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L'agence allemande de cybersécurité demande des changements dans les produits de Microsoft et de CrowdStrike après la panne technique,
Elle vise à limiter l'accès des entreprises tierces au noyau Windows

Le , par Mathis Lucas

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6  0 
L'Office fédéral de la sécurité de l'information (BSI) veut que Microsoft prenne des mesures appropriées pour réduire le risque d'une panne technique mondiale à l'avenir. Le régulateur vise à limiter l'accès des entreprises tierces au noyau Windows, un élément clé du système d'exploitation de Microsoft. Elle affirme que cela réduirait le risque d'une nouvelle panne de type CrowdStrike. En outre, le régulateur souhaite que des changements fondamentaux soient apportés à la manière dont les entreprises de cybersécurité conçoivent leurs outils afin de limiter cet accès. L'Allemagne a été fortement impactée par la panne provoquée par CrowdStrike.

Le débat sur la restriction de l'accès au noyau Windows prend de l'ampleur

Des entreprises du monde entier ont été confrontées le 19 juillet au redoutable écran bleu de la mort (BSOD) de Windows après une mise défectueuse de la société de cybersécurité CrowdStrike. Cette panne géante a paralysé de nombreuses entreprises de nombreux secteurs, laissant les victimes à la recherche de solutions immédiates pour satisfaire leurs clientèles et éviter des pertes financières colossales. CrowdStrike a corrigé la mise à jour à l'origine du problème, mais de nombreux systèmes sont restés hors ligne plusieurs heurs après la panne. Certaines entreprises ont subi des pertes financières importantes.


Selon un rapport du Wall Street Journal, pour l'agence allemande de cybersécurité, il est important de tirer des leçons de cet incident et saisir l'occasion pour redéfinir l'interaction entre les produits de sécurité et les systèmes d'exploitation. L'agence allemande de cybersécurité vise spécifiquement l'accès que Microsoft accorde aux prestataires de services de sécurité à son noyau Windows, une partie critique de son système d'exploitation. En effet, le logiciel de CrowdStrike fonctionne au niveau du noyau. CrowdStrike affirme que cet accès est indispensable pour le bon fonctionnement de son logiciel de sécurité.

Toutefois, cela signifie que si quelque chose ne va pas avec le logiciel de CrowdStrike, il peut faire tomber les machines Windows avec un BSOD. La mise à jour défectueuse de CrowdStrike a provoqué le plantage de plus de 8,5 millions d'appareils Windows à travers le monde. La panne a affecté des centaines d'entreprises et a duré plusieurs heures, voire plusieurs jours chez certaines victimes. Elle a également soulevé d'importantes préoccupations sur l'accès au noyau.

Le logiciel Falcon de CrowdStrike utilise un pilote spécial qui lui permet de fonctionner à un niveau inférieur à celui de la plupart des applications, de sorte qu'il peut détecter les menaces sur l'ensemble d'un système Windows. En 2006, Microsoft a tenté d'empêcher les tiers d'accéder au noyau de Windows Vista, mais s'est heurté au refus des fournisseurs de cybersécurité et des autorités de réglementation de l'Union européenne. Il n'y a pas grand-chose qui ait changé depuis.

Contrairement à Microsoft, Apple a réussi à verrouiller son système d'exploitation macOS en 2020 afin que les développeurs ne puissent plus accéder au noyau. Le BSI allemand remet le sujet sur la table. En outre, l'agence allemande de cybersécurité souhaite que des changements fondamentaux soient apportés à la manière dont CrowdStrike et d'autres cyberentreprises conçoivent leurs outils, dans l'espoir de limiter l'accès au noyau du système d'exploitation.

« Le plus important est d'empêcher que cela ne se reproduise », affirme Thomas Caspers, directeur général de la stratégie technologique au sein du BSI. Tirant parti de l'effroi qui a envahi la Silicon Valley à la suite de la panne de juillet, la BSI prévoit d'organiser cette année une conférence réunissant les principales entreprises technologiques, où elle espère qu'elles s'engageront à restreindre l'accès au noyau Windows. Pour Caspers, cela est primordial.

Microsoft pourrait de nouveau envisager de réformer l'accès au noyau Windows

CrowdStrike et ses concurrents conçoivent expressément leurs produits de manière à bénéficier d'un accès au noyau Windows, qui fournit notamment des données permettant de détecter les cybermenaces. Selon ces fournisseurs de services, le maintien de cet accès leur permet de réagir rapidement pour bloquer les activités malveillantes. Dans un billet de blogue daté du 9 août, CrowdStrike a déclaré : « des produits tels que l'analyse des microprogrammes ou le contrôle des appareils ne seraient pas possibles sans cette conception ». Mais les experts pensent que les risques liés à cet accès sont trop importants.

Caspers affirme qu'un changement est essentiel pour éviter que de telles pannes ne se reproduisent. « Il n'est pas acceptable d'exécuter ces outils en mode noyau avec tous les accès que l'on connaît aujourd'hui. Les entreprises de cybersécurité pourraient utiliser d'autres technologies pour détecter les attaques tout en restant en mode utilisateur. Le résultat le plus important de cette affaire sera qu'elles changeront cela », a-t-il déclaré à propos de la débâcle de CrowdStrike.

Au lendemain de la panne provoquée par la mise à jour défectueuse de CrowdStrike, Microsoft a également laissé entendre qu'il envisageait de modifier l'accès au noyau de Windows. Dans un billet de blogue daté du 25 juillet, John Cable, vice-président de Microsoft chargé de la gestion des programmes, a déclaré : « la panne de CrowdStrike montrait que Windows doit donner la priorité au changement et à l'innovation dans le domaine de la résilience de bout en bout ».

Mais il y a un hic. Juste après la panne, Microsoft a déclaré qu'il ne pouvait pas légalement couper l'accès au noyau Windows comme le fait Apple, par exemple, en raison d'un accord conclu en 2009 avec la Commission européenne. Pour satisfaire les autorités antitrust européennes, Microsoft a accepté de donner à d'autres éditeurs de logiciels de sécurité le même accès à Windows que le sien. L'on ignore si la Commission serait disposée à réviser l'accord après la panne.

En attendant, Caspers pense que CrowdStrike et d'autres pourraient trouver d'autres options pour éviter l'accès au noyau Windows. « Cela ne devrait pas empêcher de modifier la conception des produits. Le BSI est convaincu qu'il est possible de trouver des solutions techniques solides qui respectent également la réglementation de l'UE pour résoudre le problème en question », a-t-il déclaré. Il n'a pas donné un exemple de conception possible pour éviter l'accès au noyau.

Selon Caspers, Microsoft fixe des règles sur la manière dont les autres tiers accèdent au noyau Windows et pourrait les modifier. Le BSI mise sur sa prochaine conférence, avec Microsoft, CrowdStrike et une cinquantaine d'autres entreprises de sécurité invitées, ainsi que ses homologues des cyberagences d'autres pays. « Si vous devez réagir dans un délai très court, ce type de discussions est sans aucun doute le moyen le plus efficace », a déclaré Caspers.

L'industrie des solutions de cybersécurité suit l'évolution de la situation avec attention

Le régulateur allemand n'est pas en mesure de forcer les entreprises à modifier la conception de leurs produits, dans le but de limiter l'accès au noyau. « Cependant, le BSI dispose de plus de pouvoirs légaux que son homologue américain, la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), vieille de six ans, n'a pas », explique Dennis-Kenji Kipker, directeur de recherche au sein du Cyberintelligence Institute (CII), un groupe de recherche à Francfort, en Allemagne.


Le BSI peut, par exemple, émettre des avertissements sur les produits technologiques et créer des normes pour les agences gouvernementales. Depuis sa création il y a plus de 30 ans, le BSI a acquis une autorité croissante dans le cadre des lois allemandes et européennes sur le cyberespace. « Ce n'est pas comparable à la loi CISA aux États-Unis », a ajouté Kipker. Mais cela n'est pas suffisant pour forcer un changement radical dans la conception des outils de cybersécurité.

Le billet de Cable, de Microsoft, soulève la question de savoir si les efforts déployés par Microsoft pour sécuriser l'accès au noyau pourraient nuire aux éditeurs de logiciels tiers. Par exemple, les logiciels antivirus utilisent l'accès au niveau du noyau pour surveiller les changements malveillants apportés à Windows dès les premières étapes. Le blocage de l'accès au noyau Windows pourrait donc potentiellement rendre les produits de cybersécurité moins efficaces.

« Sans les privilèges du mode noyau, [les antivirus et les systèmes de détection et de réponse des points d'extrémité] sont extrêmement limités dans ce qu'ils peuvent faire. Mais nous ne pensons pas que Microsoft va vraiment révoquer l'accès au mode noyau pour les fournisseurs de sécurité », a déclaré le service de suivi des maliciels VX-Underground. Pour l'instant, Microsoft n'a pas encore évoqué publiquement les réformes qu'il envisage d'apporter à Windows.

Pour sa part, Matthew Prince, PDG de Cloudflare, a déjà mis en garde contre les effets d'un verrouillage plus poussé de Windows par Microsoft, qui devra donc prendre soigneusement en compte les besoins des fournisseurs de solutions de sécurité s'il souhaite opérer un véritable changement.

De son côté, Microsoft cherche à éviter les pannes similaires à celle de CrowdStrike à l'avenir en renforçant la sécurité et en préservant l’accès nécessaire aux éditeurs tiers. L’avenir de Windows sera-t-il plus fermé ? La firme de Redmond devra trouver un équilibre entre sécurité et flexibilité.

Sources : Microsoft (1, 2), Apple

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la question de l'accès au noyau Windows ?
Selon vous, Microsoft doit-il restreindre davantage l'accès au noyau ? Pourquoi ?
Quels seraient les impacts de ce changement sur le système d'exploitation ? Cela apportera-t-il plus de sécurité ?
Quels pourraient être les impacts d'un tel changement sur les fournisseurs de services de cybersécurité comme CrowdStrike ?
Selon vous, la Commission européenne doit-elle revoir sa position sur l'accès des tiers au noyau Windows après la débâcle de CrowdStrike ?

Voir aussi

Réforme de l'accès au noyau Windows : Microsoft cherche à renforcer la sécurité après l'incident avec CrowdStrike, Windows deviendra-t-il un système plus fermé, à l'instar de macOS d'Apple ?

Microsoft affirme que Delta a ignoré l'aide proposée par Satya Nadella concernant CrowdStrike et que les problèmes de Delta sont liés à son ancienne infrastructure informatique, et non à Windows

CrowdStrike accuse un bogue dans le logiciel de test d'avoir mis hors service 8,5 millions de machines Windows, car il n'a pas validé correctement la mise à jour du contenu qui a été diffusée sur les machines

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Avatar de floyer
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 15:33
N’importe quel OS qui permet des extensions en mode noyau s’expose à ce risque. Les différents OS type UNIX n’y échappent pas. (D’ailleurs une mise à jour de Crowdstrike a provoqué des kernel panic sur Linux).

L’architecture de Windows depuis NT n’a rien à voir avec DOS, contrairement à ce que tu sembles dire.

L’approche qui changera vraiment quelque chose est le micronoyau (Mach, QNX, SeL4…) et encore, si un module est un SPOF (typiquement un système de fichier), un défaut dans ce module compromet le fonctionnement du système. Cette approche pourrait rogner un peu les performances… mais pour des applications critiques, pourquoi pas. (Cela me rappelle l’arrivée d’OS/2 où la presse s’indignait oh là là, on perd 2% de performances par rapport à un OS non sécurisé)

Et le principe de mise à jour automatique est vraiment le cœur du problème. Imaginons Oracle « pousser » une nouvelle pile Java à l’insu des développeur et exploitant… même si elle ne tourne qu’en mode utilisateur, cela peut bloquer beaucoup d’applications potentiellement critiques.
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Avatar de PomFritz
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 16/08/2024 à 21:42
Face à l'incompétence généralisée, ça panique chez les gratte-papier, zéro mise en perspective et Microsoft se frotte les mains. On dirait une communication du service marketing, pas d'experts.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/08/2024 à 15:19
CrowdStrike découvre qu'il vaut mieux tester une mise à jour avant de la déployer, surtout sur un logiciel qui se place à un stade critique de l'OS, sur un ordi utilisé pour un usage critique.
CrowdStrike découvre qu'en cas de problème grave, la seul confiance avec le client ne fonctionne plus.
Désormais CrowdStrike découvre qu'il existe un système concurrentiel, où chaque concurrent attend qu'un concurrent fasse une connerie.

Bientôt CrowdStrike découvrira qu'il est une entreprise spécialisé dans le domaine de la cybersécurité, dans un contexte d'économie capitaliste libérale.

Ah moins que CrowdStrike se foute tout simplement de la g**** du monde.
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Avatar de floyer
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 11:10
Il y a beaucoup d’applications qui ont besoin d’un accès privilégié : pilotes (périphérique réels ou virtuel), antivirus, chiffrement de disque, firewall, probablement des éléments des machines virtuelles (virtual box).

Mais le problème concerne ici les mises à jour non testées. Mettre en place une sorte de sas où des machines représentatives essuient les plâtres des mises à jour, puis déploiement progressif aurait évité les problèmes. Alors bien sûr, il faut s’écarter du principe « installez le logiciel et on s’occupe de tout »
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Avatar de NotABread
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/08/2024 à 0:01
Bon, alors il va falloir accepter qu'un logiciel peut planter, et si c'est au niveau du noyau, il entraine le système d'exploitation avec lui. C'est comme ça que ça marche, c'est un risque très connu et installer un programme s'exécutant au niveau du noyau, c'est accepter ce risque.
Le problème de cet histoire, c'est juste qu'il faut un fautif et que tout le monde va se renvoyer la balle en cherchant à grappiller du terrain:
- Les compagnies aériennes vont dire que c'est de la faute de Crowdstrike et Microsoft pour respectivement avoir pousser un logiciel qui plante et avoir un OS pas assez robuste
- Microsoft dira que c'est de la faute de l'EU de l'avoir empêcher de fermer l'accès au noyau
- Crowdstrike dira certainement qu'avec une meilleure politique de déploiement de MAJ, ces client auraient pu éviter une paralysie de leur système informatique

La pire solution pour moi est le blocage des accès noyau sauf ceux approuvé:
bien que ça va certainement rendre plus difficile l'exécution de malware au niveau noyau, ça va forcément réduire la concurrence puisque Microsoft fera payer l'accès et cela ne garantira pas la stabilité du programme

Passer à une API dans un langage garantissant la sécurité de la mémoire comme Rust ou implémenter un système similaire à celui de Linux va être un coût non anodin pour tous, mais à long terme pourrait grandement améliorer la stabilité de l'écosystème.
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Avatar de floyer
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 26/08/2024 à 0:25
@NotABread plutôt d’accord, sauf que «*Crowdstrike dira certainement qu'avec une meilleure politique de déploiement de MAJ, ces client auraient pu éviter une paralysie de leur système informatique«*en effet, Crowdstrike vend un service «*cloud*»… comme cela est affiché dans leur publicité. Donc les clients sont à la merci d’effets de bord de mises à jour sans forcément les moyens de soumettre les mises à jours à des validations.
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Avatar de floyer
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 30/08/2024 à 16:39
Ceci dit on lit au sujet de L4 :

Les nombreuses améliorations apportées à ceux-ci et leurs successeurs ont depuis permis d'accroître considérablement la vitesse de ces anciens noyaux pour en arriver ensuite aux micronoyaux actuels.
Je serais curieux de connaître les performances comparée des différentes approches.

On a des éléments de réponse ici : https://citeseerx.ist.psu.edu/docume...afb5e38da9f6a7 (Mais L4Linux bien qu’il s’appuie sur un micro-noyau reste monolithique, MkLinux s’appuie sur Mach moins optimisé : on a logiquement de moins bonnes performances).

On a aussi https://www.phoronix.com/review/debian-hurd-2015 (Hurd est plus modulaire mais basé aussi sur Mach plus ancien que L4).

Dans le genre approche originale, il y a l’unikernel… un noyau spécialisé qui comprend tout ce dont il a besoin (y compris l’application à faire tourner), mais développé avec l’application dans un language ne permettant pas des kernel panic, corruption d’un module par un autre, etc. https://mirage.io/
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Avatar de floyer
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 03/09/2024 à 21:24
Un procès est jouable... d'autant que :

CrowdStrike warrants to you that it will perform all Services in a professional and workmanlike manner consistent with generally accepted industry standards.

Bon, "generally accepted standard" peut être imprécis, mais vu leur négligence.

Mais si c'est requalifié en produit :

8.2 Product Warranty. If Customer has purchased a Product, CrowdStrike warrants to Customer during the applicable Subscription/Order Term that: (i) the Product will operate without Error; and (ii) CrowdStrike has used industry standard techniques to prevent the Products at the time of delivery from injecting malicious software viruses into your Endpoints where the Products are installed. You must notify CrowdStrike of any warranty claim during the Subscription/Order Term. Your sole and exclusive remedy and the entire liability of CrowdStrike for its breach of this warranty will be for CrowdStrike, at its own expense to do at least one of the following: (a) use commercially reasonable efforts to provide a work-around or correct such Error; or (b) terminate your license to access and use the applicable non-conforming Product and refund the prepaid fee prorated for the unused period of the Subscription/Order Term.

La garantie est forte aussi (industry standard technique), mais l'engagement est juste limité à un effort raisonnable pour corriger l'erreur.
1  0 
Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 12:36
Citation Envoyé par Mat.M Voir le message
La vision des choses de Mr Sterone, rien à commenter tout est dit:

CrowdStrike : les VRAIES raisons de l’effondrement


Il dit fort justement entre autre que la majorité du personnel IT technique est mis à la porte, internes comme externes, au seul bénéfice immédiat du coût salarial.

Il rajoute avec humour de demander au stagiaire d'interroger ChatGPT pour résoudre le problème.

Comme écrit plus haut (#133 par floyer) et cité par Aldo Stérone, Gestion du changement dans ITIL *, je vous laisse apprécier les exigences de véritables professionnels (dont vous, moi, faisions, font partie).

Gestion des changements (Wikipedia) :

Objectifs

Un changement a pour objectif de modifier, créer ou supprimer un des composants de l'infrastructure du système d'information, donc un ou plusieurs éléments de configuration. Ce changement doit être réalisé dans le respect des méthodes, procédures et processus standardisés. Il est aussi nécessaire de planifier et approuver la faisabilité avant la mise en œuvre. Il est aussi prévu de réaliser le suivi des changements, ainsi que d'en informer les services concernés.

La gestion des changements est probablement le processus le plus central dans la mesure où il garantit que les changements sont maitrisés, tracés et historisés.

Ainsi, la mise en œuvre du comité d'approbation des changements (CAB) lequel doit statuer sur tous les changements permet de réduire, voire d'éradiquer, les incidents liés aux changements insuffisamment gérés et/ou planifiés.

...

et également sur la toile par exemple:
1. Déterminez la tolérance au risque de votre organisation et planifiez en conséquence
2. Utilisez l'évaluation des risques basée sur les données pour adapter continuellement vos pratiques de gestion des changements
3. Assurez-vous que votre gestion des changements soit aussi simple que possible
4. Repensez le modèle CAB traditionnel
5. Utilisez des outils pour automatiser et perfectionner vos processus
6. Déployez progressivement des livraisons plus petites pour vous assurer que vos changements se passent bien
7. Considérez ITIL comme un ensemble de directives, et non de règles strictes et rapides
8. Donnez la priorité à la collaboration
9. Tirez parti de l'ingénierie du chaos et de la résilience
10. Choisissez des outils connus et appréciés de vos équipes de développement
Source: https://www.atlassian.com/fr/itsm/ch...best-practices
Top 10 des bonnes pratiques en matière de gestion des changements | Atlassian

* ITIL
pour « Information Technology Infrastructure Library », ou « Bibliothèque pour l'infrastructure des technologies de l'information » en français) est un ensemble d'ouvrages recensant les bonnes pratiques (« best practices ») du management du système d'information.

Compatible avec la démarche DevOps (cf. lien ci-dessus) :
  • DevOps (développement logiciel (dev) et administration des infrastructures informatiques (ops))
  • CI/CD ((Continuous Integration/Continuous Delivery) (intégration continue / livraison continue ou déploiement continu)
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Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 15:26
Je trouve normal que de meilleurs pratiques se mettent en place, je ne disais rien d'autre lorsque j'avais fait la remarque suivante dans un post précédent :


Il semble donc que pour des raisons de sécurité, Microsoft voulait adopter la bonne solution, mais la commission européenne (pour des raisons de concurrence), n'a pas autorisé Microsoft à sécuriser son OS comme cela aurait dû être le cas, ce qui était exactement ma position.

Cependant, le sauf lorsqu'elles créent des risques pour la sécurité. aurait dû permettre à Microsoft de d'écarter le "driver" de CrowdStrike en question de son OS. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ? Mystère. De plus, il n'y a pas que l'Europe qui a été touchée. Je ne comprend pas trop ce flou. Il y a certainement d'autres détails qui sortiront dans les jours qui viennent.
J'avais été étonné de voir que ce post n'avait pas été apprécié . Je ne sais toujours pas pourquoi, mais là n'est pas le soucis. Quoique, ce serait chouette d'expliquer à l'auteur d'un post pourquoi on ne partage son avis et/ou les erreurs qu'il a commise dans un post. J'essaye de le faire, même si ça prend un peu plus de temps. Personne n'est parfait et personne n'a la vérité. C'est en échangent et en argumentant qu'on progresse. Mais libre à chacun de faire comme il veut

Soit, il y avait donc bien des possibilités techniques pour qu'un problème de la sorte ne se produise pas. C'est apparemment un problème de "non culture de la sécurité" en générale qu'a Microsoft. Suite à cette histoire, ils ont placés la sécurité en tant que priorité N° 1 pour les primes et/ou augmentation de salaire. C'est une bonne chose. Je ne tape pas sur Microsoft en particulier, car j'ai bien peur que ce soit pareil dans nombre d'autres entreprises, petites ou grosses.

La sécurité devrait être la priorité N° 1 dans toutes les entreprises. Mais c'est difficile et ça coûte des sous

BàV et Peace & Love.
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