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La Russie demande à ses citoyens de désactiver les caméras de surveillance des domiciles qui donnent les positions de ses troupes aux Ukrainiens
Et d'oublier les applications de rencontres pendant la guerre

Le , par Patrick Ruiz

47PARTAGES

6  0 
La Russie demande à ses citoyens de la ville de Koursk de désactiver les caméras de surveillance des domiciles. Motif : Les Ukrainiens en prennent le contrôle pour avoir des informations détaillées sur les mouvements des troupes du Kremlin. C’est ce qui ressort d’une note pédagogique, issue des services du ministre russe de l’Intérieur, qui dresse une liste de comportements et réflexes à adopter par les populations et les militaires russes pour contrer les forces dites de libération de Koursk. Le tableau ravive le débat sur les avantages et les inconvénients d’une société de plus en plus marquée par une mise à contribution tous azimuts de la technologie.

L’intégralité de la note d’information

Citation Envoyé par Ministère russe de l'Intérieur
L'ennemi identifie massivement des intervalles d'adresse IP sur nos territoires et se connecte à distance à des caméras de vidéosurveillance non protégées, visionnant tout, des cours privées aux routes et autoroutes d'importance stratégique. À cet égard, à moins d'un besoin urgent, il est préférable de ne pas utiliser les caméras de vidéosurveillance », a déclaré le ministère à la presse.

L'utilisation des services de rencontre en ligne est fortement déconseillée. L'ennemi utilise activement ces ressources pour collecter des informations légendées.

Le ministère a conseillé aux militaires de ne pas ouvrir les liens (hyperliens) provenant d'inconnus dans les messageries ou les messages SMS et, si possible, d'éviter d'utiliser des téléphones contenant un grand nombre d'informations officielles et personnelles dans des situations « où l'ennemi peut y avoir accès physiquement ».

Il est nécessaire de contrôler et de modérer les salons de discussion et de supprimer rapidement les comptes des personnes qui ont été capturées par l'ennemi, ainsi que les comptes des personnes dont l'ennemi a obtenu l'accès à leur téléphone.

En outre, le ministère de l'Intérieur demande aux citoyens de ne pas publier sur les réseaux sociaux et les messageries des vidéos de voyages réalisées avec un magnétoscope ou d'effectuer des émissions ou diffusion de contenus en direct lorsqu'ils se déplacent sur des autoroutes où circule également du matériel militaire, en raison du risque de faire connaître « des objets importants pour l'ennemi ».

La police conseille au personnel militaire et aux représentants des forces de l'ordre de désactiver la fonction « Personnes à proximité » de la messagerie Telegram, de supprimer toutes les photos indiquant une affiliation ministérielle, de changer les surnoms qui peuvent être utilisés pour identifier un citoyen en tant que militaire ou représentant d'un organisme d'application de la loi, et de vérifier leurs numéros d'abonnés par le biais de ressources spécialisées qui effectuent une analyse syntaxique à partir des annuaires téléphoniques.
Il est recommandé aux militaires des régions de Koursk, Bryansk et Belgorod de fermer leurs données personnelles, de supprimer toute géolocalisation et tout lien entre les photos et la géolocalisation dans les réseaux sociaux, afin que l'ennemi ne puisse pas révéler l'emplacement réel des forces militaires et de sécurité.

Les employés du secteur de l'énergie, y compris de l'énergie nucléaire, devraient supprimer leur affiliation professionnelle des réseaux sociaux pour éviter d'être vus par les services de renseignement de l'ennemi.
C’est un tableau qui ravive le débat sur les avantages et les inconvénients d’une société de plus en plus connectée via Internet et une mise à contribution tous azimuts de la technologie

En effet, l’un des débats les plus importants lorsqu’on parle des dispositifs connectés à Internet est celui de leur utilité face aux risques liés à leur utilisation, notamment, le piratage et l’intrusion dans la vie privée de leurs possesseurs. Dans le cas de cette guerre, ce sont des pans entiers d’une ville que la technologie livre aux mains d’un adversaire.

C’est pour de tels cas de figure qu’Eugène Kaspersky a fait une sortie pour prévenir de ce que l’Internet des objets pourrait rapidement devenir l’Internet des menaces. Sa sortie faisait suite à un rapport de l’entreprise Darktrace selon lequel des pirates s’étaient appuyés sur un thermomètre connecté – utilisé au sein d’un aquarium – pour pénétrer le réseau d’un casino.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est un rappel avec acuité de que toutes les populations du monde sont en guerre contre des espions qui peuvent prendre de multiples visages. En effet, ceux qui pensent que leur téléphone n’est qu’un outil de communication, de divertissement et de productivité doivent chaque jour un peu plus intégrer que ce dernier est une porte d’entrée pour des tiers désireux de les surveiller. La France, par exemple, a adopté une loi permettant à la police de prendre le contrôle à distance des appareils des suspects, avec accès aux caméras, aux microphones et aux données GPS. Selon un rapport de Comparitech, chaque force de police dans au moins 50 pays a un certain niveau d'accès au téléphone portable d’un individu et à ses données. Pire encore, la majorité des gouvernements et des forces de l'ordre ont mis en place une forme de technologie de piratage.


Comparitech s'est intéressé aux 50 premiers pays en termes de PIB et son rapport indique que tous les pays accordent à leurs forces de l'ordre/agences de sécurité une sorte d'accès aux téléphones portables des citoyens. De plus, la majorité emploie des pratiques invasives avec l'utilisation de technologies de piratage. Et, bien qu'il y ait les suspects habituels inclus dans nos pays les moins performants, des pays comme l'Allemagne, l'Australie, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis ont mis en place des pratiques incroyablement invasives qui constituent une menace sérieuse pour la vie privée des citoyens. Que les forces dites de libération de la ville de Koursk soient capables de pirater des caméras de surveillance pour s’informer sur les positions de l’armée russe ne devrait donc pas surprendre.

Source : Note d’information

Et vous ?

Partagez-vous les avis selon lesquels la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a rien de nouveau en ce qu’elle ramène juste en surface des cas d’utilisation perverse de la technologie que l’on a tendance à négliger au quotidien ?

Voir aussi :

Le responsable de la cyberguerre ukrainienne a le sentiment qu'il est en train de gagner, il a déclaré que les cyberattaques russes contre l'Ukraine n'ont pas eu l'effet escompté

Le gouvernement ukrainien demande aux hackers de l'aider à se défendre contre la Russie, après que des cyberattaques ont touché les principaux sites Web du pays

La Russie s'empare de l'internet ukrainien, le trafic en provenance de l'Ukraine est soumis à la censure et à la surveillance de la Russie

Les sites web du gouvernement ukrainien ne sont pas accessibles, alors que l'Ukraine est bombardée de cyberattaques dans le cadre de l'invasion russe

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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/01/2025 à 15:55
Ils étaient trop occupés à diffuser d'autres sources de désinformation ou à limiter certains sujets pour l'administration Biden, l'Union Européenne ou n'importe qui mettrait la main à la poche
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2024 à 18:18
Partagez-vous les avis selon lesquels la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a rien de nouveau en ce qu’elle ramène juste en surface des cas d’utilisation perverse de la technologie que l’on a tendance à négliger au quotidien ?
Dans l'ensemble, pour nous, cela paraît à peu près évident, mais pour monsieur-tout-le-monde, c'est du chinois. Et que lui dire si ce n'est d'en laisser le moins possible sur son smartphone ? Le cloud ? Et comprendra-t-il notre conseil ? Même en lui expliquant patiemment ?
Aujourd'hui, plus de 27 000 personnes sont suivies en France et font l'objet de la nouvelle loi sur les moyens de renseignement (source lefigaro.fr) qui, au début, temporairement, comme l'état d'urgence, promis juré, ne devaient être utilisé que dans les cas de terrorisme. Maintenant, il s'agit du grand banditisme et de la criminalité.

Et demain ce sera quoi ? Certainement pire pour masquer l'incompétence derrière du bruit technologique et liberticide. Alors profitons du soleil du jour présent. Demain il pleut.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 22/08/2024 à 19:50
La Russie devrait aussi demander aux USA de débrancher leur satellites espions
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 22/08/2024 à 22:16
J'ai arrêté de prêcher dans le vide depuis longtemps sur la question des données personnelles et des impacts de la technologie.
Le retour de bâton sera inévitable et y'a des chances pour qu'il soit violent.
Je sais pas si ça fera réfléchir les gens ("bah si les ukrainiens peuvent le faire, n'importe qui d'autre peut aussi le faire...") mais en tout cas c'est une communication officielle que je trouve plutôt cocasse.
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Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 20/01/2025 à 20:30
LE RÉCIT DE DÉSINFORMATION RUSSE EST-IL RÉEL ? (par David Sacks) Question sérieuse pour les personnes qui se basent sur les faits.


Examinons les preuves :

1) Le récit de la désinformation russe a commencé avec le dossier Steele, un coup monté de la campagne d’Hillary Clinton utilisé d’abord pour salir son adversaire lors des élections de 2016, puis pour saper sa présidence. Il s’agissait d’une fraude créée par un ancien officier des services de renseignement britanniques. Les médias grand public ne se sont jamais excusés de l’avoir promu.

2) Ensuite, Mueller et son équipe de rêve de procureurs démocrates ont passé 2 ans et 32 ​​millions de dollars à traquer la campagne Trump pour collusion avec les Russes. Les médias ont rapporté à tue-tête que « les murs se refermaient » mais cela s’est avéré être un échec lorsque Mueller n’a trouvé aucune collusion.

3) Ensuite, les fichiers Twitter ont révélé que le tableau de bord de Hamilton68 était une fraude. Rappelons que Hamilton68, créé par d’anciens membres du renseignement américain, était la source de milliers d’articles de MSM affirmant que des robots russes étaient engagés dans des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. Les robots russes auraient diffusé des termes comme « État profond » ou des hashtags comme #FireMcMaster , #SchumerShutdown , #WalkAway , #ReleaseTheMemo , #AlabamaSenateRace , #ParklandShooting , et bien d’autres. De l’aveu même des employés de Twitter, qui ont pu voir que les comptes sous-jacents étaient réels et non russes, c’était « des conneries ».

4) Ensuite, 51 anciens agents des services de renseignement ont été démasqués comme menteurs pour avoir signé une lettre affirmant que l'ordinateur portable de Hunter Biden était de la désinformation russe. En fait, l'ordinateur portable était réel. Mais l'épisode a montré à quel point le récit de la désinformation russe était profondément ancré. Sans aucune preuve, les anciens espions ont pu faire passer sous silence une importante série de révélations sur les transactions commerciales de la famille Biden simplement en utilisant les mots « désinformation russe ».

Conclusions :

Est-ce que je crois que le gouvernement russe ment ? Bien sûr. Tous les gouvernements le font, et le gouvernement russe ne fait certainement pas exception. Mais est-ce que je crois que les Russes mènent des campagnes secrètes à grande échelle pour influencer l’opinion publique américaine ? Je n’ai pas encore vu de preuves significatives pour étayer cette conclusion.

Au contraire, de nombreux éléments montrent que ce récit a été inventé par des partisans américains motivés pour mettre en cause à tort l’opposition. Comme dans le cas de l’ordinateur portable de Hunter Biden, ils l’ont invoqué lorsqu’ils avaient besoin de se distraire d’une histoire par ailleurs irréfutable.

Le fait que tant de membres de la communauté du renseignement américain aient été impliqués dans la création de ce récit – et qu’ils aient été pris en flagrant délit de mensonge en l’invoquant – laisse penser que ce récit est en soi une sorte de campagne de désinformation.

Le fait que les médias grand public continuent d’y adhérer et de le diffuser, sans preuve, démontre la puissance de la matrice narrative dans laquelle nous vivons. Il est important pour ceux d’entre nous qui souhaitent avoir des débats politiques honnêtes aux États-Unis de se débarrasser des étiquettes maccarthystes utilisées pour protéger le récit de désinformation russe des critiques évidentes fondées sur des faits et de l’appeler ce qu’il est : un canular.

Mensonges et désinformations des occidentaux sur la guerre en Ukraine (par Chay Bowes)

L’une des plus grandes tromperies de l’Occident est que les États-Unis n’ont commencé à « soutenir » l’Ukraine qu’après que les troupes russes ont finalement traversé la frontière en février 2022.

La ligne de « l'invasion non provoquée » est continuellement colportée par les médias clients de l'Occident, alors examinons les faits et décidons ensuite si les actions de la Russie étaient effectivement « non provoquées ».

La vérité est que dès les années 1940-1950, la CIA a établi des « contacts étroits » avec l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et l'Armée rebelle ukrainienne (UPA), deux groupes de collaborateurs nazis brutaux (now largement célébrés comme des héros dans l'Ukraine du dictateur Zelensky) et auteurs de massacres indescriptibles de Juifs, de Polonais et de Russes aux côtés de leurs alliés nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

La CIA leur a fourni des armes, de l'argent, du soutien et une formation dans le but de déstabiliser l'Ukraine et de promouvoir l'ultra nationalisme ukrainien.

Puis, dans les années 1950, la CIA a lancé « l'opération Aérodynamique », qui visait à soutenir les réseaux néo-nazis de Banderite en Ukraine, aboutissant en 1953 à la création par la CIA d'une unité spéciale appelée « Unité 2245 » pour capturer et analyser le matériel militaire russe en utilisant les Banderites antisémites et meurtriers pour faire leur sale boulot.

Au cours des années 1950-1960, la CIA a infiltré des ultra-nationalistes ukrainiens et a accru son soutien à leurs opérations terroristes en Ukraine. Ces opérations se sont poursuivies jusqu'aux années 1970, lorsque la CIA a mené des opérations de propagande noire en Ukraine et a apporté son soutien à des groupes antirusses de toute sorte, quelles que soient leurs méthodes ou leur penchant pour le meurtre et le terrorisme.

Au cours des années 1980 et 1990, la CIA a continué à soutenir les groupes nationalistes ukrainiens et à fournir des renseignements sur les activités militaires soviétiques en Ukraine, tentant d'utiliser des groupes néo-nazis pour des opérations de sabotage et de terrorisme dans le pays.

Dans les années 1990, avec l'effondrement de l'Union soviétique, la CIA a réorienté ses efforts vers le soutien à la transition de l'Ukraine vers la « démocratie » et a dépensé des centaines de millions d'argent noir pour contrer l'influence russe en finançant la corruption et en déstabilisant des groupes politiques et des médias légitimes.

2014-présent : Suite à l'action de la Russie en Crimée en réponse au coup d'État de Kiev soutenu et planifié par la CIA, et au renversement illégal du président légitime de l'Ukraine qui s'en est suivi, la CIA s'est lancée dans une vaste opération complexe avec le redoutable service de sécurité ukrainien SBU, en l'aidant à planifier des opérations telles que l'assassinat de femmes journalistes non armées, le ciblage de politiciens et de fonctionnaires russes dans le Donbass et à Lougansk et d'innombrables autres actions qui, si elles étaient menées contre un allié américain, seraient immédiatement classées comme terroristes.

Contrairement à ce que racontent les otano-kieviens, l'Ukraine a déjà perdu la guerre face à la Russie.
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Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 20/01/2025 à 20:53
Opération Mockingbird : quand la CIA contrôlait les médias

Écoutes de la NSA, surveillance des réseaux sociaux, fausses accusations de collusion entre Trump et la Russie (Russiagate), étouffement, à la veille des élections de 2020, des révélations explosives contenues dans le pc portable d’Hunter Biden…

Derrière ces scandales se profile, ravivant la rumeur persistante d’un État dans l’État, l’ombre des renseignements américains. Dernièrement, Robert Kennedy a provoqué l’ire des gros médias de grand chemin en déclarant : “L’Opération Mockingbird est belle et bien vivante.” Opération Mockingbird (oiseau moqueur), le mot est lâché ! Il désigne l’opération de la CIA, une des plus controversées de son histoire, révélée en 1975 par la commission Church. Son objectif ? Manipuler les médias américains et étrangers au profit des États-Unis. (https://www.ojim.fr/operation-mockin...it-les-medias/)

CIA's use of journalists and clergy in intelligence operations
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