Ukraine is reportedly using hacked home and residential CCTV cameras to track Russian troop movements in Kursk.
— War Tracker (@wartracker4) August 9, 2024
There are also reports of city and road cameras being used for the same purposes. pic.twitter.com/9vfsyOGmO8
L’intégralité de la note d’information
Envoyé par Ministère russe de l'Intérieur
Biggest russian channel cant belive the "issue" with the cams. But...
— Doktor Klein 🇪🇸 🇪🇺 🇺🇦 (@Doktor_Klein) August 9, 2024
"We need to cut everything down if it doesn't exist already"
"Kursk. An important problem that needs to be solved urgently
I just drove along the highway from Rylsk to Kursk via Lgov, the road is in working… pic.twitter.com/9gwgLWiFiC
C’est un tableau qui ravive le débat sur les avantages et les inconvénients d’une société de plus en plus connectée via Internet et une mise à contribution tous azimuts de la technologie
En effet, l’un des débats les plus importants lorsqu’on parle des dispositifs connectés à Internet est celui de leur utilité face aux risques liés à leur utilisation, notamment, le piratage et l’intrusion dans la vie privée de leurs possesseurs. Dans le cas de cette guerre, ce sont des pans entiers d’une ville que la technologie livre aux mains d’un adversaire.
C’est pour de tels cas de figure qu’Eugène Kaspersky a fait une sortie pour prévenir de ce que l’Internet des objets pourrait rapidement devenir l’Internet des menaces. Sa sortie faisait suite à un rapport de l’entreprise Darktrace selon lequel des pirates s’étaient appuyés sur un thermomètre connecté – utilisé au sein d’un aquarium – pour pénétrer le réseau d’un casino.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est un rappel avec acuité de que toutes les populations du monde sont en guerre contre des espions qui peuvent prendre de multiples visages. En effet, ceux qui pensent que leur téléphone n’est qu’un outil de communication, de divertissement et de productivité doivent chaque jour un peu plus intégrer que ce dernier est une porte d’entrée pour des tiers désireux de les surveiller. La France, par exemple, a adopté une loi permettant à la police de prendre le contrôle à distance des appareils des suspects, avec accès aux caméras, aux microphones et aux données GPS. Selon un rapport de Comparitech, chaque force de police dans au moins 50 pays a un certain niveau d'accès au téléphone portable d’un individu et à ses données. Pire encore, la majorité des gouvernements et des forces de l'ordre ont mis en place une forme de technologie de piratage.
Comparitech s'est intéressé aux 50 premiers pays en termes de PIB et son rapport indique que tous les pays accordent à leurs forces de l'ordre/agences de sécurité une sorte d'accès aux téléphones portables des citoyens. De plus, la majorité emploie des pratiques invasives avec l'utilisation de technologies de piratage. Et, bien qu'il y ait les suspects habituels inclus dans nos pays les moins performants, des pays comme l'Allemagne, l'Australie, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis ont mis en place des pratiques incroyablement invasives qui constituent une menace sérieuse pour la vie privée des citoyens. Que les forces dites de libération de la ville de Koursk soient capables de pirater des caméras de surveillance pour s’informer sur les positions de l’armée russe ne devrait donc pas surprendre.
Source : Note d’information
Et vous ?
Partagez-vous les avis selon lesquels la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a rien de nouveau en ce qu’elle ramène juste en surface des cas d’utilisation perverse de la technologie que l’on a tendance à négliger au quotidien ?
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