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L'agence allemande de cybersécurité demande des changements dans les produits de Microsoft et de CrowdStrike après la panne technique,
Elle vise à limiter l'accès des entreprises tierces au noyau Windows

Le , par Mathis Lucas

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6  0 
L'Office fédéral de la sécurité de l'information (BSI) veut que Microsoft prenne des mesures appropriées pour réduire le risque d'une panne technique mondiale à l'avenir. Le régulateur vise à limiter l'accès des entreprises tierces au noyau Windows, un élément clé du système d'exploitation de Microsoft. Elle affirme que cela réduirait le risque d'une nouvelle panne de type CrowdStrike. En outre, le régulateur souhaite que des changements fondamentaux soient apportés à la manière dont les entreprises de cybersécurité conçoivent leurs outils afin de limiter cet accès. L'Allemagne a été fortement impactée par la panne provoquée par CrowdStrike.

Le débat sur la restriction de l'accès au noyau Windows prend de l'ampleur

Des entreprises du monde entier ont été confrontées le 19 juillet au redoutable écran bleu de la mort (BSOD) de Windows après une mise défectueuse de la société de cybersécurité CrowdStrike. Cette panne géante a paralysé de nombreuses entreprises de nombreux secteurs, laissant les victimes à la recherche de solutions immédiates pour satisfaire leurs clientèles et éviter des pertes financières colossales. CrowdStrike a corrigé la mise à jour à l'origine du problème, mais de nombreux systèmes sont restés hors ligne plusieurs heurs après la panne. Certaines entreprises ont subi des pertes financières importantes.


Selon un rapport du Wall Street Journal, pour l'agence allemande de cybersécurité, il est important de tirer des leçons de cet incident et saisir l'occasion pour redéfinir l'interaction entre les produits de sécurité et les systèmes d'exploitation. L'agence allemande de cybersécurité vise spécifiquement l'accès que Microsoft accorde aux prestataires de services de sécurité à son noyau Windows, une partie critique de son système d'exploitation. En effet, le logiciel de CrowdStrike fonctionne au niveau du noyau. CrowdStrike affirme que cet accès est indispensable pour le bon fonctionnement de son logiciel de sécurité.

Toutefois, cela signifie que si quelque chose ne va pas avec le logiciel de CrowdStrike, il peut faire tomber les machines Windows avec un BSOD. La mise à jour défectueuse de CrowdStrike a provoqué le plantage de plus de 8,5 millions d'appareils Windows à travers le monde. La panne a affecté des centaines d'entreprises et a duré plusieurs heures, voire plusieurs jours chez certaines victimes. Elle a également soulevé d'importantes préoccupations sur l'accès au noyau.

Le logiciel Falcon de CrowdStrike utilise un pilote spécial qui lui permet de fonctionner à un niveau inférieur à celui de la plupart des applications, de sorte qu'il peut détecter les menaces sur l'ensemble d'un système Windows. En 2006, Microsoft a tenté d'empêcher les tiers d'accéder au noyau de Windows Vista, mais s'est heurté au refus des fournisseurs de cybersécurité et des autorités de réglementation de l'Union européenne. Il n'y a pas grand-chose qui ait changé depuis.

Contrairement à Microsoft, Apple a réussi à verrouiller son système d'exploitation macOS en 2020 afin que les développeurs ne puissent plus accéder au noyau. Le BSI allemand remet le sujet sur la table. En outre, l'agence allemande de cybersécurité souhaite que des changements fondamentaux soient apportés à la manière dont CrowdStrike et d'autres cyberentreprises conçoivent leurs outils, dans l'espoir de limiter l'accès au noyau du système d'exploitation.

« Le plus important est d'empêcher que cela ne se reproduise », affirme Thomas Caspers, directeur général de la stratégie technologique au sein du BSI. Tirant parti de l'effroi qui a envahi la Silicon Valley à la suite de la panne de juillet, la BSI prévoit d'organiser cette année une conférence réunissant les principales entreprises technologiques, où elle espère qu'elles s'engageront à restreindre l'accès au noyau Windows. Pour Caspers, cela est primordial.

Microsoft pourrait de nouveau envisager de réformer l'accès au noyau Windows

CrowdStrike et ses concurrents conçoivent expressément leurs produits de manière à bénéficier d'un accès au noyau Windows, qui fournit notamment des données permettant de détecter les cybermenaces. Selon ces fournisseurs de services, le maintien de cet accès leur permet de réagir rapidement pour bloquer les activités malveillantes. Dans un billet de blogue daté du 9 août, CrowdStrike a déclaré : « des produits tels que l'analyse des microprogrammes ou le contrôle des appareils ne seraient pas possibles sans cette conception ». Mais les experts pensent que les risques liés à cet accès sont trop importants.

Caspers affirme qu'un changement est essentiel pour éviter que de telles pannes ne se reproduisent. « Il n'est pas acceptable d'exécuter ces outils en mode noyau avec tous les accès que l'on connaît aujourd'hui. Les entreprises de cybersécurité pourraient utiliser d'autres technologies pour détecter les attaques tout en restant en mode utilisateur. Le résultat le plus important de cette affaire sera qu'elles changeront cela », a-t-il déclaré à propos de la débâcle de CrowdStrike.

Au lendemain de la panne provoquée par la mise à jour défectueuse de CrowdStrike, Microsoft a également laissé entendre qu'il envisageait de modifier l'accès au noyau de Windows. Dans un billet de blogue daté du 25 juillet, John Cable, vice-président de Microsoft chargé de la gestion des programmes, a déclaré : « la panne de CrowdStrike montrait que Windows doit donner la priorité au changement et à l'innovation dans le domaine de la résilience de bout en bout ».

Mais il y a un hic. Juste après la panne, Microsoft a déclaré qu'il ne pouvait pas légalement couper l'accès au noyau Windows comme le fait Apple, par exemple, en raison d'un accord conclu en 2009 avec la Commission européenne. Pour satisfaire les autorités antitrust européennes, Microsoft a accepté de donner à d'autres éditeurs de logiciels de sécurité le même accès à Windows que le sien. L'on ignore si la Commission serait disposée à réviser l'accord après la panne.

En attendant, Caspers pense que CrowdStrike et d'autres pourraient trouver d'autres options pour éviter l'accès au noyau Windows. « Cela ne devrait pas empêcher de modifier la conception des produits. Le BSI est convaincu qu'il est possible de trouver des solutions techniques solides qui respectent également la réglementation de l'UE pour résoudre le problème en question », a-t-il déclaré. Il n'a pas donné un exemple de conception possible pour éviter l'accès au noyau.

Selon Caspers, Microsoft fixe des règles sur la manière dont les autres tiers accèdent au noyau Windows et pourrait les modifier. Le BSI mise sur sa prochaine conférence, avec Microsoft, CrowdStrike et une cinquantaine d'autres entreprises de sécurité invitées, ainsi que ses homologues des cyberagences d'autres pays. « Si vous devez réagir dans un délai très court, ce type de discussions est sans aucun doute le moyen le plus efficace », a déclaré Caspers.

L'industrie des solutions de cybersécurité suit l'évolution de la situation avec attention

Le régulateur allemand n'est pas en mesure de forcer les entreprises à modifier la conception de leurs produits, dans le but de limiter l'accès au noyau. « Cependant, le BSI dispose de plus de pouvoirs légaux que son homologue américain, la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), vieille de six ans, n'a pas », explique Dennis-Kenji Kipker, directeur de recherche au sein du Cyberintelligence Institute (CII), un groupe de recherche à Francfort, en Allemagne.



Le BSI peut, par exemple, émettre des avertissements sur les produits technologiques et créer des normes pour les agences gouvernementales. Depuis sa création il y a plus de 30 ans, le BSI a acquis une autorité croissante dans le cadre des lois allemandes et européennes sur le cyberespace. « Ce n'est pas comparable à la loi CISA aux États-Unis », a ajouté Kipker. Mais cela n'est pas suffisant pour forcer un changement radical dans la conception des outils de cybersécurité.

Le billet de Cable, de Microsoft, soulève la question de savoir si les efforts déployés par Microsoft pour sécuriser l'accès au noyau pourraient nuire aux éditeurs de logiciels tiers. Par exemple, les logiciels antivirus utilisent l'accès au niveau du noyau pour surveiller les changements malveillants apportés à Windows dès les premières étapes. Le blocage de l'accès au noyau Windows pourrait donc potentiellement rendre les produits de cybersécurité moins efficaces.

« Sans les privilèges du mode noyau, [les antivirus et les systèmes de détection et de réponse des points d'extrémité] sont extrêmement limités dans ce qu'ils peuvent faire. Mais nous ne pensons pas que Microsoft va vraiment révoquer l'accès au mode noyau pour les fournisseurs de sécurité », a déclaré le service de suivi des maliciels VX-Underground. Pour l'instant, Microsoft n'a pas encore évoqué publiquement les réformes qu'il envisage d'apporter à Windows.

Pour sa part, Matthew Prince, PDG de Cloudflare, a déjà mis en garde contre les effets d'un verrouillage plus poussé de Windows par Microsoft, qui devra donc prendre soigneusement en compte les besoins des fournisseurs de solutions de sécurité s'il souhaite opérer un véritable changement.

De son côté, Microsoft cherche à éviter les pannes similaires à celle de CrowdStrike à l'avenir en renforçant la sécurité et en préservant l’accès nécessaire aux éditeurs tiers. L’avenir de Windows sera-t-il plus fermé ? La firme de Redmond devra trouver un équilibre entre sécurité et flexibilité.

Sources : Microsoft (1, 2), Apple

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la question de l'accès au noyau Windows ?
Selon vous, Microsoft doit-il restreindre davantage l'accès au noyau ? Pourquoi ?
Quels seraient les impacts de ce changement sur le système d'exploitation ? Cela apportera-t-il plus de sécurité ?
Quels pourraient être les impacts d'un tel changement sur les fournisseurs de services de cybersécurité comme CrowdStrike ?
Selon vous, la Commission européenne doit-elle revoir sa position sur l'accès des tiers au noyau Windows après la débâcle de CrowdStrike ?

Voir aussi

Réforme de l'accès au noyau Windows : Microsoft cherche à renforcer la sécurité après l'incident avec CrowdStrike, Windows deviendra-t-il un système plus fermé, à l'instar de macOS d'Apple ?

Microsoft affirme que Delta a ignoré l'aide proposée par Satya Nadella concernant CrowdStrike et que les problèmes de Delta sont liés à son ancienne infrastructure informatique, et non à Windows

CrowdStrike accuse un bogue dans le logiciel de test d'avoir mis hors service 8,5 millions de machines Windows, car il n'a pas validé correctement la mise à jour du contenu qui a été diffusée sur les machines

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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 15:33
N’importe quel OS qui permet des extensions en mode noyau s’expose à ce risque. Les différents OS type UNIX n’y échappent pas. (D’ailleurs une mise à jour de Crowdstrike a provoqué des kernel panic sur Linux).

L’architecture de Windows depuis NT n’a rien à voir avec DOS, contrairement à ce que tu sembles dire.

L’approche qui changera vraiment quelque chose est le micronoyau (Mach, QNX, SeL4…) et encore, si un module est un SPOF (typiquement un système de fichier), un défaut dans ce module compromet le fonctionnement du système. Cette approche pourrait rogner un peu les performances… mais pour des applications critiques, pourquoi pas. (Cela me rappelle l’arrivée d’OS/2 où la presse s’indignait oh là là, on perd 2% de performances par rapport à un OS non sécurisé)

Et le principe de mise à jour automatique est vraiment le cœur du problème. Imaginons Oracle « pousser » une nouvelle pile Java à l’insu des développeur et exploitant… même si elle ne tourne qu’en mode utilisateur, cela peut bloquer beaucoup d’applications potentiellement critiques.
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Avatar de PomFritz
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 16/08/2024 à 21:42
Face à l'incompétence généralisée, ça panique chez les gratte-papier, zéro mise en perspective et Microsoft se frotte les mains. On dirait une communication du service marketing, pas d'experts.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/08/2024 à 15:19
CrowdStrike découvre qu'il vaut mieux tester une mise à jour avant de la déployer, surtout sur un logiciel qui se place à un stade critique de l'OS, sur un ordi utilisé pour un usage critique.
CrowdStrike découvre qu'en cas de problème grave, la seul confiance avec le client ne fonctionne plus.
Désormais CrowdStrike découvre qu'il existe un système concurrentiel, où chaque concurrent attend qu'un concurrent fasse une connerie.

Bientôt CrowdStrike découvrira qu'il est une entreprise spécialisé dans le domaine de la cybersécurité, dans un contexte d'économie capitaliste libérale.

Ah moins que CrowdStrike se foute tout simplement de la g**** du monde.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 21:07


Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
David Weston déclare : « la différence de gravité des problèmes entre le mode noyau et le mode utilisateur est que si vous tombez en panne dans le noyau, c'est toute la machine qui tombe en panne. Si une application tombe en panne en mode utilisateur, nous pouvons généralement la récupérer ». Cet état de choses peut amener à privilégier le mode utilisateur et à limiter l'accès au noyau pour protéger les clients de Windows. Mais Microsoft mise sur les SDP :
C'est le ba-ba niveau sécurité. C'est bien des bonnes pratiques, mais ça ne résoud pas le problème de fond. L'accès au noyau doit-être "sécurisé", point. Et le meilleur moyen, c'est d'en interdire l'accès. Au minimum, les sociétés ayant besoin de cet accès doivent travailler en "trés" étroite collaboration avec une équipe de Microsoft. Equipe dont ce serait la spécialité et l'unique but.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Les SDP ne sont pas une idée nouvelle. L'USENIX a publié en 2004 un article de l'université d'Utrecht intitulé « A Safe and Policy-Free System for Software Deployment ». La première phrase de ce document est la suivante : « les systèmes existants pour le déploiement de logiciels ne sont ni sûrs ni suffisamment flexibles ». Ce problème des SDP n'a pas encore été résolu, et une telle solution est un aspect important des plans de Microsoft pour limiter les pannes futures.
C'est quand même étonnant de lire ça. Le document a plus de 20 ans... Ils n'avaient donc pas de plans avant cette panne ? C'était "open bar" et chacun faisait ce qu'il voulait dans son coin ? Pour un composant logiciel aussi "critique", il faut que l'éditeur de l'OS "certifie" ce logiciel. S'il n'est pas en mesure de la faire, alors c'est qu'il accepte l'état de fait que leur noyau peut être perturbé par n'importe qui faisant n'importe quoi, involontairement ou pas.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Ce point a été discuté lors du sommet de septembre. Dans un billet de blogue sur le sommet, David Weston avait écrit : « cette riche discussion lors du sommet se poursuivra dans le cadre d'un effort de collaboration avec nos partenaires MVI [Microsoft Virus Initiative] afin de créer un ensemble partagé de meilleures pratiques que nous utiliserons en tant qu'écosystème à l'avenir ». Le billet abordait également les difficultés rencontrées par Microsoft et ses partenaires :

« Nous avons discuté des moyens d'éliminer les conflits entre les différentes approches SDP utilisées par nos partenaires et de réunir toutes les parties en un consensus sur les principes du SDP. Nous voulons que tout soit transparent, mais nous voulons aussi que cette norme devienne une exigence pour travailler avec Microsoft », explique David Weston à SecurityWeek. La question est de savoir comment Microsoft fera respecter l'application rigoureuse de ces mesures.
Bien dit, donc Microsoft n'avait non seulement pas de plan, mais est incapable d'en faire respecter un ? Y'a pas une IA pour ça ? C'est dit juste en dessous:

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Convenir d'un ensemble de pratiques de déploiement sûres et les exiger des partenaires est une chose ; s'assurer que ces partenaires emploient les SDP convenues en est une autre. « L'application technique serait un défi. La transparence et la responsabilité semblent être la meilleure méthode pour l'instant », affirme David Weston. Microsoft dispose toutefois d'un pouvoir. Si un partenaire a ignoré les SDP, Microsoft peut retirer sa signature à tout pilote de noyau.
Et comment savoir si ce "partenaire" a ignoré les SDP ? Une fois une panne découverte ? Parce que compter sur la "transparence et la responsabilité", c'est bien beau, mais ça n'êmpéchera pas une nouvelle catastrophe de se produire.

"Ce serait un défit technique"

Comment un responsable peut-il tenir de telles propos ? Ils ont assez de moyens financiers pour et des équipes en suffisance pour justement régler les "défits techniques". C'est un aveux d'impuissance terrible.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« C'est de la même manière que nous travaillons aujourd'hui avec les agences de certification racine. Nous avons une norme, et si vous ne respectez pas cette norme de sécurité, nous pouvons vous retirer, ce qui aurait un impact considérable sur vos activités. En même temps, l'insistance sur la transparence montrerait aux clients que ce fournisseur n'est pas honnête avec eux. Nous pensons que ce niveau d'application est assez efficace », explique David Weston.
C'est bien qu'il le pense, mais des entreprises ont perdu des sommes considérables, et je trouve leur réponse un peu "juste"

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« En résumé, les SDP sont le meilleur outil dont nous disposons pour mettre fin aux interruptions de service. Le mode noyau, le mode utilisateur - je ne dis pas qu'ils ne sont pas valables, je dis simplement qu'ils représentent une partie beaucoup plus petite du problème. les SDP peuvent aider à prévenir les pannes à l'intérieur et à l'extérieur du noyau », a-t-il ajouté. David Weston n'a pas donné de détails sur les travaux de Microsoft et les fournisseurs de logiciels de sécurité.
Bref, le monsieur dit, c'est "un défit technique", on a ni les moyens, ou ni l'envie, et/ou ni la compétence pour régler cela, alors on compte sur la bonne volonté et les bonnes pratique.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Source : David Weston, vice-président de la sécurité des entreprises et des systèmes d'exploitation chez Microsoft
Nous voilà rassuré

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Et vous ?
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Quel est votre avis sur le sujet ?
Mon avis est que tout celà n'est pas rassurant du tout.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Que pensez-vous de l'avis de Microsoft sur la restriction de l'accès au noyau Windows ?
Apparemment, il y aura restriction après la découverte de "mauvaise pratique", en retirant le certificat. Il faudrait inverser l'ordre des choses, c'est à dire au minimum s'assurer AVANT de permettre la diffusion que les "bonnes pratiques" ont été respectées.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Que pensez-vous des « pratiques de déploiement sûres » (SDP) mises en avant par Microsoft ?
Que ça n'empêchera pas d'autres pannes de ce genre.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Selon vous, en quoi pourraient constituer « ces pratiques de déploiement sûres » ?
C'est à Microsoft qu'il faudrait poser cette question. Je ne suis pas expert du noyau Windows, mais dire que ce serait un "défit technique", pour une société comme Microsoft me laisse sans voie.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Cette approche permettrait-elle de garantir la sécurité du noyau Windows et limiter les pannes à l'avenir ?
J'ai des doutes...

BàV et Peace & Love.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 11:10
Il y a beaucoup d’applications qui ont besoin d’un accès privilégié : pilotes (périphérique réels ou virtuel), antivirus, chiffrement de disque, firewall, probablement des éléments des machines virtuelles (virtual box).

Mais le problème concerne ici les mises à jour non testées. Mettre en place une sorte de sas où des machines représentatives essuient les plâtres des mises à jour, puis déploiement progressif aurait évité les problèmes. Alors bien sûr, il faut s’écarter du principe « installez le logiciel et on s’occupe de tout »
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Avatar de Aiigl59
Membre actif https://www.developpez.com
Le 04/10/2024 à 16:43
"Un cadre supérieur de la société de cybersécurité CrowdStrike s'est excusé devant la Chambre des représentants des États-Unis"
ça nous fait une belle jambe !
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/10/2024 à 9:30
ce que je repproche a windows ce sont les outils pour réparer l'os completement inexistant.

déja l'outil pour faire des sauvegarde, c'est écrit windows 7 dessus, ms la abandonné sans proposer d'alternative et pour se dédouaner de toute responsabilité sur les autres versions de l'os a mis "windows 7".

ensuite, pour debugger un écran bleu c'est une catastrophe, sous linux on a des logs erreurs bien explicite, pas des core d'erreurs obscure.

ensuite, les outils de réparations de l'os fournie dans le cd d'install, c'est obscure, ca affiche un message tentative de réparation en cours sans rien savoir de ce qu'il fait
meme chose pour le mode sans echec, dans windows xp en mode sans échec il affichait les fichiers qu'il chargeait au moins.

si l'os pouvait dire quels fichiers ont été ajouté pour chaque programme aussi, un peu comme on a avec apt.

le must serait un mode command line minimal comme sous linux avec un microkernel de secours, ca permettrait de manipuler l'os, de supprimer des drivers ou les programmes qui corrompt l'os.
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 26/08/2024 à 0:01
Bon, alors il va falloir accepter qu'un logiciel peut planter, et si c'est au niveau du noyau, il entraine le système d'exploitation avec lui. C'est comme ça que ça marche, c'est un risque très connu et installer un programme s'exécutant au niveau du noyau, c'est accepter ce risque.
Le problème de cet histoire, c'est juste qu'il faut un fautif et que tout le monde va se renvoyer la balle en cherchant à grappiller du terrain:
- Les compagnies aériennes vont dire que c'est de la faute de Crowdstrike et Microsoft pour respectivement avoir pousser un logiciel qui plante et avoir un OS pas assez robuste
- Microsoft dira que c'est de la faute de l'EU de l'avoir empêcher de fermer l'accès au noyau
- Crowdstrike dira certainement qu'avec une meilleure politique de déploiement de MAJ, ces client auraient pu éviter une paralysie de leur système informatique

La pire solution pour moi est le blocage des accès noyau sauf ceux approuvé:
bien que ça va certainement rendre plus difficile l'exécution de malware au niveau noyau, ça va forcément réduire la concurrence puisque Microsoft fera payer l'accès et cela ne garantira pas la stabilité du programme

Passer à une API dans un langage garantissant la sécurité de la mémoire comme Rust ou implémenter un système similaire à celui de Linux va être un coût non anodin pour tous, mais à long terme pourrait grandement améliorer la stabilité de l'écosystème.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 26/08/2024 à 0:25
@NotABread plutôt d’accord, sauf que «*Crowdstrike dira certainement qu'avec une meilleure politique de déploiement de MAJ, ces client auraient pu éviter une paralysie de leur système informatique«*en effet, Crowdstrike vend un service «*cloud*»… comme cela est affiché dans leur publicité. Donc les clients sont à la merci d’effets de bord de mises à jour sans forcément les moyens de soumettre les mises à jours à des validations.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 30/08/2024 à 16:39
Ceci dit on lit au sujet de L4 :

Les nombreuses améliorations apportées à ceux-ci et leurs successeurs ont depuis permis d'accroître considérablement la vitesse de ces anciens noyaux pour en arriver ensuite aux micronoyaux actuels.
Je serais curieux de connaître les performances comparée des différentes approches.

On a des éléments de réponse ici : https://citeseerx.ist.psu.edu/docume...afb5e38da9f6a7 (Mais L4Linux bien qu’il s’appuie sur un micro-noyau reste monolithique, MkLinux s’appuie sur Mach moins optimisé : on a logiquement de moins bonnes performances).

On a aussi https://www.phoronix.com/review/debian-hurd-2015 (Hurd est plus modulaire mais basé aussi sur Mach plus ancien que L4).

Dans le genre approche originale, il y a l’unikernel… un noyau spécialisé qui comprend tout ce dont il a besoin (y compris l’application à faire tourner), mais développé avec l’application dans un language ne permettant pas des kernel panic, corruption d’un module par un autre, etc. https://mirage.io/
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