de 8 minutes publiée par Léo Duff l'an dernier :


En général, quand on critique la consommation de certains divertissements ou médias, c'est pour le manque de richesse intellectuelle.
Là, TikTok est carrément présenté comme une drogue qui dépouille ses consommateurs de leurs facultés cognitives.
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