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La Chine met des Américains sur écoute dans le cadre du « pire piratage des télécommunications de l'histoire des États-Unis »,
Exposant des millions de données sensibles

Le , par Bruno

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7  0 
Les États-Unis demandent à leurs alliés de boycotter les équipements de télécommunications du chinois Huawei,
évoquant des préoccupations de sécurité nationale

Les États-Unis ont lancé ce que le Wall Street Journal qualifie de « campagne extraordinaire de sensibilisation » de ses alliés afin de tenter de persuader les fournisseurs d'accès sans fil et Internet dans ces pays d'éviter les équipements de télécommunication provenant du chinois Huawei. Le quotidien s’appuie sur des sources familières à cette situation.

Des responsables de l’administration du président Donald Trump auraient recherché et informé de nombreux partenaires et alliés, allant des homologues gouvernementaux aux entreprises de communication de haute technologie, à la suite des préoccupations de sécurité nationale concernant les intentions et les capacités de cette entreprise chinoise de télécommunications.

Fondé par Ren Zhengfei, ancien officier de l’Armée de libération du peuple, Huawei est désormais le deuxième fabricant mondial de smartphones, après le sud-coréen Samsung.

Le quotidien a rapporté que, jusqu'à présent, les États-Unis ont informé l'Allemagne, l'Italie et le Japon.

Les autorités américaines ont également indiqué à la presse que l'administration envisageait d'offrir une aide financière aux pays qui franchissent le pas et bloquent Huawei.

Les États-Unis ont imposé des droits de douane sur des milliards de dollars d'importations chinoises, provoquant des représailles rapides de la part du gouvernement chinois.

Les États-Unis ont également resserré les règles relatives aux investissements étrangers visant les accords chinois et ses principaux alliés commencent à prendre des mesures similaires.


Guerre froide ou risques réels ?

Début avril, la Commission fédérale des communications (FCC : Federal Communications Commission) s'est jointe au congrès, à l'administration Trump et à d'autres organismes gouvernementaux pour limiter le champ d'action du géant chinois Huawei et de ZTE, un autre fabricant chinois en Amérique.

Le président de la commission Ajit Pai, a proposé une règle renforçant les restrictions imposées aux entreprises construisant des infrastructures Internet aux États-Unis. Il a alors expliqué qu'elle s'appliquerait à tout fournisseur de services de télécommunication ou sous-traitant défini comme un risque de sécurité. La règle proposée ne mentionne pas Huawei par son nom, mais il n'y avait aucun doute que Huawei en était la cible.

L'agence avait également indiqué qu'elle n'avait pas encore déterminé comment identifier les entreprises présentant un risque pour les systèmes de télécommunication, notamment en tant qu'outils d'espionnage. Néanmoins, elle pouvait décider de suivre l'exemple des agences de renseignement et du Congrès. Le congrès dans son autorisation de dépenses militaires, a interdit au Pentagone d'acheter du matériel de réseau auprès de Huawei ou de ZTE.


L'accès de Huawei est déjà entravé sur le marché américain à cause des politiques et des règlements du gouvernement américain remontant à plusieurs années et motivés par des préoccupations sécuritaires. Après constat, Doug Brake, directeur de la politique des télécommunications à la fondation pour les technologies de l'information et l'innovation, une organisation de recherche non partisane déclare : « c'est un pas de plus dans la confrontation plus large avec la Chine ». La grande entreprise chinoise a réalisé un chiffre d'affaires mondial de plus de 90 milliards de dollars l'année dernière. Aux États-Unis, ses ventes ont été de 200 à 300 millions de dollars, estiment les analystes. La plupart des ventes aux États-Unis sont des smartphones, bien qu'elle vende de l'équipement de réseau aux petits opérateurs de télécommunication ruraux.

Des soupçons justifiés ?

Selon Danielle Cave de l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI), quiconque doute de l'emprise du Parti communiste chinois sur des entreprises d'État et de l'inaptitude essentielle de Huawei à participer à des projets d'infrastructure de communication doit se familiariser avec l'article 7 de la loi de 2017 sur le renseignement de la Chine (家 情报 法.

La loi stipule:

« Toutes les organisations et tous les citoyens doivent, conformément à la loi, soutenir, coopérer et collaborer au travail de renseignement national et garder le secret du travail de renseignement national dont ils ont connaissance[...]. L'État protégera les individus et les organisations qui soutiennent, coopèrent et collaborent dans le travail de renseignement national ».

Selon Cave, même si une entreprise chinoise avait « les meilleures intentions du monde », la loi énonce clairement son devoir chaque fois que l'occasion se présente.

« Une entreprise peut avoir les meilleures intentions du monde - travailler dur, avoir une bonne réputation, faire des profits - mais cette loi compromet ces intentions en précisant que les organisations chinoises sont censées soutenir, coopérer et collaborer au travail de renseignement national », a soutenu Cave. « Elles doivent également garder le travail de renseignement qu’elles connaissent comme un secret ».

La réaction américaine, enclenchée avant l’adoption du gouvernement actuel, reflète les craintes de nombreux analystes selon lesquelles les entreprises chinoises de mauvaise foi pourraient s’intégrer au moment même où le réseau 5G sans fil de nouvelle génération est déployé dans le monde entier.

Source : WSJ

Et vous ?

Que pensez-vous de cette décision ? Vous semble-t-elle justifiée ?

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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 25/11/2024 à 7:52
C'est cocasse alors que les USA s'adonnent à l'espionnage massif des télécommunications. D'ailleurs, l'ambassade à Paris situé à proximité de l'Assemblée Nationale a un faux toit rempli d'antennes. Mais le pire, c'est que la France laisse faire sans sourciller.
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 25/11/2024 à 8:45
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
C'est cocasse alors que les USA s'adonnent à l'espionnage massif des télécommunications. D'ailleurs, l'ambassade à Paris situé à proximité de l'Assemblée Nationale a un faux toit rempli d'antennes. Mais le pire, c'est que la France laisse faire sans sourciller.
Bof ! Vu la qualité des députés de l'Assemblée Nationale, à part des débats dignes d'une cour de récréation de maternelle, ils doivent pas pirater grand-chose.
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Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 06/12/2024 à 15:06
Morale de l'histoire, tel est pris qui croyait prendre
Comme quoi, ces portes dérobés à dessein se sont révélées des armes à double tranchant.

@++
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 05/12/2024 à 0:49
Alors que jamais oh grand jamais les Américains n'utiliseraient le réseau ECHELON pour espionner les télécommunications mondiales.
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 27/12/2024 à 21:11
Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 26/01/2025 à 18:51
C'est bien connu : quand il y a le feu à la baraque, c'est pile le bon moment pour licencier les pompiers, et que le grand manitou prenne les tuyaux à leur place.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 25/11/2024 à 15:23
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
C'est cocasse alors que les USA s'adonnent à l'espionnage massif des télécommunications. D'ailleurs, l'ambassade à Paris situé à proximité de l'Assemblée Nationale a un faux toit rempli d'antennes. Mais le pire, c'est que la France laisse faire sans sourciller.
Le gouvernement américain espionnait même le téléphone portable privé de la Chancelière allemande Merkel... Et qui était alors président des USA, le vilain Trump? Et non, le gentil Obama

Histoire drôle: La télévision suisse a fait un reportage spéciale sur l'espionnage des russes en Suisse en donnant pour preuve la dizaine d'antennes sur le toit de l'ambassade russe de l'ONU à Genève... En 20 minutes de reportage, pas un mot sur l'ambassade américaine qui elle a créé aussi un étage factice sur sa propre ambassade pour cacher ses propres systèmes d'espionnage...

Et oui, il y a les gentils et les méchants puis... Les cons d'européens qui eux sont les victimes des 2 bords!

Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Bof ! Vu la qualité des députés de l'Assemblée Nationale, à part des débats dignes d'une cour de récréation de maternelle, ils doivent pas pirater grand-chose.
Parce que le monsieur croit qu'une antenne a proximité de l'Assemblée Nationale ne sert qu'à écouter cette dernière?
2  1 
Avatar de forthx
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 06/12/2024 à 15:24
dommage qu'a part faire la une ca ne change pas grand choses. On garde l'espionnage de masse et les backdoors, juste on va essayer de mieux sécuriser l’accès.

Est-ce stupide ?
Ou la collecte et le stockage de ces informations ont ils suffisamment de valeurs pour considérer une fuite de donnée comme "acceptable" ?

Qui sont les perdants dans l'affaire ?
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/12/2024 à 19:41
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Non, les entreprises ne devraient jamais collaborer avec un gouvernement.
Parce que le gouvernement pourrait devenir tyrannique et sil y a des portes dérobées partout il sera impossible pour ceux qui veulent lutter contre la tyrannie de communiquer en sécurité.

Dans la constitution des USA il y a ça :

Il faut que le peuple puisse se défendre face au gouvernement.
On sait jamais, un Joseph Staline, un Mao Zedong, un Pol Pot pourrait prendre le pouvoir.

N'importe quel gouvernement peut devenir une dictature, donc il vaut mieux éviter de leur donner trop d'armes dès le début.
Si un gouvernement peut avoir accès à tout ce qu'écrit ou tout ce que dis un citoyen, c'est grave.
C'est même pire que "on ne sais jamais". C'est que le droit à l'intimité et à la vie privé est un droit fondamental, lié à la fois au respect de la dignité humaine et du fait que dans un état de droit, chacun est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 02/01/2025 à 14:46
Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Ah au fait je voudrais soumettre une information à votre réflexion.
[...]

Dans la nouvelle formule, soit on installe une "app" sur un "smartphone", soit si le client n'a pas un "smartphone" suffisamment récent on lui vend un boîtier de la taille d'une petite calculette, pour un peu plus de 100 euros.

Voilà l'information dont je vous parlais : sur ce boîtier, qui n'a aucune autre utilisation que de sécuriser les télécoms, est écrit "Made in China".
Ce n'est pas forcément un problème de sécurité (sauf en terme de résilience en cas d'hostilité chinoise). Décrit ainsi, ce boitier est sans doute une sorte de TOTP. S'il n'a pas de connection internet, il implémente un algo ouvert. 100E c'est cher pour ce genre de chose assez bidon (un circuit raspberry pico à 4E est surdimensionné pour ce genre de calcul).

Par contre, je connais une boîte française qui fabriquait ce genre de boitier il y a 30 ans. Suite à une hostilité étatique (contrôles fiscaux annuels paralysant la boîte pendant 1 mois pendant plusieurs années, et misères), ils ont tout délocalisé aux USA (dont le personnel) qui eux ont beaucoup apprécié ce genre d'objets pour leur sécurité intérieure...
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