IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Après le désastre du 737 MAX, des astronautes bloqués sur l'ISS après l'échec de Starliner, et son satellite qui explose en orbite, Boeing veut se débarrasser de ses activités spatiales

Le , par Anthony

17PARTAGES

7  0 
Un satellite construit par Boeing explose en orbite et laisse des débris dans l'espace, l'Intelsat 33e n'était pas assuré lorsqu'il a éclaté en au moins 20 morceaux
pouvant provoquer des collisions en cascade

Un satellite construit par Boeing et exploité par le fournisseur de services Intelsat a mystérieusement explosé en morceaux en orbite géostationnaire entre le 19 et le 20 octobre 2024. La raison pour laquelle le satellite, baptisé Intelsat 33e, s'est désintégré n'est pas claire. Intelsat a déclaré qu'une « anomalie » avait provoqué une interruption de service pour ses clients et que, malgré l'aide de Boeing pour remettre l'engin en état de marche, « Intelsat 33e est une perte totale ». Pour Boeing, cet incident vient s'ajouter aux problèmes incessants du 737 Max et l'échec cuisant du vol d'essai avec équipage de sa capsule spatiale Starliner.

L'Intelsat 33e connaît un destin tragique et laisse de nombreux débris dans l'espace

Le satellite Intelsat 33e a été construit par Boeing pour le fournisseur de services de télécommunications par satellites Intelsat. Il a été lancé en 2016 et fournit des services de communications à travers l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Conçu pour durer un peu plus de 15 ans, l'Intelsat 33e n'a servi finalement que pendant moins d'une décennie. Un problème de propulsion découvert après le lancement du satellite avait déjà réduit de quelques années sa durée de vie en orbite.


L'Intelsat 33e est également le deuxième satellite lancé dans le cadre de la plateforme EpicNG d'Intelesat. Le satellite précédent, Intelsat 29e, a été perdu en 2019 après seulement trois ans en orbite, la défaillance étant attribuée soit à un impact de météorite, soit à un défaut de câblage. L'Intelsat 33e a subitement explosé en orbite géostationnaire après avoir connu une « anomalie » et a l'heure actuelle, l'on ignore toujours ce qui a réellement causé la perte du satellite.

Intelsat a d'abord déclaré le samedi 19 octobre 2024 qu'un dysfonctionnement sur son satellite Intelsat 33e était à l'origine d'une interruption de service, qui a touché des clients en Europe, en Afrique et dans certaines parties de l'Asie-Pacifique. Il est rapidement apparu que, quelle que soit l'anomalie, l'Intelsat 33e était une perte totale. D'après SpaceNews, le satellite n'était pas non plus assuré lorsqu'il a explosé. Un communiqué publié par Intelsat se lit comme suit :

Citation Envoyé par Intelsat


Intelsat a annoncé aujourd'hui que l'anomalie annoncée le 19 octobre a entraîné la perte totale du satellite Intelsat 33e. Nous nous coordonnons avec le fabricant du satellite, Boeing, et les agences gouvernementales pour analyser les données et les observations. Un comité d'examen des défaillances a été convoqué pour effectuer une analyse complète de la cause de l'anomalie.

Depuis l'anomalie, Intelsat discute activement avec les clients et les partenaires concernés. Les plans de migration et de rétablissement des services sont en cours sur l'ensemble de la flotte Intelsat et des satellites tiers.

L'US Space Force (USSF), qui a confirmé l'incident, a indiqué qu'elle suit 20 pièces associées à la désintégration de l'Intelsat 33e. L'USSF a déclaré qu'elle dispose d'évaluations de routine, mais n'a constaté aucune menace immédiate. Toutefois, Roscosmos, l'agence spatiale russe, a déclaré le 22 octobre 2024 avoir trouvé plus de 80 fragments du satellite détruit. De nombreuses organisations suivent les débris afin d'éviter les collisions et les catastrophes en cascade.

Environ 3 000 satellites morts jonchent l'espace, ainsi que 34 000 gros débris spatiaux et des millions d'autres plus petits, ce qui constitue une menace sérieuse pour les activités spatiales. Ces débris sont susceptibles d'endommager des composants essentiels des satellites en fonctionnement, tels que les panneaux solaires, réduisant ainsi leur durée de vie. Ils représentent aussi une menace pour les lancements de nouveaux satellites, en causant instantanément leur perte.

Roscosmos a écrit dans un communiqué : « l'analyse des trajectoires des fragments montre que la destruction du satellite a été instantanée et à haute énergie. On peut en conclure qu'il existe une menace pour tous les engins spatiaux en activité, y compris le groupe Roscosmos dans la région géostationnaire de l'espace extra-atmosphérique ». Cet incident survient alors que Boeing est confronté à une série d'autres problèmes dans l'ensemble de ses activités.

Le logiciel défectueux MCAS et les défaillances techniques persistantes du 737 Max

Le Boeing 737 Max n'a été mis en service qu'en 2017, mais l'avion a été impliqué dans deux accidents mortels en 2018 et 2019, qui ont coûté la vie à 346 personnes. Ces accidents ont entraîné l’immobilisation au sol du 737 MAX pendant 20 mois, une période au cours de laquelle Boeing a été appelé à apporter des corrections à sa nouvelle couche logicielle appelée MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System). Le 737 Max suscite toujours des craintes.


Les enquêtes ont révélé que le processus de certifications du 737 Max a été bâclé. L'une d'entre elles a révélé que les autorités américaines de régulation, notamment la FAA (Federal Aviation Administration), ont manqué de rigueur dans le processus réglementaire de validation du Boeing 737 Max, compromettant ainsi la sécurité de l'aéronef. Le rapport de l'enquête souligne que la FAA n’a pas procédé au contrôle adéquat du MCAS comme cela aurait pu l’être.

La FAA a été critiquée pour avoir certifié le 737 Max alors que les responsables de l'agence ne comprenaient pas entièrement le fonctionnement du MCAS. Un rapport publié en septembre 2020 a révélé des défaillances dans la conception du jet et une relation trop étroite entre la compagnie et la FAA. Boeing a caché des défauts de conception du 737 Max aux pilotes et aux autorités de réglementation alors qu'il s'efforçait de faire certifier l'avion comme étant apte à voler.

Le rapport a examiné les défauts d'ingénierie et de conception technique de Boeing, en particulier dans le développement du logiciel de contrôle MCAS. Il décrit comment Boeing a tenté de minimiser la nécessité de former les pilotes sur le 737 Max, qui était sorti en toute hâte pour tenter de concurrencer l'Airbus A320neo. Par conséquent, ni les pilotes ni les compagnies n'avaient connaissance de l'existence du MCAS avant les deux accidents mortels du 737 Max.

La crise a conduit Boeing à accepter de payer une amende de 2,5 milliards de dollars et à licencier son PDG, Dennis Muilenburg. En février 2024, Boeing a annoncé le renvoi avec effet immédiat du responsable du programme 737 MAX après un incident grave survenu le mois précédent sur un 737 Max. Un panneau du fuselage d'un 737 MAX avait explosé lors d'un vol d'Alaska Airlines au départ de Portland. Des critiques ont appelé à la mise au rebut du 737 Max.

Après l'incident, l'ex-PDG de Boeing, Dave Calhoun a admis avoir commis des erreurs. « Nous allons aborder cela, premièrement, en reconnaissant notre erreur. Nous allons l'aborder avec une transparence totale et complète à chaque étape du processus », a déclaré Dave Calhoun aux employés de Boeing. Cet aveu de Boeing est peut-être une leçon tirée du fiasco du 737 Max. Cependant, l'avion continue de subir des dysfonctionnements et d'avoir mauvaise presse.

Des astronautes bloqués sur l'ISS après l'échec de la capsule Starliner de Boeing

La NASA a déclaré que les missions du programme Commercial Crew 2025 utiliseraient exclusivement des vaisseaux de SpaceX après que le Starliner de Boeing a connu une série de problèmes très médiatisés qui ont entraîné des retards et ont finalement rendu son propulseur inopérant. Le Starliner est revenu sur Terre en septembre 2024 sans son équipage, la NASA ayant estimé...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 28/10/2024 à 13:46


Voici ce que je disait dans un post il n'y a pas longtemps:

https://www.developpez.net/forums/d2171348/general-developpement/programmation-systeme/embarque/satellite-construit-boeing-explose-orbite-laisse-nombreux-debris-l-espace/#post12051571

Finalement, ils m'ont écouté. Devrais-je demander quelques millions en tant que conseillé-consultant-AI irma powered ? Allez quoi Boing, au point où vous en êtes, ce ne sont pas ces quelques millions qui vous feront tomber en faillite, si ? Et ne vous tracassez pas, j'en ferais un meilleur usage que vous, ce qui ne sera pas trop difficile je pense .

Vous pouvez me contacter en private pour un arrangement. Et d'avance.

Signé: "Un ami qui vous veut du bien"

BàV, et Peace & Love
2  0 
Avatar de iffigues
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 28/10/2024 à 14:22
Donc au lieux de se débarrasser du wokisme qui met à mal son industrie, Boeing préfère se débarrasser de la technologie
4  2 
Avatar de KEKE93
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 28/10/2024 à 16:09
La grande mode depuis 5~6 ans dans la gestion d"entreprise quand ça va mal, c'est la scission des activités.
Les exemples de scission des grands groupes US sont les suivants:
- General Electric qui s'est scindé en trois sociétés mais c'est normal car c'était plutôt un conglomérat qui allait mal par rapport à il y a 24 ans.
- IBM qui s'est scindé de ses activités services avec Kyndrill ( excusez l'orthographe !)
- HP qui s'est scindé en deux, HP inc et Hewlett Packard Enterprise
- Intel qui est en train de se scinder des ses activités de fonderies ( les Fabs )
etc..
2  0 
Avatar de fabien2000
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 28/10/2024 à 19:15
Citation Envoyé par iffigues Voir le message
Donc au lieux de se débarrasser du wokisme qui met à mal son industrie, Boeing préfère se débarrasser de la technologie
Plaît-il ?

Les financiers de McDonnell Douglas, qui ont importé leurs méthodes détestables chez Boeing et provoqué sa perte partielle, sont-ils woke ?
2  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 16:35
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
nos jobs sont vraiment utiles au département DEI on fait avancer la cause !
Le problème c'est quand une personne est excellente et fait partie d'une "minorité" parce qu'elle risque de se demander « est-ce que j'ai été embauché parce que je suis bon ou parce que je fais partie d'une "minorité" » alors qu'elle a été embauché parce que c'était la meilleure pour le job.
2  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/10/2024 à 16:29
Citation Envoyé par Anthony Voir le message
Il est préférable pour Boeing de « faire moins et mieux que de faire plus et mal », a déclaré Kelly Ortberg le mercredi 23 octobre lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.
C'est comme ça qu'il faut faire.
Ça rappelle les professeurs qui disaient qu'il fallait faire les réponses les plus courtes possible, parce que moins t'en dis, moins t'as te chance de dire une connerie.

Boeing ne doit pas aller super bien en ce moment.
Il y a des problèmes qui s'enchainent, il y a même une histoire de grève.
1  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 16:30
Citation Envoyé par fabien2000 Voir le message
Plaît-il ?

Les financiers de McDonnell Douglas, qui ont importé leurs méthodes détestables chez Boeing et provoqué sa perte partielle, sont-ils woke ?
Je ne sais pas si ils sont woke mais en tout cas ils ont importés le label DEI dans l'entreprise (diversité, équité et inclusion), qui sert de porte d'entrée (et de sortie pour les sous des consultants qui font payer cette merde ) au wokisme dans Boeing oui.

Voila le rapport woke 2024 de Boeing, tout y passe, de l'écologie à l'inclusion... Quelqu'un, probablement une équipe payée une fortune s'amuse donc à faire des statistiques sur le nombre de femme, de black, de trans et doit s'arranger pour faire des stats la dessus et "faire avancer les choses" . En gros décorrélé les payes des aptitudes réelles des gens.



On y apprend, et c'est très utile ! Qu'il y a 19,6 % de femme de couleur contre 18 % de femme blanche, et toc les racistes ! On voit aussi qu'il y avait seulement 6,4 % de black en 2020 mais qu'en 2023 on est à 7,5 % : nos jobs sont vraiment utiles au département DEI on fait avancer la cause !

Bullshit job à 1 000 %, même sur la partie écologie.

Les financiers de McDouglas ils prennent l'argent la ou ils peuvent, y compris en soufflant à l'oreille de Boeing que ce serait bien de faire le DEI. En France nos cabinets comptables font pareil : on peut vous vendre un plan pour se mettre en conformité avec le RGPD, le label RSE, ou aussi vous faire embaucher un ou deux handicapés pour que vous puissiez répondre à des contrats publics !

Des conneries qui masquent la gabegie économique dans laquelle on vit.
1  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 16:40
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Le problème c'est quand une personne est excellente et fait partie d'une "minorité" parce qu'elle risque de se demander « est-ce que j'ai été embauché parce que je suis bon ou parce que je fais partie d'une "minorité" » alors qu'elle a été embauché parce que c'était la meilleure pour le job.
Il y a le même problème dans les facs américaines (quoique que ça ait permis à des gens d'évoluer, la reproduction sociale est aussi très forte au USA), ils ont des quotas pour toucher leurs sousous et donc l'excellence ou les compétences réelles des gens passent au second plan si il manque deux inuit et un chinois pour toucher le jackpot... Surtout dans les facs les plus prestigieuses.

Le problème de la discrimination positive c'est ça, et le communautarisme qui se forme derrière. Tellement que l'année dernière la cour suprême l'a interdit dans les universités... Alors qu'ils la généralisent au plan national. Cherchez l'erreur !
0  0