IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Europol a demandé un accès illimité aux données des Européens dans le cadre de la lutte contre les abus sexuels sur les enfants en ligne,
Ce qui fait craindre une surveillance de masse

Le , par Mathis Lucas

20PARTAGES

11  0 
Un récent rapport révèle qu'Europol tente de convaincre les législateurs européens de mettre en place une forme de surveillance de masse des Européens dans le cadre de la lutte contre les abus sexuels sur les enfants en ligne. Selon le rapport, Europol a demandé un accès illimité aux données qui seraient obtenues dans le cadre d'un nouveau système d'analyse proposé pour détecter le matériel d'abus sexuels d'enfants (CSAM) sur les applications de messagerie privée. Cela suggère que pour Europol, les droits et la vie privée des Européens devraient être mis de côté jusqu'à ce que les forces de l'ordre européennes parviennent à mettre un terme aux échanges de CSAM en ligne.

Les autorités européennes tentent d'éradiquer la diffusion du CSAM en ligne et poursuivre les pédocriminels, mais la méthode choisie pour y parvenir est controversée et largement rejetée. L'UE veut analyser les messages privés des internautes prétendument pour déceler "les contenus illégaux" et empêcher la diffusion du CSAM. Et en raison du fait que la grande majorité des services de messagerie privée sont aujourd'hui chiffrés de bout en bout, l'UE veut obliger les fournisseurs de ces services à supprimer ou à affaiblir cette couche de confidentialité et de protection de la vie privée, alléguant qu'elle empêche la lutte contre les pédocriminels en ligne.

Récemment, un procès-verbal publié en vertu de la loi sur la liberté d'information a révélé qu'Europol (l'agence européenne de police criminelle) soutient cette loi et veut en profiter pour infiltrer la vie privée des Européens. Europol a demandé un accès illimité aux données qui seraient recueillies dans le cadre de cette réglementation. La réunion - à laquelle ont participé Catherine de Bolle, directrice exécutive d'Europol, et Monique Pariat, directrice générale de la Commission européenne chargée des migrations et des affaires intérieures - a eu lieu en juillet dernier, quelques semaines après que la Commission a dévoilé son projet de loi controversé.


Lors de cette réunion, a demandé non seulement un accès illimité aux données, mais aurait également demandé qu'aucune limite ne soit fixée quant à l'utilisation de ces données. Le projet d'Europol est considéré comme "une dérive autoritaire préoccupante". Pour rappel, le projet de loi de l'UE, présenté par la commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson, prévoit également la création d'une nouvelle agence européenne, appelé Centre européen pour la prévention et la lutte contre les abus pédosexuels. Il a suscité un débat intense, ses détracteurs estimant qu'il risque d'ouvrir la voie à une surveillance de masse des citoyens de l'UE.

Selon les critiques, il ne s'agit pas seulement des enfants, bien que ce soit l'argument initial d'Europol. L'argument "pour les enfants" tend à court-circuiter l'opposition, en forçant ceux qui s'opposent aux mandats gouvernementaux scandaleux à se "ranger" du côté des pédophiles. Il s'agirait d'un cliché utilisé depuis des décennies pour parvenir à d'autres fins. « Cela fonctionne toujours. Et cela fonctionne encore assez souvent pour qu'Europol ait demandé non seulement l'accès pour combattre CSAM, mais aussi pour utiliser ce même accès pour rechercher des activités criminelles qui n'ont rien à voir avec l'exploitation sexuelle des enfants », a écrit un critique.

L'expression "pas de frontières" est presque une citation directe de la demande d'Europol. En fait, l'agence chargée de l'application de la loi a essentiellement demandé qu'on lui permette d'accéder à tout dans le but de détecter éventuellement d'autres activités criminelles. « Toutes les données sont utiles et doivent être transmises aux forces de l'ordre, il ne doit pas y avoir de filtrage par le Centre [de l'UE], car même une image innocente peut contenir des informations qui pourraient à un moment donné être utiles aux forces de l'ordre », peut-on lire dans le procès-verbal publié. Pour les internautes, notamment européens, il s'agit là d'un véritable scandale.

Mais ce n'est pas tout. Le procès-verbal, obtenu par BIRN, a révélé qu'Europol souhaite que la réglementation de l'UE sur l'IA inclue la possibilité d'utiliser la puissance de l'IA pour traiter les données des Européens. Plus précisément, lors de la réunion, Europol a proposé que la détection soit étendue à d'autres domaines de criminalité que le CSAM, et a suggéré de les inclure dans la proposition de règlement. Elle a également demandé l'inclusion d'autres éléments qui garantiraient que la loi européenne en cours d'élaboration sur l'IA ne limiterait pas "l'utilisation d'outils d'IA pour les enquêtes". Le but déclaré est la lutte contre toutes les formes de criminalité.

« Il faut être naïf pour croire que cette réglementation est prévue pour protéger les enfants et lutter contre la diffusion du CSAM. Il s'agit simplement d'encadrer la discussion. Interpol ne va pas s'arrêter à l'analyse des images pour le CSAM ; ce n'est même pas l'objectif réel. L'objectif est une surveillance gouvernementale totale. Et non, je ne suis pas adepte des théories du complot. C'est la même chose qu'avec les tentatives de "chiffrement cassable". C'est proposé sous le couvert de la lutte contre la maltraitance des enfants et le terrorisme, mais le but est d'accroître l'accès du gouvernement aux communications entre les civils », a écrit un critique.

Pour d'autres, Europol veut instaurer un État policier soutenu par une surveillance permanente de tous les contenus téléchargés par les utilisateurs d'Internet. Selon elle, il vaut mieux tout scanner plutôt que de répondre à des préoccupations (apparemment relativement mineures) concernant la violation de plusieurs lois européennes sur la protection de la vie privée. Un document interne d'Europol a révélé que le responsable des droits fondamentaux de l'agence s'est inquiété en juin 2023 de possibles "problèmes de droits fondamentaux" découlant de "résultats biaisés, de faux positifs ou de faux négatifs", mais a tout de même donné le feu vert au projet.

Par ailleurs, selon des informations disponibles en ligne, Cathal Delaney, un ancien fonctionnaire d'Europol qui a dirigé l'équipe chargée des abus sexuels sur les enfants au sein du centre de lutte contre la cybercriminalité de l'agence et qui a travaillé sur un projet pilote d'IA visant à lutter contre les CSAM, a commencé à travailler pour l'entreprise Thorn, basée aux États-Unis, qui développe des logiciels d'IA pour cibler les CSAM. Delaney a rejoint Thorn immédiatement après avoir quitté Europol en janvier 2022 et figure dans le registre des lobbyistes du parlement fédéral allemand en tant qu'"employé représentant directement des intérêts".

Cela suggère que les fonctionnaires qui font pression pour accroître les pouvoirs de surveillance sont tout à fait à l'aise pour passer dans des entreprises du secteur privé qui bénéficieraient directement et immédiatement de pouvoirs de surveillance accrus. Pour l'instant, il semble que les souhaits d'Europol aient été rejetés. Mais selon les critiques, cela est seulement au fait que l'UE n'est pas encore disposée à abdiquer complètement sa responsabilité envers les millions de résidents du bloc. En outre, l'UE est confrontée à une opposition farouche de la part des défenseurs des droits de l'homme et des fournisseurs de services de messagerie privée.

Europol attend probablement le jour où les autorités de l'UE auront enfin le soutien - ou le courage - de dire aux citoyens de l'UE "au diable vos droits". Mais jusqu'à ce que cela se produise, il semble que l'agence de police européenne continuera à plaider en faveur d'une surveillance généralisée qui va bien au-delà de l'argument "pour les enfants" qu'elle a utilisé pour entamer cette conversation.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des propositions faites par Europol à l'UE ?
L'argument selon lequel cela servira à protéger les enfants tient-il la route ?
Quels pourraient être les implications d'un tel accès aux données personnelles des Européens ?
Le projet de loi de l'UE sur la lutte contre la pédocriminalité en ligne ont-ils des chances d'aboutir ?
Que pensez-vous des critiques à l'égard de la réglementation européenne en cours d'élaboration sur l'IA ?
Quel est votre avis sur la requête d'Europol selon laquelle l'utilisation de l'IA pour les enquêtes ne doit pas être limitée ?

Voir aussi

Un document gouvernemental divulgué révèle que l'Espagne veut interdire le chiffrement de bout en bout, plusieurs pays de l'UE soutiennent la proposition de l'UE visant à affaiblir le chiffrement

L'UE déclare la guerre au chiffrement de bout en bout et exige l'accès aux messages privés sur n'importe quelle plateforme au nom de la protection des enfants

Le PDG de Signal : « nous sommes à 1 000 % opposés à la loi britannique visant à affaiblir le chiffrement », la société annonce qu'elle fermera ses portes au Royaume-Uni si le projet de loi est voté

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 13:41
Citation Envoyé par BugFactory Voir le message
A quelques jours des élections européennes, sait on quelles sont les positions des différents candidats à ce sujet ?

(J'ai cherché mais mon Google Fu semble insuffisant.)
aucun partis politique ne s’intéresse à la tech et aucun candidat n'a de connaissance dans ce milieu, la raison est simple: ce sujet n’intéresse pas la majorité des électeurs et donc aucun intérêt d'en parler.

Le seul partis politique à ma connaissance qui parle de tech (sans dire de connerie sur ce sujet comme le pare feu libre office) c'est le partis pirate.
L'UPR étant assez actif que sur le net et évité comme la peste sur les télés, je suppose qu'ils doivent avoir des positions cohérentes sur la tech aussi puisque c'est leurs seul outil de communication.

Coté partis principaux, j'imagine que LFI doit vouloirs des logiciels gratuits et open source et le RN des logiciels 100% français, mais c'est juste des trucs balancé au pifs sans réel actions si il étaient élus.

Sinon LREM, Macron a dit que les jeux vidéos étaient la cause des violences, avant de dire que finalement les éditeurs étaient les bienvenue en France et il a dit aussi qu'il allait faire de la France un pays de l'IA, voila c'est un près tous coté majorité

Le mieux pour l’Europe serait de forcer les USA à nommer Bruno Lemaire PDG d'Apple et Thierry Breton PDG de Microsoft, comme ça on aura la garantie que ces boites feront faillite d'ici 5ans
12  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 15:38
Citation Envoyé par Anselme54
Les mêmes qui s'offusquent d'être potentiellement espionné un jour par les gouvernements se laissent espionner depuis des années par Microsoft et Google sans que cela les empêche de dormir...
L'espionnage américain se traduit surtout par le pompage géant de nos données persos à des fins de ciblage publicitaire, ensuite c'est aussi beaucoup d'espionnage économique. Il doit y avoir aussi du ciblage politique et personnel mais je pense que les données qui remontent aux USA bénéficient surtout aux pays membres des FIVE EYES (l'alliance des services de renseignement de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, le fer de lance du mondialisme).

Enfin on parle d'ingérence Russe mais les USA sont aussi bien connus pour lancer des révolution "démocratique" dans bien des pays coordonnées par Facebook et autre.

Si on donne les même capacités à nos gouvernements bha la on aura la totale, espionnage économique, fuite des données vers l'étranger et en plus quand tu diras que c'est peut-être un peu abusé ou que tu poseras une question sur ce que contient l'entrejambe de la première Dame de France, ils viendront toquer à ta porte le lendemain voir ce que tu fabriques sur twitter X

Plus sérieusement ceux qui ont le plus de soucis à se faire à mon sens : les lanceurs d'alertes, les écolos, tout ceux qui n'aiment pas l'Europe, sont contre la guerre, doutent du vaccin, veulent la justice et malheureusement en dernier, les pédo...

Ce qui devrait aussi inquiéter l'opinion c'est la multiplication des procédures bâillon (destinée à faire taire quelqu'un) depuis la loi sur le secret des affaires, alors que l'UE fait semblant d'adopter une loi protégeant les journalistes. Ce débat est le paradis de l'hypocrisie.
10  0 
Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/10/2023 à 11:25
Ouiiii ouiiii, évidemment. C'est pour les enfants, c'est ça? Comme les fois d'avant? Ils nous prennent vraiment pour des bons.
9  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 23/04/2024 à 11:41
Je vois que qu'effectivement c'est toujours dans les tuyaux...

Décidément l'Europe c'est vraiment pas l'amour des peuples et des nations, c'est bel et bien l'antichambre du quatrième Reich.

Et dire qu'ils sont aussi en train de pousser à la création d'un état européen pour définitivement nous spolier des états nations, on sera vraiment tout nus si ils arrivent à passer ça.
9  0 
Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 31/05/2024 à 12:19
Cette proposition de loi est débile, car les criminels n'utiliseront plus leur messagerie électronique mais reviendront au traditionnel courrier postal, qui, lui, est protégé par la loi.
Elle est dangereuse car
  • la messagerie électronique serait espionnée alors que la confidentialité de la correspondance est un principe fondamental en démocratie ;
  • elle permet l'espionnage industriel, donc militaire aussi (Thalès, Dassault, Airbus, Safran, Naval Group, Nexter &c. ainsi que tous leurs sous-traitants en seraient les prermières victimes) ;
  • comme déjà écrit par d'autres, elle nous rapproche à grand pas du totalitarisme. Staline, Mao, Pol Pot, Hitler & bien d'autres rêvaient de ce genre d'outils.

Bref, c'est toujours au nom de la sécurité qu'on met en place ou qu'on durcit une dictature. Il suffit de regarder ce que fait Poutine pour contrôler toujours plus son peuple.
9  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 15:10
il me vient une petite reflection la dessus.
Les médias mainstream nous disent H24 et aussi le président de la république dans ces propagandes quotidienne à la télé, nous rappelle que l'extreme droite fait peur c'est dangereux, que Poutine aussi fait peur.
Qu'ils sont aux portes du pouvoir.
Si ils sont si dangereux que cela, pourquoi promulguer des lois pareils qui ne feront que renforcer leurs pouvoir ? alors que comme le rappelle la presse "ils sont au porte du pouvoir".
Pourquoi vouloirs mettre en place des lois similaires à ce que fait Poutine ? pourquoi faire comme Poutine alors que nous on est le camps du bien donc on est censé le combattre ?

Pourquoi l'union européenne propose des lois similaire au méchant Poutine que nous combattons de toute nos force bien évidement ?
pour aller au bout de la réflexion, qu'en pense Zelensky ? ah lui a supprimé les élections.
Bon qu'en pense la Palestine puisque je vois plus de ces drapeaux dans la rue que des drapeaux français ?
bon j’arrête le demi troll

J'imagine bien dans la continuité, des futurs lois pour par exemple détecter dans les sms ceux qui voterait extrême droite (car ce sont des gens très dangereux) et pourquoi pas par la suite les privé de vote, ou le mettre une mauvaise note en credit social, ou les déportés aux rwanda
Apres tous un fiché S en France c'est pas forcément un terroriste islamiste, ca peut etre un simple contestataire politique ou un journaliste.
9  0 
Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/10/2023 à 14:27
Citation Envoyé par petitours Voir le message
Je fais partie de ces gens là et pourtant j'ai pleinement conscience du sujet.
1) Nos échanges privés sont déjà copieusement scrutés, pas par une organisation démocratique sous le contrôle d'élus qui changent régulièrement mais par des entreprises privées à but très lucratif.
2) Qu'est ce que j'en ai à faire que cette organisation publique scrute mes échanges ? Entre les nouvelles que je donne à ma famille et les mots doux que j’envoie à madame, rien qui ne soit pas diffusé largement sur d'autres canaux non informatiques
3) Rien empêche de chiffrer ce qui est réellement à chiffrer (et pas via les outils des plateformes gratuites à but lucratif...)
4) Le chiffrement privé servant à rien c'est une dépense énergétique et environnementale dont on doit se passer
5) Tant mieux si ça permet de stopper quelques pédophiles. Récemment le déchiffrement de communications a permis de stopper un réseau de trafic d'arme et de drogue en France, ça aurait été idiot de s'en priver pour protéger le récit du petit fils Paul qui a fait ses premiers pas dans le jardin.
Désolé de ne pas être d'accord avec toi. Certes, ce que tu dis est juste.
Toutefois, j'émettrais les réserves suivantes.
1) Si tu envoies des photos de tes enfants en maillot de bain à tes parents ou beaux-parents, seras-tu content de voir les flics débarqués avec un mandat de perquisition chez toi, et toi et ta femme embarqués pour pédophilie ?
2) Si les enquêteurs veulent déchiffrer des conversations, qu'ils demandent aux juges de leur délivrer une autorisation. Autorisation qui exigera qu'une enquête prouve qu'il y a un risque potentiel.
3) Si le chiffrement est interdit, tu ne pourras pas chiffrer ce qui est réellement à chiffrer.
4) Quelles garanties avons-nous que nos discussions ne soient utilisées contre nous à un quelconque moment. Ex. Mettons que Jean et Paul discutent politique, Paul critiquant telle ou telle loi. Et, voilà que le fils de Paul se voit refuser une bourse, une entrée en université, ... que sais-je encore. Évidemment, officiellement ça n'aura aucun lien, mais en réalité ?

En bref, je dirais que la porte ouverte à toutes les fenêtres... Et une fois ouverte, pas facile de les refermer. Et, ça, c'est en supposant que l'on reste dans un pays "démocratique" (ce qu'il est de moins en moins), imaginons une seconde le pays basculant dans un état plus... dictatorial.
8  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 31/05/2024 à 7:21
Pour faire campagne, il faut des financements. Les grosses multinationales peuvent financer des membres de parti politique pour justement influencer la politique. Sans compter les lobbys.

Les grosses multinationales peuvent donc influencer la politique.

Mais en terme de "dangerosité", je placerais en priorité les politiques en gardant à l'esprit qu'il y a un lien entre les 2.
7  0 
Avatar de Vilanelle
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 11:06
L'Europe se verrouille d'années en années, sous nos yeux, impuissants.

La bonne excuse des pédo pour surveiller (encore plus agressivement) tout le monde.
Vous sentez dans l'air depuis quelques temps, ce parfum de révolte un peu partout dans le monde ? L'avenir n'a pas l'air de s'annoncer radieux.
7  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 28/10/2024 à 23:58
La création d'image interdite via ne pourra jamais être empéchée, que cela concerne les pedos ou le terros.
Du moment où un IA connait des notions similaire ou proche, les mesures de sécurité seront toujours contournable.

Mon point de vue c'est qu'on pousse à nous inciter à accepter toujours plus de flicage sous n'importe quel prétexte, mais pourquoi ? Une finalité sans doute inavoué de nos dirigeants ?

Enfin je rappel que n'importe qui avec un crayon et une feuille peut potentiellement faire quelque chose d'interdit, idem avec un simple logiciel.
Doit-on mettre des numéros d'immatriculation sur les feuilles et les crayons ? Doit-on intégrer des logiciels espions dans tout nos machines ? Faut-il sacrifier sa vie privé ? Non !
Pouvoir faire quelque chose d'illégal, ne signifie pas que la personne le fait : Ce n'est jamais une excuse pour instaurer une surveillance de masse !
8  1