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Un tribunal français ordonne à Google, Cloudflare et Cisco d'empoisonner leurs résolveurs DNS afin d'empêcher le contournement des mesures de blocage
Ciblant environ 117 domaines de diffusion sportive pirate

Le , par Stéphane le calme

64PARTAGES

8  0 
Un tribunal français a ordonné à Google, Cloudflare et Cisco de modifier leurs résolveurs DNS pour bloquer environ 117 domaines de streaming sportif pirate. Cette mesure fait partie des efforts de Canal+ pour lutter contre le piratage. En plus du blocage DNS, Canal+ a également obtenu la permission de déréférencer complètement ces sites des résultats des moteurs de recherche.

L’objectif est de protéger les droits de diffusion de Canal+. Bien que les fournisseurs DNS aient fait valoir que leurs services ne sont pas couverts par la législation, le tribunal a rejeté cet argument. Google a déclaré qu’il se conformera à l’ordre, mais il est intéressant de noter que le blocage DNS peut être contourné facilement. En fin de compte, cela soulève la question de ce que Canal+ demandera ensuite et à qui.


En France, où les lois ont été introduites avec des mesures de blocage de sites et des mesures anti-piratage similaires déjà intégrées, le géant du divertissement Canal+ semble déterminé à en tirer pleinement parti. Comme d'autres diffuseurs ayant des droits sportifs lucratifs à exploiter, Canal+ a un sous-ensemble de téléspectateurs qui préfèrent consommer à partir de sources pirates qui facturent beaucoup moins cher, voire rien du tout.

Pour maximiser ses efforts de blocage de sites par l'intermédiaire des fournisseurs d'accès Internet locaux, le radiodiffuseur français a maintenant franchi l'étape logique, bien que controversée, suivante sur l'échelle du blocage de sites.

Falsification de DNS au niveau du fournisseur d'accès local

En 2023, Canal+ a saisi la justice française pour s'attaquer aux sites pirates de streaming sportif, notamment Footybite.co, Streamcheck.link, SportBay.sx, TVFutbol.info et Catchystream.com. Le radiodiffuseur a déclaré qu'étant donné que les abonnés des fournisseurs d'accès locaux accédaient aux sites pirates en utilisant leurs services, les fournisseurs d'accès devaient les en empêcher.

Lorsque la décision a été rendue en faveur de Canal+, les FAI, dont Orange, SFR, OutreMer Télécom, Free et Bouygues Télécom, ont été tenus de mettre en œuvre des mesures techniques. Étant donné que les FAI disposent de leurs propres résolveurs DNS à l'usage de leurs clients, ceux-ci ont été configurés pour fournir des réponses non authentiques afin de refuser l'accès aux sites en question.

En réponse, les internautes de plus en plus avertis qui ne l'avaient pas encore fait ont simplement modifié leurs paramètres pour utiliser d'autres fournisseurs de DNS - Cloudflare, Google et Cisco - dont les résolveurs n'ont pas été altérés, du moins pas encore.


Monter d'un cran : la falsification des DNS publics

L'utilisation de fournisseurs de DNS tiers pour contourner le blocage n'est pas rare. Ainsi, l'année dernière, Canal+ a intenté une action en justice contre trois fournisseurs de DNS publics populaires - Cloudflare (1.1.1.1), Google (8.8.8.8) et Cisco (208.69.38.205), exigeant des mesures similaires à celles mises en œuvre par les fournisseurs d'accès à Internet français.

Pour de nombreux défenseurs de l'internet, l'altération du DNS public est un pas de trop, mais pour les principaux titulaires de droits, si la loi peut être façonnée de manière à le permettre, c'est ce qui se passera. En l'occurrence, l'article L333-10 du code du sport français (en vigueur depuis janvier 2022) semble pouvoir s'adapter à presque tout.

En cas de « violations graves et répétées » par un « service de communication au public en ligne » dont l'objectif principal est la diffusion non autorisée de compétitions sportives, les titulaires de droits peuvent exiger « toutes les mesures proportionnées de nature à prévenir ou à faire cesser cette atteinte, à l'encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier ».

I.-Lorsqu'ont été constatées des atteintes graves et répétées au droit d'exploitation audiovisuelle prévu à l'article L. 333-1 du présent code, au droit voisin d'une entreprise de communication audiovisuelle prévu à l'article L. 216-1 du code de la propriété intellectuelle, dès lors que le programme concerné est constitué d'une manifestation ou d'une compétition sportive, ou à un droit acquis à titre exclusif par contrat ou accord d'exploitation audiovisuelle d'une compétition ou manifestation sportive, occasionnées par le contenu d'un service de communication au public en ligne dont l'objectif principal ou l'un des objectifs principaux est la diffusion sans autorisation de compétitions ou manifestations sportives, et afin de prévenir ou de remédier à une nouvelle atteinte grave et irrémédiable à ces mêmes droits, le titulaire de ce droit peut saisir le président du tribunal judiciaire, statuant selon la procédure accélérée au fond ou en référé, aux fins d'obtenir toutes mesures proportionnées propres à prévenir ou à faire cesser cette atteinte, à l'encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier.
Google, Cloudflare et Cisco sommés d'empêcher les contournements

Deux décisions ont été rendues par le tribunal de grande instance de Paris le mois dernier, l'une concernant les matchs de la Premier League et l'autre la Ligue des champions. Les ordonnances enjoignent à Google, Cloudflare et Cisco de mettre en œuvre des mesures similaires à celles mises en place par les fournisseurs d'accès Internet locaux. Pour protéger les droits de Canal+, les sociétés doivent empêcher les internautes français d'utiliser leurs services pour accéder à quelque 117 domaines pirates.

Selon nos confrères chez l'Informé, qui ont publié cette actualité, Sébastien Proust, avocat de Google, a analysé les chiffres publiés par l'agence gouvernementale de lutte contre le piratage Arcom et a conclu que l'effet sur les taux de piratage, si tant est qu'il y en ait un, sera probablement minime.

En partant d'un pool de tous les utilisateurs qui utilisent des DNS alternatifs pour quelque raison que ce soit, les utilisateurs de sites pirates - en particulier les sites diffusant les matchs en question - ont été isolés du reste. Les utilisateurs de VPN et de DNS tiers ont également été exclus du groupe, car le blocage des DNS est inefficace contre les VPN.

Proust a constaté que le nombre d'utilisateurs susceptibles d'être affectés par le blocage des DNS chez Google, Cloudflare et Cisco s'élève à 0,084 % de la population totale des internautes français. Citant une enquête récente, qui a révélé que seulement 2 % des personnes confrontées à des blocages (2 % des 0,084%, soit 0,00168% des internautes français, ce qui représente en valeur absolue un petit groupe d'environ 974 personnes) abandonnent tout simplement et ne trouvent pas d'autres moyens de contournement, il est parvenu à une conclusion intéressante.

Le tribunal rejette les arguments contre le blocage

À l'instar d'autres tribunaux saisis des mêmes arguments, le tribunal de Paris a déclaré que le nombre de personnes utilisant des DNS alternatifs pour accéder aux sites et la simplicité du changement de DNS n'étaient pas pertinents.

Canal+ détient les droits sur les émissions et s'il souhaite demander une injonction de blocage, il a le droit légal de le faire.

L'affirmation des fournisseurs de DNS selon laquelle leurs services ne sont pas couverts par la législation a également été rejetée par le tribunal. Google affirme qu'il a l'intention de se conformer à l'ordonnance. Dans le cadre de l'affaire initiale, en 2023, il était déjà tenu de désindexer les domaines des résultats de recherche en vertu de la même loi.

Cela signifie, du moins en théorie, que ceux qui ont contourné les blocages initiaux en utilisant ces services DNS alternatifs seront de retour à la case départ et devront à nouveau faire face à des blocages.

Étant donné que le contournement de cette série de blocages sera aussi simple que le contournement des blocages initiaux, la question se pose de savoir quelles mesures Canal+ demandera ensuite, et à qui.

Sources : article L333-10 du code du sport français, l’Informé

Et vous ?

La censure en ligne : est-il justifié que des entreprises technologiques soient contraintes de bloquer des sites web, même s’ils sont liés au piratage ? Quelles sont les implications pour la liberté d’expression et l’accès à l’information ?
Efficacité du blocage DNS : le blocage DNS est-il une mesure efficace pour lutter contre le piratage ? Comment les utilisateurs contournent-ils actuellement ces blocages, et quelles alternatives existent ?
Responsabilité des fournisseurs de services DNS : les fournisseurs de services DNS devraient-ils être tenus responsables des activités illégales de leurs utilisateurs ? Comment équilibrer la protection des droits d’auteur avec la neutralité du réseau ?
Rôle des moteurs de recherche : la déréférenciation des sites de piratage des moteurs de recherche est-elle une solution viable ? Quelles sont les limites de cette approche ?
Impact sur l’industrie du streaming : comment ces mesures affectent-elles l’industrie du streaming légal et illégal ? Quelles sont les conséquences pour les utilisateurs et les fournisseurs de contenu ?

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Avatar de Médinoc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/06/2024 à 17:08
Lors de LOPPSI2, on nous avait promis que la censure d'internet serait limitée à la pédophilie.
Puis on l'a étendue au terrorisme.
Puis on l'étend au bête piratage...
Qu'est-ce qui viendra ensuite?
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Avatar de sevyc64
Modérateur https://www.developpez.com
Le 19/06/2024 à 19:13
Ils vont finir par nous forcer à faire ce que bon nombres d'utilisateurs avertis ont déjà fait depuis longtemps, héberger en interne notre propre résolveur DNS.

Les serveurs faisant autorité risquent de faire la gueule si chaque internaute vient à les interroger en direct avec son propre resolveur.
9  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 21/06/2024 à 1:15
Citation Envoyé par DeVit Voir le message
Après la catastrophe des VPN utilisé majoritairement par des gosses de 18-25 pour pomper comme des otakus, avec comme excuse la "lutte politique de gens opprimés à l'autre bout de la planète, qui doivent bien avoir un moyen de pouvoir s'exprimer" (sic), maintenant l'utilisation de serveurs pirates pour mater du sport sans payer ? A quand la fin du "je fais ce que je veux dans mon espace privé" alors que c'est un espace public ? J'en vois un plus haut qui chouine parce que pour lui ça avance de plus en plus vers son espace intime, celui de sa liberté privée : mais eh, libre à toi de créer de la coke chez toi hein, mais ne viens pas te plaindre si les flics viennent regarder. Et puis concernant la lutte contre le terrorisme, les flics n'ont pas pour vocation de faire autrechose que de surveiller des mots clés pour ne pas finir noyés sous la masse d'infos. Ils ne sont pas là pour savoir si toi et ton morceau de shit tu trompes ta femme. Et pour rappel : l'affaire Snowden a bien montré qu'être observés massivement par un état n'a strictement rien changé à nos vies, donc la parano est infondée.

L'impunité du français moyen qui veut tout, tout de suite, pour "sa culture" (et il en fait quoi, avec des raisonnements pareils ??), ne mènera qu'à un future sombre si on laisse faire : celui où il n'y aura plus de sport, plus d'e-sport, plus de VOD, plus de MOD. Là, peut-être que les gens réfléchiront et regretteront d'avoir déconné parce qu'il n'ont pas accès à tout gratuitement.

Personnellement je suis bien content d'avoir Spotify et mes 470 playlists, ainsi qu'un abo chez Netflix, et de m'être débarassé du circuit de Peer2Peer avec ses véroles et son ralliement à la cause absurde du "parti pirate" à l'anarchisme de bisounours. L'affaire du Cyberbunker et de la liberté du déni plausible nous a montré ce à quoi ça mène. Ca parle de pédophilie et de terrorisme en commentaire, mais ça ne mesure pas à quel point pour lutter contre, il faut PRECISEMENT aller regarder ce qui se trouve dans les disques-durs de certains, SURTOUT s'ils appliquent une mentalité de jeunes branleurs comme ceux dans l'affaire sus-mentionnée.

Alors que des organisateurs d'évènement aient envie de ne pas finir en banqueroute et en dépôt bilan, et fassent usage de la loi que des gens intelligents se sont évertués à faire évoluer pour éviter la jungle d'un espace public laissé à la sauvagerie de la masse, je ne vois pas le problème. Internet est un dépotoir, l'idéalisme du partage entre humains c'est mignon, mais à un moment il faut ouvrir les yeux : le mal existe, et le mal c'est la psychopathie (il faut faire un dessin sur ce qu'est le crime ?). Sinon si vous voulez on enlève les lois dans l'espace public de nos rues, et on regarde ce qui se passe... Allez, let's go le deal partout, les contrefaçons, les prix sauvages...
Message absolument incompréhensible, qui mélange allégrement technique, droit et morale. Un système chiffré correctement et un système sécurisé, au même titre qu'une voiture qui a des bon airbags. Si des services de renseignement peuvent voir ce qu'il se passe, ça prouve qu'il y a une défaillance grave dans la plupart des système/réseaux actuels.

D'autre part, il y a des sujets qui font bien plus de morts que la pédophilie et le terrorisme, pourtant on en parle moins... Le terrorisme possède une mortalité très très faible comparé aux autres causes de décès (voir ici). Quand à la pédophilie, la plupart des agressions sexuels/violes sur enfant se produisent dans l'entourage proche. Et concernant les violences extra-familiales, la grande majorité des victimes sont des adolescents/jeunes adultes, mais la majorité des coupables sont aussi des adolescents/jeunes adultes (voir ici) !!
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Avatar de steel-finger
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 19/06/2024 à 17:49
Chaque fois ils ont 15 ans de retard, aujourd'hui les gens payent des vpn donc leur mesure de blocage, je ne vois pas trop à quoi elle va servir.
3  0 
Avatar de gfpl001
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 17:54
Citation Envoyé par sevyc64 Voir le message
Ils vont finir par nous forcer à faire ce que bon nombres d'utilisateurs avertis ont déjà fait depuis longtemps, héberger en interne notre propre résolveur DNS.

Les serveurs faisant autorité risquent de faire la gueule si chaque internaute vient à les interroger en direct avec son propre resolveur.
Tu peut déjà effectivement le faire avec un pfsense pleins d'alternatives existent soit en local avec cache ou d'autres alternatives comme f5 inc. ...
2  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 21/06/2024 à 1:03
Citation Envoyé par Médinoc Voir le message
Lors de LOPPSI2, on nous avait promis que la censure d'internet serait limitée à la pédophilie.
Puis on l'a étendue au terrorisme.
Puis on l'étend au bête piratage...
Qu'est-ce qui viendra ensuite?
C'est pour cela que la seul solution c'est pas de censure du tout.
Un DNS doit faire son travail, c'est tout ce qu'on lui demande.
3  1 
Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 10:00
Citation Envoyé par sevyc64 Voir le message
Ils vont finir par nous forcer à faire ce que bon nombres d'utilisateurs avertis ont déjà fait depuis longtemps, héberger en interne notre propre résolveur DNS.

Les serveurs faisant autorité risquent de faire la gueule si chaque internaute vient à les interroger en direct avec son propre resolveur.
Pour le moment la justice ne fait que taper sur ce qui permet aux site pirates d'héberger leur contenu.
Si rien ne fonctionne plus, rien n'empêche qu'un jour ils se mettent à viser les consommateurs, car consommer sur contenu protégé c'est aussi illégal.
Ca aura au moins l'intérêt de ne pas nécessité de toucher aux serveurs DNS & co, en revanche bonjour la facture pour enquêter sur chaque consommateur illégal (oui même à travers un VPN c'est pas impossible)

Chaque fois ils ont 15 ans de retard, aujourd'hui les gens payent des vpn donc leur mesure de blocage, je ne vois pas trop à quoi elle va servir.
Le rapport avec le VPN me paraît moindre ? Faut bien résoudre les noms de domaines aussi et c'est pas le VPN qui fait ça.

Après le modèle économique des droits de diffusion, bon il est pas vraiment à la page hein.
1  0 
Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/06/2024 à 9:57
Citation Envoyé par DeVit Voir le message
Après la catastrophe des VPN utilisé majoritairement par des gosses de 18-25 pour pomper comme des otakus, avec comme excuse la "lutte politique de gens opprimés à l'autre bout de la planète, qui doivent bien avoir un moyen de pouvoir s'exprimer" (sic), maintenant l'utilisation de serveurs pirates pour mater du sport sans payer ? A quand la fin du "je fais ce que je veux dans mon espace privé" alors que c'est un espace public ? J'en vois un plus haut qui chouine parce que pour lui ça avance de plus en plus vers son espace intime, celui de sa liberté privée : mais eh, libre à toi de créer de la coke chez toi hein, mais ne viens pas te plaindre si les flics viennent regarder. Et puis concernant la lutte contre le terrorisme, les flics n'ont pas pour vocation de faire autrechose que de surveiller des mots clés pour ne pas finir noyés sous la masse d'infos. Ils ne sont pas là pour savoir si toi et ton morceau de shit tu trompes ta femme. Et pour rappel : l'affaire Snowden a bien montré qu'être observés massivement par un état n'a strictement rien changé à nos vies, donc la parano est infondée.

L'impunité du français moyen qui veut tout, tout de suite, pour "sa culture" (et il en fait quoi, avec des raisonnements pareils ??), ne mènera qu'à un future sombre si on laisse faire : celui où il n'y aura plus de sport, plus d'e-sport, plus de VOD, plus de MOD. Là, peut-être que les gens réfléchiront et regretteront d'avoir déconné parce qu'il n'ont pas accès à tout gratuitement.

Personnellement je suis bien content d'avoir Spotify et mes 470 playlists, ainsi qu'un abo chez Netflix, et de m'être débarassé du circuit de Peer2Peer avec ses véroles et son ralliement à la cause absurde du "parti pirate" à l'anarchisme de bisounours. L'affaire du Cyberbunker et de la liberté du déni plausible nous a montré ce à quoi ça mène. Ca parle de pédophilie et de terrorisme en commentaire, mais ça ne mesure pas à quel point pour lutter contre, il faut PRECISEMENT aller regarder ce qui se trouve dans les disques-durs de certains, SURTOUT s'ils appliquent une mentalité de jeunes branleurs comme ceux dans l'affaire sus-mentionnée.

Alors que des organisateurs d'évènement aient envie de ne pas finir en banqueroute et en dépôt bilan, et fassent usage de la loi que des gens intelligents se sont évertués à faire évoluer pour éviter la jungle d'un espace public laissé à la sauvagerie de la masse, je ne vois pas le problème. Internet est un dépotoir, l'idéalisme du partage entre humains c'est mignon, mais à un moment il faut ouvrir les yeux : le mal existe, et le mal c'est la psychopathie (il faut faire un dessin sur ce qu'est le crime ?). Sinon si vous voulez on enlève les lois dans l'espace public de nos rues, et on regarde ce qui se passe... Allez, let's go le deal partout, les contrefaçons, les prix sauvages...
C'est très exagérer, la plupart des gens qui regardent des trucs pirates, c'est des gens qui n'en n'auraient pas les moyens autrement, donc les fameux "dégâts" occasionnés par ces relais pirates ont jamais été vraiment calculé mais sont clairement bien inférieur à tout ce que peux prétendre les ayant-droit.

Mais de l'autre côté j'approuve le fait que régulièrement couper ceux qui grossissent ça permet justement de rester dans cette marge ou les ayant droit sont pas aussi terriblement lésé qu'ils le prétendre.


D'autre part, il y a des sujets qui font bien plus de morts que la pédophilie et le terrorisme, pourtant on en parle moins... Le terrorisme possède une mortalité très très faible comparé aux autres causes de décès (voir ici). Quand à la pédophilie, la plupart des agressions sexuels/violes sur enfant se produisent dans l'entourage proche. Et concernant les violences extra-familiales, la grande majorité des victimes sont des adolescents/jeunes adultes, mais la majorité des coupables sont aussi des adolescents/jeunes adultes (voir ici) !!
Ce que tu dis ici est assez glissant, car au final, on peut dire que la route tue plus de gens que le terrorisme, mais curieusement, quand les politiques tentent de faire quelque chose, c'est la révolution, alors que faire passer des lois sur le terrorisme et la pédophilie, ça passe presque tout seul. De fait ce n'est pas qu'on en parle moins, mais plutôt qu'un certains nombre refuse d'en entendre parler parce que ça les fait chier. Tu peux collecter toute leur vie privée au nom du terrorisme/pédophilie ok, tu peux même rabôter un certain nombre d'aides sociales ça passe malgré la gauche qui remue, mais faire baisser la vitesse de 10km/h sur un tronçon de route ça sort les gilets jaunes.
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/06/2024 à 10:41
Citation Envoyé par walfrat Voir le message
...mais faire baisser la vitesse de 10km/h sur un tronçon de route ça sort les gilets jaunes.
Peut-être est-ce parce que la vitesse n'est pas le facteur principal et que ces baisses de vitesse ne sont pas justifiées. Parfois une route est dangereuse parce qu'elle n'est pas entretenue. Dans ce cas baisser la vitesse sur cette route n'est juste qu'un moyen de palier à l'incompétence des services publics, qui préfèrent payer des ralentisseurs (souvent non conformes) plutôt que de réparer les routes.

Les routes françaises deviennent des chemins sur lesquels il reste des traces de bitume...
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/06/2024 à 11:22
Citation Envoyé par walfrat Voir le message
Comme tu le dis "parfois" ce n'est pas la bonne solution, et je suis d'accord. Mais j'ai de gros doute sur le fait que les gens ne se rebellent pas sur les ralentissement/ralentisseurs radars qui sont posés sur certaines routes ou c'est vraiment justifié, là où ce n'est pas forcément toujours le cas, ou alors moins évident ? Histoire de laisser le doute de l'honnêteté à ceux qui bossent dans ce secteur et qui sont comme partout majoritairement des personnes honnêtes et intègres.
Je pense que comme dans beaucoup d'autres domaines, on a un lobby de la sécurité routière très influent, et ce lobby n'a qu'un seul champ de bataille : "la vitesse". Hélas, je pense que ce qui tue le plus n'est pas la vitesse mais la bêtise, le manque de respect et le sentiment que, quand on est au volant de sa bagnole, on est invincible, on devient un surhomme (attention, ça s'applique aussi au femme), et surtout que les autres conducteurs sont des adversaires...

Ajoutons à cela, une distraction de plus en plus grande avec les écrans géants qui ont remplacé les tableaux de bord, le portable, l'alcool au volant, le cannabis au volant (et quand je pense que certains veulent le légaliser... ), etc...

Bref, la vitesse peut-être un facteur, mais ce n'est certainement pas le seul. Et, déjà, entretenir l'état du réseau routier serait un facteur limitant les risques d'accidents.
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