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Le FBI voudrait qu'Apple l'aide à accéder au contenu des iPhone du présumé tireur de Pensacola.
Le débat sur le chiffrement entre Apple et le F.B.I. pourrait avoir trouvé un nouveau souffle

Le , par Stéphane le calme

52PARTAGES

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Le F.B.I. a déclaré qu'il a demandé à Apple les données de deux iPhone appartenant au tireur lors de la fusillade du mois dernier dans une base navale de Pensacola, en Floride, posant éventuellement à nouveau les bases d’une nouvelle confrontation entre les forces de l'ordre aux smartphones et les sociétés privées sur l’accès aux données des smartphones.

Dana Boente, l'avocat général du FBI, a déclaré dans une lettre à Apple que les enquêteurs fédéraux ne pouvaient pas accéder aux iPhone parce qu'ils étaient verrouillés et chiffrés et que leur propriétaire, le deuxième lieutenant Mohammed Saeed Alshamrani de la Saudi Royal Air Force, est mort. Deux personnes qui avaient vu la lettre en ont parlé aux médias sous couvert d'anonymat, car l'enquête du gouvernement sur la fusillade est toujours en cours. Le F.B.I. dispose d’un mandat de recherche pour les appareils et a demandé l'aide d'Apple pour l'exécuter, ont déclaré ces sources.

Le lieutenant Alshamrani, qui a été entraîné par l'Air Force saoudienne et aurait, selon les autorités fédérales tiré sur trois Marines à la Naval Air Station Pensacola en décembre. Lesdits Marines ont succombé à leurs blessures.

L'affaire pourrait raviver la flamme d’un différend de longue date entre Apple et le F.B.I. portant sur les informations numériques qui devraient être accessibles aux forces de l'ordre. En 2014, Apple a commencé à intégrer le chiffrement dans les iPhone qui ne peuvent être déverrouillés qu'avec le mot de passe d'un appareil donné, ce qui signifie que même Apple ne peut pas contourner la sécurité. La technologie a frustré les autorités chargées de l'application des lois, qui estiment qu'Apple a donné aux criminels un refuge sûr.

Dans un communiqué, Apple a déclaré avoir donné au F.B.I. toutes les données « en notre possession » se rapportant à l'affaire Pensacola lorsque l’agence lui en a fait la demande il y a un mois. « Nous continuerons à les soutenir avec les données dont nous disposons », a déclaré la société. Apple assure se conformer régulièrement aux ordonnances judiciaires de restituer les informations qu'elle possède sur ses serveurs, telles que les données iCloud, mais elle a longtemps soutenu qu'elle n'avait pas accès au matériel stocké uniquement sur un iPhone verrouillé et chiffré.

Une porte-parole du F.B.I a confirmé l'existence de la lettre, mais a refusé de commenter davantage.


Le FBI n'aurait pas cherché la collaboration d'autres agences gouvernementales

Avant d'envoyer la lettre, le F.B.I. est tenu de demander le concours d’autres agences gouvernementales ainsi que de ses alliés de la sécurité nationale, afin de savoir si ceux-ci disposent d’un moyen de pénétrer dans les appareils. Cependant, selon une personne familière avec l’enquête, le FBI n’a rien fait de tel et a préféré faire cavalier seul.

Le responsable a déclaré que le F.B.I. ne demandait pas à Apple de créer une soi-disant porte dérobée ou une solution technologique pour contourner son chiffrement qui devrait être partagée avec le gouvernement. Au lieu de cela, le gouvernement cherche les données qui se trouvent sur les deux téléphones, a déclaré le responsable.

Apple a soutenu dans le passé que l'obtention de ces données nécessiterait de développer une porte dérobée, ce qui, selon elle, créerait un dangereux précédent pour la confidentialité et la cybersécurité des utilisateurs.

Une affaire plus épineuse pour Apple sous l'ère Trump ?

L'affaire Pensacola ressemble au différend de 2016 entre Apple et le F.B.I. sur l'iPhone de l'homme qui, avec sa femme, a tué par balle 14 personnes à San Bernardino, en Californie. Comme dans ce cas, il y a un tireur mort, une autorisation judiciaire pour accéder à un téléphone et une impasse précoce entre les forces de l’ordre et Apple.

Mais l'enquête de San Bernardino s'est transformée en une épreuve de force à enjeux élevés après qu'un juge fédéral a ordonné à Apple d'aider les autorités à accéder au téléphone. Une telle décision de justice n'a pas été rendue dans l'affaire Pensacola, et il ne semble pas que le F.B.I. ait demandé une telle décision. Quoi qu’il en soit, la lettre pourrait être le premier pas vers une telle ordonnance, comme le F.B.I. aurait probablement besoin de montrer à un juge qu'Apple avait refusé d'aider à l'exécution d'un mandat. Apple n'a pas répondu à la question de savoir si elle se conformerait à la demande du F.B.I.dans l'enquête Pensacola.

Après que le juge fédéral ait ordonné à Apple de créer un moyen d'accéder aux données du téléphone du tireur de San Bernardino en 2016, Tim Cook, directeur général d'Apple, a répondu par une lettre dans laquelle il a déclaré que la création d'une telle porte dérobée compromettrait la sécurité de chaque iPhone . « Le gouvernement suggère que cet outil ne peut être utilisé qu'une seule fois, sur un seul téléphone  », a-t-il déclaré. « Mais ce n'est tout simplement pas vrai. Une fois créée, la technique pourrait être utilisée à maintes reprises, sur n'importe quel nombre d'appareils ».

Cook a présenté au public un argument agressif selon lequel les actions de l'administration Obama porteraient atteinte à la vie privée et à la sécurité des gens. Mais il peut trouver plus difficile d'attaquer l'administration Trump, qui a longtemps suspendu la menace des tarifs sur les produits Apple.

Cook est devenu un allié du président Trump, lui rendant régulièrement visite à Washington et l'hébergeant récemment dans une usine informatique Mac au Texas, où le président a affirmé qu'il avait aidé à stimuler sa construction alors qu'elle était en fait ouverte depuis six ans.

Le différend sur l'affaire San Bernardino a été résolu lorsque le F.B.I. a trouvé une entreprise privée qui a pu contourner le chiffrement de l'iPhone. Le bureau de l'inspecteur général du ministère de la Justice a constaté plus tard que le F.B.I. n'avait pas épuisé toutes les solutions possibles pour déverrouiller le téléphone avant d'essayer de forcer Apple à développer un moyen de contourner le chiffrement.

Les deux parties ont depuis renforcé leurs positions. Apple a rendu son chiffrement encore plus fort, comblant les lacunes que les forces de l'ordre avaient exploitées pour accéder aux iPhone.

Et le procureur général William P. Barr a récemment critiqué le chiffrement. Il a déclaré le mois dernier que trouver un moyen pour les forces de l'ordre d'accéder à la technologie chiffrée était l'une des « priorités les plus élevées » du ministère de la Justice. Dans plusieurs discours l'année dernière, il a noté que les cartels de la drogue, les réseaux de traite des êtres humains et les acteurs de pornographie infantile dépendaient de produits disposant d’un chiffrement fort tels que WhatsApp et Signal, qualifiant au passage de « fléau » les efforts de Facebook pour envelopper tous ses produits dans un chiffrement de bout en bout.

« Nous parlons du moment où vous avez un mandat et une cause probable et vous ne pouvez pas obtenir les informations », a déclaré Barr lors d'une conférence du Wall Street Journal à Washington le mois dernier. Des entreprises comme Facebook vendent l'idée que « peu importe ce que vous faites, vous êtes complètement imperméable à la surveillance du gouvernement », a regretté Barr. « Voulons-nous vivre dans une société comme celle-là ? Je ne pense pas que ce soit le cas ».

Source : NBC News

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ? Une affaire plus épineuse sous l'ère Trump ?

Voir aussi :

Affaire San Bernardino : le FBI a le droit de garder secret le nom de l'outil, qui a servi à contourner la sécurité de l'iPhone du terroriste
Affaire San Bernardino : le déchiffrement de l'iPhone aurait coûté moins cher qu'annoncé par le FBI, révèle le sénateur Feinstein
Le FBI aurait pu déverrouiller l'iPhone de San Bernardino pour moins de 100 dollars, au lieu de débourser 1,3 million de dollars à des hackers
Affaire San Bernardino : la NSA explique pourquoi elle n'a pas été en mesure d'aider le FBI, à déverrouiller l'iPhone de l'auteur de l'attentat

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Avatar de micka132
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 10:20
Citation Envoyé par MRSizok Voir le message
Si vraiment le FBI a besoin de ce qu'il y a dans l'Iphone. Il font appel à un consultant. C'est pas parce que Appel veulent pas que ce n'est pas possible. Ils font un Pwn2Own comme Tesla et demain c'est réglé...
Je pense surtout que c'est du cinéma. Ils font tous semblant de pas pouvoir, comme ca on peut rendormir les 2/3 qui avaient levé le doigt à la suite des révélations de Snowden.
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Avatar de Chuck 3.50
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 8:44
Citation Envoyé par xXxNeWgEnErAtIoN Voir le message
Bah d'un point de vue marketing ça se tient, quand on fait de la pub sur la sécurité c'est pas pour ensuite ouvrir les données au premier venu aussi sérieux ou digne de confiance soit-il.

Après d'un point de vue moral c'est discutable, mais bon c'est pas comme si ces compagnies en avaient.

les gentils d'aujourd'hui peuvent être les méchants de demain, les méchants d'aujourd'hui les gentils de demain ...
3  0 
Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 9:03
Citation Envoyé par xXxNeWgEnErAtIoN Voir le message
Donc tu fais confiance à personne à ce moment là et tu fais rien tu donnes jamais ton avis et tu ne vis plus.

Je voudrais juste rappeler que la seconde guerre mondiale est finie depuis plus de 70 ans. En suivant cette logique faudrait se méfier des romains qui ont envahit les 3/4 de l'Europe. Ah mince l'empire romain n'existe plus !
C'est également possible d'avoir un juste milieu, ya des raisons pour ne pas faire confiance au FBI...
4  1 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 10:40
Citation Envoyé par gabriel21 Voir le message
Apple finira par se faire condamner pour support du terrorisme et du grand banditisme et se faire interdire.
Ben non... Le gouvernement US veut que la société Apple se porte bien. Si les consommateurs n'achètent pas de téléphone Apple ils vont acheter des téléphones chinois.
Apple rapporte un peu à l'état US :
Apple va payer 38 milliards de dollars d’impôt aux Etats-Unis sur ses bénéfices à l’étranger

Cette histoire n'est probablement qu'un coup de PUB, on nous fait croire que les GAFAM ne sont pas obligé de collaborer avec le gouvernement US...
À une époque Yahoo avait refusé de collaborer avec les services de renseignements US et il a eu des problèmes. Au final il a fini par collaborer comme les autres.
On essaie de nous faire oublier les révélations de Snowden.
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 11:55
Citation Envoyé par Jiji66 Voir le message
A la différence des discours politiques, le juste milieu n'existe pas dans en ce domaine. Ou le système est sécurisé ou il ne l'est pas.
Rien à voir, j'ai parlé de juste milieu dans le fait de faire confiance ou non au FBI, j'ai aucunement parlé de sécurité.
2  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 13:13
Citation Envoyé par Jiji66 Voir le message
A la différence des discours politiques, le juste milieu n'existe pas dans en ce domaine. Ou le système est sécurisé ou il ne l'est pas.
Pas tout à fait, dans ce domaine, un système "sécurisé", ça ne veut rien dire. Ce n'est pas parce qu'on installe une porte blindée que l'entrée est sécurisée, la sécurité est juste suffisante, dissuasive, ou difficilement contournable ou praticable. Les algos de sécurité utilisés actuellement ne sont pas incassables, mais simplement, c'est irréaliste au regard des outils et connaissances d'aujourd'hui.
2  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 8:59
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L'Union américaine des libertés civiles s'est ralliée à Apple, affirmant que si l'entreprise venait à rompre sa politique sur le chiffrement pour répondre au gouvernement américain, cela pourrait bénéficier aux acteurs malveillants : « Il n'y a tout simplement aucun moyen pour Apple, ou toute autre société, de fournir au FBI un accès aux communications chiffrées sans le fournir également à des gouvernements étrangers autoritaires et affaiblir nos défenses contre les criminels et les hackers », a déclaré dans un communiqué Jennifer Granick, porte-parole de l'ACLU sur les questions de cybersécurité.
Apparemment si une entreprise accepte de collaborer avec le FBI elle est obligé de collaborer avec tous les services de renseignements du monde.
Peut-être que le FBI utilise des failles pour avoir accès aux données (il suffit de demander à la NSA), peut-être qu'Apple collabore en secret avec le FBI.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
On ne sait pas ce qui se passera dans l'affaire Pensacola. Apple a contesté l'affirmation de Barr selon laquelle l'entreprise n'a pas aidé, affirmant avoir donné aux autorités des gigaoctets de données comme les sauvegardes iCloud et les informations de paiement. Cependant, concernant le chiffrement, elle a clairement fait savoir qu'il n'y aurait pas de compromis.
Les sauvegardes iCloud ça me fait penser au fappening : Fuite des photos de personnalités d'août 2014.
Depuis ça doit être plus difficile à faire ce genre de chose.
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Avatar de Edrixal
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 15/01/2020 à 13:35
Faut être honnête, déverrouiller un Iphone c'est possible. On à déjà eux des articles sur ça et qu'on ne vienne pas me faire croire que depuis Apple à rendu sont téléphone inviolable

Ce coup de com permet à Apple de conforter ses mou... Ses clients, qu'Apple ce soucis d'eux et de la sécurité de leur donnée (Bon par contre leur cloud est piratable par un ado ), le FBI quant à lui utilisera simplement un outil existant (Nasa ? Société spécialiser dans la récupération de donnée ? Autre ?) et informera dans 2/3 semaines qu'ils ont réussie à pirater le téléphone au prix de 2/3 semaines d'intense effort !

Ils nous on déjà jouer la musique en 2015.
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Avatar de emilie77
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 13/01/2020 à 9:13
Ne doit pas etre un choix de la compagnie! Doit etre tout crypté et en main de la personne
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/01/2020 à 12:16
Les 2 liens à la fin sont intéressants :
La NSA possède les outils qui permettent de déchiffrer les données de n'importe quel iPhone et il y a des chercheurs qui ont trouvé des failles.
Peut-être que le FBI et la NSA ne s'entendent pas bien. Mais ça me parait louche cette histoire, en plus ça donne à Apple l'image d'une société qui protège les données de ses utilisateurs et qui ne collabore pas avec le FBI.

Citation Envoyé par emilie77 Voir le message
Doit etre tout crypté et en main de la personne
Là je suis obligé de faire le chiant, parce que c'est la tradition quand quelqu'un utilise le mot "crypté".
Autant décrypter ça existe, autant crypter ça n'existe pas.
Décrypter ça veut dire déchiffrer sans connaitre la clé, donc crypter voudrait dire : chiffrer sans avoir de clé, ce qui n'a pas de sens puisqu'il faut une clé pour chiffrer.

Si il n'y avait pas le mot "décrypter" en Français, on pourrait faire passer "crypter" comme un anglicisme vu qu'il y a "encrypt" / "crypted", mais il y a "décrypter" donc on ne peut pas.
Vous allez le droit de dire : chiffrer, déchiffrer, décrypter.
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