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Près de la moitié des Américains continuent d'utiliser un antivirus tiers malgré l'amélioration de la protection par défaut de leur système d'exploitation,
Selon une enquête

Le , par Mathis Lucas

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Une enquête révèle qu'un grand nombre d'Américains préfèrent faire appel à des solutions tiers pour assurer la protection de leur système d'exploitation. Les résultats indiquent que près de la moitié des répondants (46 %) ont déclaré qu'ils utilisent un programme antivirus tiers sur leur ordinateur, dont 49 % sur leur PC, 18 % sur leur tablette et 17 % sur leur téléphone. Parmi ceux qui se fient actuellement uniquement à la sécurité intégrée de leur système d'exploitation (Windows Defender de Microsoft, XProtect d'Apple et Google Play d'Android), 12 % prévoient de passer à un programme tiers au cours des six prochains mois.

La protection de l'intégrité du système d'exploitation a toujours été une préoccupation majeure des utilisateurs. Bien que les logiciels antivirus aient longuement dominé le marché, les fournisseurs de systèmes d'exploitation ont considérablement augmenté l'efficacité de la protection intégrée de leurs systèmes d'exploitation. Des études suggèrent d'ailleurs que la protection intégrée des systèmes d'exploitation suffit amplement aujourd'hui et que les utilisateurs peuvent se passer des logiciels antivirus tiers. Toutefois, de récents chiffres révèlent qu'un nombre important de personnes préfèrent toujours les solutions tierces.


Le site d'évaluation "Security.org" a interrogé 1 000 Américains sur leurs habitudes en matière de logiciels antivirus. Cette enquête indique qu'environ 54 % des Américains utilisent la protection antivirus par défaut fournie avec le système d'exploitation qu'ils utilisent, tandis que 46 % ont recours à des programmes antivirus tiers. Parmi ces derniers, 49 % utilisent une solution antivirus tierce sur leur PC, 18 % sur leur tablette et 17 % sur leur téléphone. Mais parmi ceux qui se fient uniquement à la sécurité intégrée de leur système d'exploitation, 12 % prévoient de passer à un logiciel tiers au cours des six prochains mois.

Parmi les personnes qui se donnent la peine d'installer une protection supplémentaire, seule un peu plus de la moitié (54 %) paie pour ce service, 43 % choisissent la version gratuite dépouillée et, fait inquiétant, 3 % ne savent pas s'ils paient ou non. Parmi les utilisateurs payants, les marques les plus populaires sont Norton, McAfee et Malwarebytes, tandis que les utilisateurs gratuits préfèrent, dans l'ordre, McAfee, Avast et Malwarebytes. Norton et McAfee représentent ensemble 52 % de ces clients payants, tandis que Kaspersky ne représente que 4 % du marché. Le géant russe semble avoir peu de clients aux États-Unis.


Cela suggère que l'interdiction de Kaspersky aux États-Unis pourrait avoir un impact modéré. Selon certaines estimations, si les chiffres de l'étude sont exacts, 1,3 million d'Américains devraient pouvoir demander un remboursement à Kaspersky dans le courant de l'année. Les revendeurs officiels de Kaspersky aux États-Unis sont toutefois inquiets quant à l'impact que pourrait avoir sur eux l'interdiction des produits de l'entreprise russe. Plusieurs se disent confus et en colère, certains condamnant l'interdiction et affirmant que la migration des clients vers d'autres fournisseurs pourrait coûter du temps et beaucoup d'argent.

Les États-Unis ont annoncé la semaine dernière l'interdiction prochaine des programmes antivirus Kaspersky. Le ministère américain du Commerce a interdit à Kaspersky de mener de nouvelles activités aux États-Unis un jour avant l'annonce. L'interdiction de vendre le logiciel à de nouveaux clients entrera en vigueur le 20 juillet, mais Kaspersky sera autorisé à fournir des mises à jour logicielles et de sécurité à ses clients américains actuels jusqu'au 29 septembre. Selon le communiqué officiel, à partir de cette date, les mises à jour vont cesser et l'antivirus Kaspersky perdra beaucoup de son efficacité au profit de ses concurrents.


D'après les résultats de l'enquête, la raison principale de l'achat d'une solution antivirus tierce, citée par 84 % des personnes interrogées, est bien sûr la peur des logiciels malveillants. Viennent ensuite la protection de la vie privée (54 %) et les inquiétudes liées aux achats en ligne (48 %). La crainte de perdre des cryptomonnaies dans les portefeuilles est citée par 8 % des personnes interrogées, soit deux fois plus que lors de l'enquête de l'année dernière. Il est également intéressant de noter que les personnes les plus âgées sont celles qui ont le plus tendance à opter pour la version payante des solutions antivirus tierces.

Le rapport de l'étude indique : « les Américains plus âgés sont nettement plus susceptibles d'utiliser des programmes antivirus tiers et de payer pour ces logiciels. Les plus de 65 ans sont deux fois plus susceptibles de s'abonner à des services antivirus payants que les moins de 45 ans ». Le rapport suggère que ce constat est certainement dû au fait que la génération plus âgée est plus prudente. Mais d'autres critiques estiment que cela est probablement dû au fait que ce groupe démographique a grandi à une époque où il fallait absolument avoir une sorte d'antivirus sur son PC, dans les années 90 et au début des années 2000.


D'autres estiment que cela pourrait également être dû au fait que les personnes concernées utilisent simplement des systèmes d'exploitation qui ne sont plus pris en charge. En outre, Windows est le système d'exploitation le plus susceptible d'être équipé d'un antivirus tiers, avec 43 % des personnes interrogées. Quant à Apple, qui avait l'habitude d'annoncer qu'il était immunisé contre les maliciels, 31 % des personnes interrogées ont fait appel à des défenses extérieures. Dans le camp des "autres" systèmes d'exploitation, vraisemblablement les utilisateurs de Linux ou de ChromeOS, 26 % ont déclaré utiliser des outils tiers.

Apple et Microsoft, pour n'en citer que deux, disposent certes de leurs propres systèmes de sécurité (Windows Defender de Microsoft et XProtect d'Apple), mais ceux-ci fonctionnent très bien ou sont contournés, et font partie des premières choses contre lesquelles les développeurs de logiciels malveillants testent leur code. Ainsi, l'ajout d'une couche de défense supplémentaire par un tiers (même si cette solution n'est pas non plus infaillible) n'est peut-être pas la pire idée au monde.

Source : rapport de l'enquête

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous du nombre de personnes qui paient pour des solutions antivirus tierces ?
Utilisez-vous un antivirus tiers payant ? Si oui, pour quelles raisons le faites-vous et quelle solution utilisez-vous ?
Les logiciels antivirus tiers sont-ils encore nécessaires malgré l'amélioration de la protection intégrée des systèmes d'exploitation ?
Selon vous, pourquoi les personnes âgées sont-elles celles qui sont le plus susceptibles de payer pour une solution antivirus tierce ?

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