
La Chambre des représentants des États-Unis a interdit l'utilisation de WhatsApp sur les appareils gouvernementaux. Cette décision est due à des problèmes de cybersécurité. L'Office of Cybersecurity considère WhatsApp comme une application à haut risque. Les fonctionnaires doivent supprimer l'application de leurs appareils. Il leur est demandé d'utiliser ChatGPT Plus. Microsoft Teams, Signal, Wickr, iMessage et FaceTime sont des alternatives approuvées. Des restrictions similaires ont été imposées à d'autres technologies.
Le 17 juin, la télévision d'État iranienne a exhorté la population du pays à supprimer l'application de messagerie WhatsApp de leurs smartphones, affirmant sans fournir de preuves concrètes que celle-ci collectait des informations sur les utilisateurs pour les transmettre à Israël. Cet avertissement fait suite à une récente directive du Commandement iranien chargé de la cybersécurité interdisant aux fonctionnaires et à leurs équipes de sécurité d'utiliser des appareils connectés à Internet, invoquant la crainte d'une surveillance et de cyberattaques israéliennes.
Récemment, la Chambre des représentants des États-Unis a officiellement interdit l'utilisation de WhatsApp sur tous les appareils gérés par le gouvernement et utilisés par les membres du Congrès, invoquant de graves problèmes de cybersécurité, a rapporté Axios. La décision a été communiquée par le biais d'un courriel interne du directeur général de l'administration (CAO), selon le rapport.
Pour rappel, la Chambre des représentants des États-Unis est une chambre du Congrès bicaméral des États-Unis : c'est la chambre basse, le Sénat des États-Unis étant la chambre haute. En vertu de l'article premier de la Constitution des États-Unis, la Chambre et le Sénat ont le pouvoir d'adopter ou de rejeter les lois fédérales, appelées projets de loi. Les projets de loi adoptés par le Sénat sont transmis au président pour signature ou veto.
L'Office of Cybersecurity a classé WhatsApp comme une application "à haut risque" en raison du manque de transparence sur la façon dont les données des utilisateurs sont protégées, de l'absence de stockage crypté des données et des vulnérabilités potentielles globales en matière de sécurité. "Le personnel de la Chambre n'est PAS autorisé à télécharger ou à conserver l'application WhatsApp sur tout appareil de la Chambre, y compris les versions mobiles, de bureau ou de navigateur web de ses produits", indique la note citée par les médias.
Il prévient également que les membres du personnel qui ont l'application sur leurs appareils seront contactés pour la supprimer immédiatement. Les employés ont également été invités à n'utiliser que la version payante de ChatGPT, ChatGPT Plus, en raison des risques de données liés à l'IA. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Congrès pour renforcer la sécurité numérique. Ces dernières années, le CAO a imposé des restrictions similaires à d'autres technologies, notamment les applications ByteDance, DeepSeek et Microsoft Copilot.
Selon le rapport d'Axios, le CAO a recommandé d'utiliser Microsoft Teams, Signal, Wickr, iMessage et FaceTime comme alternatives approuvées pour les communications sécurisées.
Sources : Axios, Courriel interne du directeur général de l'administration (CAO)
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