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Panne majeure de CrowdStrike : une organisation sur dix envisage de changer de fournisseur de sécurité
Selon une étude récente de l'Office fédéral allemand de la sécurité des technologies de l'information

Le , par Stéphane le calme

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4  0 
En juillet dernier, une panne majeure a frappé les clients de CrowdStrike, un spécialiste en cybersécurité. Des écrans bleus de la mort ont perturbé le fonctionnement normal de plus de 8,5 millions de machines Windows, affichant le message : “Recovery: It looks like Windows didn’t load correctly.” Des pannes ont été signalées dans le monde entier, touchant de nombreux secteurs d’activité. Cet incident a eu des répercussions significatives, notamment en Allemagne, où une étude récente de l’Office fédéral de la sécurité des technologies de l’information (BSI) révèle que 1 organisation sur 10 envisage de changer de fournisseur de sécurité.

Selon une étude de l'Office fédéral allemand de la sécurité de l'information (BSI), la panne a causé des interruptions de service pour de nombreuses entreprises, avec près de 48 % des organisations touchées ayant dû suspendre temporairement leurs opérations. Cette interruption a duré en moyenne dix heures, affectant non seulement la continuité des affaires mais aussi la collaboration avec les clients. Environ 40 % des entreprises ont signalé des dommages dans leurs relations avec les clients

Face à cette situation, 4 % des organisations ont déjà abandonné leurs solutions actuelles, et 6 % supplémentaires prévoient de le faire prochainement. Il n'a pas été précisé si cela concernait spécifiquement le produit Falcon de CrowdStrike ou s'il s'agissait d'une réaction spontanée à l'égard des fournisseurs de solutions de sécurité en général. De plus, 20 % des entreprises envisagent de revoir leurs critères de sélection pour les fournisseurs de sécurité

Ce fiasco ne semble toutefois pas avoir beaucoup nui à l'entreprise, du moins pas pour l'instant.

Ces conclusions sont tirées d'un rapport publié par la BSI et portant sur l'expérience de 311 organisations allemandes touchées par la crise. Parmi les organisations touchées d'une manière ou d'une autre, la plupart ont déclaré avoir entendu parler des problèmes par les médias sociaux (23 %) plutôt que par CrowdStrike lui-même (22 %).

Outre les conséquences évidentes sur la continuité des activités, cette situation a également entraîné divers problèmes avec les clients

40 % des répondants ont déclaré que leur collaboration avec les clients avait été compromise parce qu'ils ne pouvaient pas fournir leurs services habituels, tandis que plus d'une organisation sur dix n'a même pas voulu aborder le sujet.

La majorité des personnes interrogées (66 %) ont déclaré qu'elles allaient améliorer leurs plans de réponse aux incidents à la lumière de ce qui s'est passé, ou qu'elles l'avaient déjà fait, bien qu'elles considèrent en grande partie que de tels événements sont inévitables.

« Il n'y aura jamais de protection à 100 % contre les incidents de sécurité informatique à l'avenir. Néanmoins, notre objectif est de nous rapprocher le plus possible des 100 % », a déclaré Claudia Plattner, présidente de la BSI.

« Pour y parvenir, la BSI travaille en étroite collaboration avec CrowdStrike, Microsoft et d'autres fabricants de logiciels afin d'améliorer la qualité de leurs logiciels et de leurs mises à jour. En outre, les entreprises doivent et peuvent accroître leur résilience grâce à des mesures préventives, ce qui les rend plus résistantes aux incidents de sécurité informatique ».

« Il est important de donner aux utilisateurs le plus grand contrôle possible sur les processus de mise à jour. En outre, les résultats de l'enquête montrent également que des concepts d'urgence informatique bien rodés doivent constituer un élément important de toute préparation à une crise. »

Application des mises à jour

L'une des curiosités du rapport est l'accent mis sur l'attitude des clients de CrowdStrike à l'égard de l'application des mises à jour de sécurité après une panne.

Plus de la moitié d'entre eux ont déclaré vouloir installer les mises à jour plus régulièrement, bien que la vitesse à laquelle les mises à jour sont appliquées ne soit pas un facteur pertinent dans ce cas.

CrowdStrike a diffusé la mise à jour de son capteur Falcon défectueux via une mise à jour automatique sur le cloud. Même si la mise à jour avait été appliquée manuellement, le fait de le faire rapidement (avant de voir comment elle affectait les autres utilisateurs) aurait été pire pour l'organisation, et non meilleur.

Quoi qu'il en soit, compte tenu du nombre d'avertissements urgents concernant les correctifs que la communauté de l'infosécurité diffuse chaque semaine, il s'agit probablement d'un point positif net, même s'il est légèrement malavisé.

Une enquête qui n'est pas représentative de l'ensemble du pays

La BSI s'est empressé de préciser que cette enquête n'est pas représentative de l'ensemble du pays, compte tenu de la taille de l'échantillon, « mais elle fournit une image significative de l'état d'esprit des entreprises concernées en Allemagne » :

Citation Envoyé par BSI
L'enquête n'est pas représentative, mais elle donne une image significative de l'opinion. 62 % des entreprises concernées à l'époque ont subi des conséquences directes, comme la panne de leurs propres ordinateurs ou serveurs. 48 % ont ressenti des conséquences indirectes, par exemple parce que des fournisseurs, des clients ou des partenaires commerciaux ont été touchés. Près de la moitié des entreprises directement ou indirectement touchées (48 %) ont dû interrompre temporairement leur activité - en moyenne pendant 10 heures. Rétrospectivement, près des trois quarts (73 %) qualifient les problèmes et les perturbations qui en ont résulté de graves pour l'économie allemande. En même temps, deux tiers (64 %) sont sûrs, en ce qui concerne leur propre entreprise, qu'un tel incident ne peut pas être complètement évité.
Ralf Wintergerst, président de Bitkom, qui a mené l'étude, a déclaré :

« Les pannes informatiques et leurs conséquences démontrent l'importance exceptionnelle des technologies numériques pour notre économie et notre société. Cette fois-ci, l'incident s'est terminé de manière relativement inoffensive, notamment grâce aux efforts conjoints des entreprises et des autorités, avec le soutien de CrowdStrike et de Microsoft. Cependant, elle doit nous servir d'avertissement.

« Il est urgent d'améliorer encore notre cybersécurité et d'exiger des entreprises et des autorités qu'elles disposent des compétences internes correspondantes. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons mieux nous protéger contre les pannes involontaires ou les attaques ciblées et devenir plus souverains sur le plan numérique ».


D'anciens employés de CrowdStrike révèlent que « le contrôle qualité ne faisait pas partie de notre processus »

Les ingénieurs logiciels de l'entreprise de cybersécurité CrowdStrike se sont plaints de délais trop courts, de charges de travail excessives et de problèmes techniques croissants auprès de leurs supérieurs pendant plus d'un an, avant qu'une panne catastrophique de son logiciel ne paralyse les compagnies aériennes et ne mette hors service les services bancaires et autres pendant des heures.

« La vitesse était la chose la plus importante », a déclaré Jeff Gardner, concepteur principal de l'expérience utilisateur chez CrowdStrike, qui a déclaré avoir été licencié en janvier 2023 après avoir travaillé deux ans dans l'entreprise. « Le contrôle de la qualité ne faisait pas vraiment partie de notre processus ou de nos conversations ».

Les problèmes ont été soulevés lors de réunions, dans des courriels et lors d'entretiens de fin d'emploi, ont expliqué d'anciens employés aux médias. 24 anciens ingénieurs en informatique, de cadres et d'autres membres du personnel ont décrit un lieu de travail où les dirigeants privilégiaient la rapidité au détriment de la qualité, où les travailleurs n'étaient pas toujours suffisamment formés et où les erreurs de codage et d'autres tâches se multipliaient. Un ancien cadre supérieur a déclaré avoir assisté à de nombreuses réunions au cours desquelles le personnel avertissait les dirigeants de l'entreprise que CrowdStrike « laisserait tomber » ses clients en mettant sur le marché des produits qui ne pourraient pas être pris en charge.

Sur les 24 anciens employés qui ont parlé à Semafor, 10 ont déclaré avoir été licenciés ou renvoyés et 14 ont dit être partis de leur propre chef. L'un d'entre eux travaillait encore dans l'entreprise cet été. Trois anciens employés ne sont pas d'accord avec les récits des autres. Joey Victorino, qui a passé un an dans l'entreprise avant de la quitter en 2023, a déclaré que CrowdStrike était « méticuleux dans tout ce qu'il faisait ».

Face à ces accusations, CrowdStrike a réagi en déclarant que les informations provenaient « d'anciens employés mécontents, dont certains ont été licenciés pour des violations évidentes de la politique de l'entreprise ». L'entreprise a déclaré : « CrowdStrike s'engage à garantir la résilience de ses produits par des tests rigoureux et un contrôle de qualité, et rejette catégoriquement toute affirmation contraire ».

Cependant, la gravité de la panne de juillet a mis en lumière des failles importantes dans leurs processus internes. L’entreprise a depuis annoncé des mesures pour renforcer ses protocoles de contrôle qualité, mais la confiance des clients reste ébranlée.

Notons que, suite à cette panne, CrowdStrike a déclaré : « En raison d'un bogue dans le validateur de contenu, l'une des deux instances de modèle a été validée alors qu'elle contenait des données problématiques », faisant référence à la défaillance d'un mécanisme interne de contrôle de la qualité qui a permis aux données problématiques de passer à travers les propres contrôles de sécurité de l'entreprise.

Les anciens employés qui se sont entretenus avec Semafor ont décrit une série de problèmes qui ont précédé de longue date la panne de l'entreprise. Il n'a pas été établi que ces problèmes étaient liés à l'incident de juillet.

Source : Office fédéral allemand de la sécurité de l'information

Et vous ?

Trouvez-vous cette étude crédible ou pertinente ?
Avez-vous déjà été confronté à une panne de sécurité similaire dans votre entreprise ? Comment avez-vous géré la situation ?
Pensez-vous que les entreprises devraient diversifier leurs fournisseurs de sécurité pour éviter ce type de problème ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Quels critères utilisez-vous pour choisir un fournisseur de sécurité informatique ?
Comment évaluez-vous la résilience de votre entreprise face aux incidents de sécurité ?
Quelles mesures préventives recommanderiez-vous pour minimiser l’impact des pannes de sécurité ?
Selon vous, quelles sont les responsabilités des fournisseurs de sécurité en cas de panne majeure ?
Comment pensez-vous que les incidents de sécurité affectent la confiance des clients envers une entreprise ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de changer de fournisseur de sécurité après un incident ?
Comment les entreprises peuvent-elles améliorer leurs plans de réponse aux incidents de sécurité ?
Voyez-vous des tendances émergentes dans le domaine de la cybersécurité qui pourraient aider à prévenir de telles pannes à l’avenir ?

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Avatar de Aiigl59
Membre actif https://www.developpez.com
Le 04/10/2024 à 16:43
"Un cadre supérieur de la société de cybersécurité CrowdStrike s'est excusé devant la Chambre des représentants des États-Unis"
ça nous fait une belle jambe !
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 21:07


Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
David Weston déclare : « la différence de gravité des problèmes entre le mode noyau et le mode utilisateur est que si vous tombez en panne dans le noyau, c'est toute la machine qui tombe en panne. Si une application tombe en panne en mode utilisateur, nous pouvons généralement la récupérer ». Cet état de choses peut amener à privilégier le mode utilisateur et à limiter l'accès au noyau pour protéger les clients de Windows. Mais Microsoft mise sur les SDP :
C'est le ba-ba niveau sécurité. C'est bien des bonnes pratiques, mais ça ne résoud pas le problème de fond. L'accès au noyau doit-être "sécurisé", point. Et le meilleur moyen, c'est d'en interdire l'accès. Au minimum, les sociétés ayant besoin de cet accès doivent travailler en "trés" étroite collaboration avec une équipe de Microsoft. Equipe dont ce serait la spécialité et l'unique but.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Les SDP ne sont pas une idée nouvelle. L'USENIX a publié en 2004 un article de l'université d'Utrecht intitulé « A Safe and Policy-Free System for Software Deployment ». La première phrase de ce document est la suivante : « les systèmes existants pour le déploiement de logiciels ne sont ni sûrs ni suffisamment flexibles ». Ce problème des SDP n'a pas encore été résolu, et une telle solution est un aspect important des plans de Microsoft pour limiter les pannes futures.
C'est quand même étonnant de lire ça. Le document a plus de 20 ans... Ils n'avaient donc pas de plans avant cette panne ? C'était "open bar" et chacun faisait ce qu'il voulait dans son coin ? Pour un composant logiciel aussi "critique", il faut que l'éditeur de l'OS "certifie" ce logiciel. S'il n'est pas en mesure de la faire, alors c'est qu'il accepte l'état de fait que leur noyau peut être perturbé par n'importe qui faisant n'importe quoi, involontairement ou pas.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Ce point a été discuté lors du sommet de septembre. Dans un billet de blogue sur le sommet, David Weston avait écrit : « cette riche discussion lors du sommet se poursuivra dans le cadre d'un effort de collaboration avec nos partenaires MVI [Microsoft Virus Initiative] afin de créer un ensemble partagé de meilleures pratiques que nous utiliserons en tant qu'écosystème à l'avenir ». Le billet abordait également les difficultés rencontrées par Microsoft et ses partenaires :

« Nous avons discuté des moyens d'éliminer les conflits entre les différentes approches SDP utilisées par nos partenaires et de réunir toutes les parties en un consensus sur les principes du SDP. Nous voulons que tout soit transparent, mais nous voulons aussi que cette norme devienne une exigence pour travailler avec Microsoft », explique David Weston à SecurityWeek. La question est de savoir comment Microsoft fera respecter l'application rigoureuse de ces mesures.
Bien dit, donc Microsoft n'avait non seulement pas de plan, mais est incapable d'en faire respecter un ? Y'a pas une IA pour ça ? C'est dit juste en dessous:

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Convenir d'un ensemble de pratiques de déploiement sûres et les exiger des partenaires est une chose ; s'assurer que ces partenaires emploient les SDP convenues en est une autre. « L'application technique serait un défi. La transparence et la responsabilité semblent être la meilleure méthode pour l'instant », affirme David Weston. Microsoft dispose toutefois d'un pouvoir. Si un partenaire a ignoré les SDP, Microsoft peut retirer sa signature à tout pilote de noyau.
Et comment savoir si ce "partenaire" a ignoré les SDP ? Une fois une panne découverte ? Parce que compter sur la "transparence et la responsabilité", c'est bien beau, mais ça n'êmpéchera pas une nouvelle catastrophe de se produire.

"Ce serait un défit technique"

Comment un responsable peut-il tenir de telles propos ? Ils ont assez de moyens financiers pour et des équipes en suffisance pour justement régler les "défits techniques". C'est un aveux d'impuissance terrible.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« C'est de la même manière que nous travaillons aujourd'hui avec les agences de certification racine. Nous avons une norme, et si vous ne respectez pas cette norme de sécurité, nous pouvons vous retirer, ce qui aurait un impact considérable sur vos activités. En même temps, l'insistance sur la transparence montrerait aux clients que ce fournisseur n'est pas honnête avec eux. Nous pensons que ce niveau d'application est assez efficace », explique David Weston.
C'est bien qu'il le pense, mais des entreprises ont perdu des sommes considérables, et je trouve leur réponse un peu "juste"

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« En résumé, les SDP sont le meilleur outil dont nous disposons pour mettre fin aux interruptions de service. Le mode noyau, le mode utilisateur - je ne dis pas qu'ils ne sont pas valables, je dis simplement qu'ils représentent une partie beaucoup plus petite du problème. les SDP peuvent aider à prévenir les pannes à l'intérieur et à l'extérieur du noyau », a-t-il ajouté. David Weston n'a pas donné de détails sur les travaux de Microsoft et les fournisseurs de logiciels de sécurité.
Bref, le monsieur dit, c'est "un défit technique", on a ni les moyens, ou ni l'envie, et/ou ni la compétence pour régler cela, alors on compte sur la bonne volonté et les bonnes pratique.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Source : David Weston, vice-président de la sécurité des entreprises et des systèmes d'exploitation chez Microsoft
Nous voilà rassuré

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Et vous ?
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Quel est votre avis sur le sujet ?
Mon avis est que tout celà n'est pas rassurant du tout.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Que pensez-vous de l'avis de Microsoft sur la restriction de l'accès au noyau Windows ?
Apparemment, il y aura restriction après la découverte de "mauvaise pratique", en retirant le certificat. Il faudrait inverser l'ordre des choses, c'est à dire au minimum s'assurer AVANT de permettre la diffusion que les "bonnes pratiques" ont été respectées.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Que pensez-vous des « pratiques de déploiement sûres » (SDP) mises en avant par Microsoft ?
Que ça n'empêchera pas d'autres pannes de ce genre.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Selon vous, en quoi pourraient constituer « ces pratiques de déploiement sûres » ?
C'est à Microsoft qu'il faudrait poser cette question. Je ne suis pas expert du noyau Windows, mais dire que ce serait un "défit technique", pour une société comme Microsoft me laisse sans voie.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Cette approche permettrait-elle de garantir la sécurité du noyau Windows et limiter les pannes à l'avenir ?
J'ai des doutes...

BàV et Peace & Love.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/10/2024 à 9:30
ce que je repproche a windows ce sont les outils pour réparer l'os completement inexistant.

déja l'outil pour faire des sauvegarde, c'est écrit windows 7 dessus, ms la abandonné sans proposer d'alternative et pour se dédouaner de toute responsabilité sur les autres versions de l'os a mis "windows 7".

ensuite, pour debugger un écran bleu c'est une catastrophe, sous linux on a des logs erreurs bien explicite, pas des core d'erreurs obscure.

ensuite, les outils de réparations de l'os fournie dans le cd d'install, c'est obscure, ca affiche un message tentative de réparation en cours sans rien savoir de ce qu'il fait
meme chose pour le mode sans echec, dans windows xp en mode sans échec il affichait les fichiers qu'il chargeait au moins.

si l'os pouvait dire quels fichiers ont été ajouté pour chaque programme aussi, un peu comme on a avec apt.

le must serait un mode command line minimal comme sous linux avec un microkernel de secours, ca permettrait de manipuler l'os, de supprimer des drivers ou les programmes qui corrompt l'os.
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Avatar de Tigrou08
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 06/10/2024 à 13:37
Dans un monde DevOPs/SysOps et autre mode de déploiement logiciel, cette société si célèbre semble avoir des trous dans la raquette, pas à la hauteur
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 30/10/2024 à 9:44
Oui, Windows n’est pas un OS qui se suffit à lui même. Personnellement j’utilise Macrium Reflect pour les sauvegardes : j’ai une image disque, et une clé USB bootable pour la restauration. C’est assez efficace (déjà utilisé avec un système qui ne démarrait plus suite à une mise à jour).
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Avatar de PomFritz
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 21:39
4. Déploiements : nos informations sur la configuration de la détection des menaces, connues sous le nom de « Rapid Response Content », sont désormais diffusées progressivement dans le cadre d'anneaux de déploiement de plus en plus nombreux. Cela nous permet de surveiller les problèmes dans un environnement contrôlé et d'annuler de manière proactive les changements si des problèmes sont détectés avant qu'ils n'affectent une population plus large.
Ce qui est à mon avis le plus scandaleux dans ce qu'il s'est passé. Les mecs ont poussé la màj dans la nuit chez eux en se foutant du reste du monde. ça dit tout...
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Avatar de shenron666
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/10/2024 à 17:08
le monde professionnel accorde infiniment trop d'importance à cette société
si elle est capable de provoquer cette paralysie d'une simple mise à jour involontairement défectueuse, imaginez s'il y a délibérément intention de nuire ?

en attendant, ça me parait absurde que l'on en parle comme de la plus grande panne informatique de l’histoire
est-ce que cette panne a provoquée la mort ? j'espère que non car dans ce cas Crowdstrike dvrait être poursuivi pour cela
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Avatar de xmornard
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 23:37
Le fait que Microsoft refuse de verrouiller l'accès au PC de chacun en dit long sur la philosophie général qu'ils veulent mettre en place sans l'avouer: ils veulent permettre que toute entreprise prêt à payer l'accès ai le droit de faire ce qu'il veut sur votre poste de travail sans vous demander votre avis (y compris les pirates du coup). Dit d'une autre manière: votre PC ne vous appartient plus. Et ceci depuis l'essor du Web, puisque c'est maintenant vous le produit. Petit exemple: comment se fait-il que les PCs soient de plus en plus au fil du temps même sans ajouter des logiciels? et même si on ajoute des logiciels qui ne se lancent pas au démarrage du PC, pourquoi est-ce qu'ils ralentissent tout le système? A se demander si nos PCs ne sont pas sabotés avec le temps qui passe pour forcer à en racheter un nouveau plus tard...
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Avatar de Etre_Libre
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 30/10/2024 à 7:04
A l'époque de Windows Vista, Microsoft voulait blinder le noyau, mais a cédé face aux pressions des éditeurs antivirus et l'Europe :
https://www.clubic.com/actualite-395...ta-accede.html

"Au centre d'une grosse polémique (voir Europe : McAfee rejoint Symantec contre Vista, Symantec et Adobe recrutent l'Europe contre Vista et Kaspersky soutient Microsoft au sujet de Vista), l'accès au noyau de Windows Vista par les logiciels de sécurité devrait finalement être rendu possible. C'est en effet ce que Microsoft a fait savoir la semaine dernière sans donner de plus amples détails (voir l'actu Windows Vista : des modifications pour l'Europe).

Aujourd'hui, on sait Microsoft donnera accès au « Kernel » des versions 64 bits de son système. La firme de Redmond proposera ainsi une nouvelle API (Application Programming Interfaces) qui autorisera effectivement certains développeurs « triés sur le volet » à avoir accès au noyau de Vista. « Nous devons créer une nouvelle API permettant aux développeurs de solutions de sécurité tiers qui proposent un accès au noyau de Windows de façon sécurisée », précise un responsable de la firme à ce sujet."
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