L'Ukraine acceptée au centre de cyberdéfense de l'OTAN,
Après le refus de l'ICANN de couper la Russie de l'internet mondial
Le 2022-03-06 08:06:30, par Bruno, Chroniqueur Actualités
Cette semaine, le Centre d'excellence OTAN pour la cyberdéfense en coopération (CCDCOE) a tenu son 30e comité directeur. Par un vote unanime, les 27 pays parrains du Comité directeur du CCDCOE ont approuvé l'adhésion de l'Ukraine au CCDCOE de l'OTAN. L'Ukraine rejoindra ainsi le Centre d'excellence coopératif de cyberdéfense de l'OTAN en tant que « participant contributeur », a déclaré vendredi dans un communiqué l'institution de recherche militaire accréditée par l'OTAN.
Le CCDCOE est un centre de connaissances, un institut de recherche et une installation d'entraînement et d'exercice accrédités par l'OTAN. Cette organisation militaire internationale basée à Tallinn se concentre sur la recherche appliquée interdisciplinaire, ainsi que sur les consultations, la formation et les exercices dans le domaine de la cybersécurité. « C'est l'une des principales institutions, si ce n'est la principale, pour la réflexion sur la cyberguerre », a déclaré James Lewis, directeur du programme des technologies stratégiques au Center for Strategic and International Studies, un groupe de réflexion de Washington.
Alors que les médias russes tentent de présenter l'invasion russe comme une réponse à l'agression ukrainienne, les reportages sur le terrain ont joué un rôle crucial pour contrer la propagande, avec des images provenant à la fois de journalistes professionnels et d'amateurs sur les réseaux sociaux. Des cyberattaques de grande ampleur ont touché les principaux sites Web du gouvernement ukrainien la semaine dernière.
Les sites Web des ministères ukrainiens de la Défense, des Affaires étrangères et de l'Intérieur ne répondaient pas ou étaient lents à charger après une série d'attaques DdoS. Le gouvernement ukrainien a fait la demande aux volontaires de l'aider à protéger les infrastructures essentielles et à espionner les troupes russes. Des demandes de volontaires ont commencé à apparaître sur des forums de hackers jeudi matin, « Cybercommunauté ukrainienne ! Il est temps de s'impliquer dans la cyberdéfense de notre pays », peut-on lire dans l'un des messages.
La demande comprenait des instructions pour les hackers et les experts en cybersécurité sur la façon de soumettre une candidature via Google Docs. Les volontaires devaient fournir des références professionnelles et leurs domaines d'expertise, tels que le développement de logiciels malveillants.
Selon Lewis, la décision d'inclure l'Ukraine dans le CCDCOE aura un impact immédiat sur sa capacité à repousser les cyberattaques russes. Le centre est basé à Tallinn, en Estonie, et est un héritage de l'expérience du gouvernement estonien, qui a été la cible de cyberattaques dévastatrices en 2007. La Russie a nié être le coupable de ces attaques qui ont tout désactivé, des distributeurs de billets aux médias, mais l'Estonie l'a longtemps blâmée parce que les attaques ont suivi le tollé suscité par le déplacement d'une statue de l'ère soviétique dans la capitale, Tallinn.
« Les Ukrainiens considèrent les Estoniens comme un modèle de réponse ou de défense contre les cyberactions russes et c'est en cela qu'ils sont importants », a déclaré Lewis. « Cette décision permet également à l'Ukraine d'entrer dans la communauté occidentale des spécialistes de la cybersécurité. Il s'agit donc d'une étape importante. »
« La présence de l'Ukraine au sein du Centre permettra de renforcer l'échange d'expertise cybernétique entre l'Ukraine et les pays membres du CCDCOE. L'Ukraine pourrait apporter une connaissance de première main de plusieurs adversaires dans le domaine cybernétique, qui pourrait être utilisée pour la recherche, les exercices et l'entraînement », a souligné le colonel Jaak Tarien, directeur du Centre d'excellence OTAN pour la cyberdéfense en coopération.
« Les capacités et les connaissances sont le fruit de l'expérience, et l'Ukraine a incontestablement une expérience précieuse des cyberattaques précédentes, qui peut être très utile au CCDCOE de l'OTAN. L'Estonie, en tant que pays hôte du CCDCOE, est un partenaire de longue date de l'Ukraine pour le renforcement de sa capacité de cybersécurité et de sa cyberrésilience, et nous nous félicitons de la décision des membres du CCDCOE d'accepter l'adhésion de l'Ukraine », a déclaré le ministre estonien de la Défense, Kalle Laanet. Après que l'Ukraine a envoyé une lettre confirmant qu'elle restait intéressée par une adhésion au CCDCOE de l'OTAN en tant que participant contributeur, son adhésion a été soumise au vote du comité directeur du CCDCOE. Le Centre a déjà élargi ses membres en dehors des pays de l'OTAN.
Cette décision intervient alors que, l'ICANN a rejeté mercredi la demande de Mykhailo Fedorov, vice-premier ministre ukrainien, de révoquer tous les domaines web russes, de fermer les serveurs racine DNS russes et d'invalider les certificats TLS/SSL associés en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Fedorov a formulé sa demande parce que l'assaut de la Russie a été « rendu possible principalement grâce à la machinerie de propagande russe qui utilise des sites Web diffusant continuellement de la désinformation, des discours de haine, encourageant la violence et cachant la vérité sur la guerre en Ukraine. »
Dans une réponse publiée le 2 mars, Göran Marby, PDG de l'ICANN, a déclaré que son organisation est un organisme technique indépendant chargé de superviser le DNS et les identifiants uniques de l'internet mondial et qu'elle doit maintenir la neutralité. « L'ICANN est un facilitateur de la sécurité, de la stabilité et de la résilience de ces identifiants dans l'objectif d'un Internet unique, mondial et interopérable », a déclaré Marby.
« Dans notre rôle de coordinateur technique des identificateurs uniques pour l'Internet, nous prenons des mesures pour nous assurer que le fonctionnement de l'Internet n'est pas politisé, et nous n'avons aucun pouvoir de sanction. En fait, l'ICANN a été créée pour garantir le fonctionnement de l'Internet, et non pour que son rôle de coordination soit utilisé pour l'empêcher de fonctionner », souligne le patron de l’ICANN.
Stephen Flanagan, expert de l'OTAN et de ses plans de défense à la RAND Corporation, ainsi que conseiller présidentiel au Conseil de sécurité nationale de l'administration Obama, a déclaré que cette initiative avait un effet positif sur le moral des troupes, en plus d'être une source importante de cyberexpertise pour l'Ukraine. Flanagan a également déclaré que les pays membres du CCDCOE allaient acquérir des connaissances précieuses grâce à l'Ukraine et à ses longues années de lutte contre la cybermenace russe.
« Il s'agit d'une précieuse déclaration politique de solidarité avec l'Ukraine en ce moment de péril, a indiqué Flanagan par courriel, mais cela pourrait également permettre un échange d'informations utile dans les deux sens sur les cybermenaces russes. » Le CCDCOE aurait refusé l'adhésion formelle de l'Ukraine l'année dernière. En faisant aujourd'hui de l'Ukraine un « participant contributeur », un statut accordé aux pays non membres de l'OTAN, le CCDCOE a fait marche arrière.
Source : CCDCOE
Et vous ?
Que pensez-vous de cette décision d'approuver l'adhésion de l'Ukraine au CCDCOE de l'OTAN ?
Pensez-vous que cette décision pourra avoir un impact sur l'issue finale de la guerre ?
En l'état actuel, la décision n'arrive-t-elle pas un peu tardivement ?
Voir aussi :
« La demande de l'Ukraine de couper la Russie de l'internet mondial a été rejetée, le fonctionnement de l'Internet n'est pas politisé » répond l'ICANN
L'Ukraine fait pression pour débrancher la Russie d'Internet, les experts estiment que cela pourrait être un désastre
Les sites web du gouvernement ukrainien ne sont pas accessibles, alors que l'Ukraine est bombardée de cyberattaques, dans le cadre de l'invasion russe
Le groupe de cybercriminels, Anonymous, agirait plus rapidement que la bureaucratie gouvernementale, dans le conflit russo-ukrainien
Le CCDCOE est un centre de connaissances, un institut de recherche et une installation d'entraînement et d'exercice accrédités par l'OTAN. Cette organisation militaire internationale basée à Tallinn se concentre sur la recherche appliquée interdisciplinaire, ainsi que sur les consultations, la formation et les exercices dans le domaine de la cybersécurité. « C'est l'une des principales institutions, si ce n'est la principale, pour la réflexion sur la cyberguerre », a déclaré James Lewis, directeur du programme des technologies stratégiques au Center for Strategic and International Studies, un groupe de réflexion de Washington.
Alors que les médias russes tentent de présenter l'invasion russe comme une réponse à l'agression ukrainienne, les reportages sur le terrain ont joué un rôle crucial pour contrer la propagande, avec des images provenant à la fois de journalistes professionnels et d'amateurs sur les réseaux sociaux. Des cyberattaques de grande ampleur ont touché les principaux sites Web du gouvernement ukrainien la semaine dernière.
Les sites Web des ministères ukrainiens de la Défense, des Affaires étrangères et de l'Intérieur ne répondaient pas ou étaient lents à charger après une série d'attaques DdoS. Le gouvernement ukrainien a fait la demande aux volontaires de l'aider à protéger les infrastructures essentielles et à espionner les troupes russes. Des demandes de volontaires ont commencé à apparaître sur des forums de hackers jeudi matin, « Cybercommunauté ukrainienne ! Il est temps de s'impliquer dans la cyberdéfense de notre pays », peut-on lire dans l'un des messages.
La demande comprenait des instructions pour les hackers et les experts en cybersécurité sur la façon de soumettre une candidature via Google Docs. Les volontaires devaient fournir des références professionnelles et leurs domaines d'expertise, tels que le développement de logiciels malveillants.
Selon Lewis, la décision d'inclure l'Ukraine dans le CCDCOE aura un impact immédiat sur sa capacité à repousser les cyberattaques russes. Le centre est basé à Tallinn, en Estonie, et est un héritage de l'expérience du gouvernement estonien, qui a été la cible de cyberattaques dévastatrices en 2007. La Russie a nié être le coupable de ces attaques qui ont tout désactivé, des distributeurs de billets aux médias, mais l'Estonie l'a longtemps blâmée parce que les attaques ont suivi le tollé suscité par le déplacement d'une statue de l'ère soviétique dans la capitale, Tallinn.
« Les Ukrainiens considèrent les Estoniens comme un modèle de réponse ou de défense contre les cyberactions russes et c'est en cela qu'ils sont importants », a déclaré Lewis. « Cette décision permet également à l'Ukraine d'entrer dans la communauté occidentale des spécialistes de la cybersécurité. Il s'agit donc d'une étape importante. »
« La présence de l'Ukraine au sein du Centre permettra de renforcer l'échange d'expertise cybernétique entre l'Ukraine et les pays membres du CCDCOE. L'Ukraine pourrait apporter une connaissance de première main de plusieurs adversaires dans le domaine cybernétique, qui pourrait être utilisée pour la recherche, les exercices et l'entraînement », a souligné le colonel Jaak Tarien, directeur du Centre d'excellence OTAN pour la cyberdéfense en coopération.
« Les capacités et les connaissances sont le fruit de l'expérience, et l'Ukraine a incontestablement une expérience précieuse des cyberattaques précédentes, qui peut être très utile au CCDCOE de l'OTAN. L'Estonie, en tant que pays hôte du CCDCOE, est un partenaire de longue date de l'Ukraine pour le renforcement de sa capacité de cybersécurité et de sa cyberrésilience, et nous nous félicitons de la décision des membres du CCDCOE d'accepter l'adhésion de l'Ukraine », a déclaré le ministre estonien de la Défense, Kalle Laanet. Après que l'Ukraine a envoyé une lettre confirmant qu'elle restait intéressée par une adhésion au CCDCOE de l'OTAN en tant que participant contributeur, son adhésion a été soumise au vote du comité directeur du CCDCOE. Le Centre a déjà élargi ses membres en dehors des pays de l'OTAN.
Cette décision intervient alors que, l'ICANN a rejeté mercredi la demande de Mykhailo Fedorov, vice-premier ministre ukrainien, de révoquer tous les domaines web russes, de fermer les serveurs racine DNS russes et d'invalider les certificats TLS/SSL associés en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Fedorov a formulé sa demande parce que l'assaut de la Russie a été « rendu possible principalement grâce à la machinerie de propagande russe qui utilise des sites Web diffusant continuellement de la désinformation, des discours de haine, encourageant la violence et cachant la vérité sur la guerre en Ukraine. »
Dans une réponse publiée le 2 mars, Göran Marby, PDG de l'ICANN, a déclaré que son organisation est un organisme technique indépendant chargé de superviser le DNS et les identifiants uniques de l'internet mondial et qu'elle doit maintenir la neutralité. « L'ICANN est un facilitateur de la sécurité, de la stabilité et de la résilience de ces identifiants dans l'objectif d'un Internet unique, mondial et interopérable », a déclaré Marby.
« Dans notre rôle de coordinateur technique des identificateurs uniques pour l'Internet, nous prenons des mesures pour nous assurer que le fonctionnement de l'Internet n'est pas politisé, et nous n'avons aucun pouvoir de sanction. En fait, l'ICANN a été créée pour garantir le fonctionnement de l'Internet, et non pour que son rôle de coordination soit utilisé pour l'empêcher de fonctionner », souligne le patron de l’ICANN.
Stephen Flanagan, expert de l'OTAN et de ses plans de défense à la RAND Corporation, ainsi que conseiller présidentiel au Conseil de sécurité nationale de l'administration Obama, a déclaré que cette initiative avait un effet positif sur le moral des troupes, en plus d'être une source importante de cyberexpertise pour l'Ukraine. Flanagan a également déclaré que les pays membres du CCDCOE allaient acquérir des connaissances précieuses grâce à l'Ukraine et à ses longues années de lutte contre la cybermenace russe.
« Il s'agit d'une précieuse déclaration politique de solidarité avec l'Ukraine en ce moment de péril, a indiqué Flanagan par courriel, mais cela pourrait également permettre un échange d'informations utile dans les deux sens sur les cybermenaces russes. » Le CCDCOE aurait refusé l'adhésion formelle de l'Ukraine l'année dernière. En faisant aujourd'hui de l'Ukraine un « participant contributeur », un statut accordé aux pays non membres de l'OTAN, le CCDCOE a fait marche arrière.
Source : CCDCOE
Et vous ?
Voir aussi :
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SofEvansMembre émériteEuuhh, j'ai pas forcement tout tout bien suivi, mais de ton point de vue, la Russie envahi l'Ukraine juste pour protéger le Dombass ?
Parce que dans ce cas, ils protègent vachement bien le Dombass les russes, vu qu'ils sont allé jusqu'à Kiev. Et pis le "bout" de terre qui relie la Russie à la Crimée, c'était vitale de le prendre pour protéger le Dombass, tiens ...
Non, la Russie utilise l'excuse du Dombass.
De plus, juste comme ça : c'est moi qui ai mal compris où à l'origine le Dombass fait partie de l'Ukraine ?
Mais bon, faut dire que la Russie et l'Ukraine disent en chœurs "ça c'est à moi depuis le début", qui raison qui a tord ?
Si on avait un département de France qui tout d'un coup se revendiquait appartenir à un autre pays et que le dit pays se mettait à fournir des armes au département pour qu'il se soulève, je me demande comment la France réagirait ?
Bref, pour moi,c'est plus compliqué et plus subtil que "Ukraine gentil, Russe méchant", mais la Russie utilise clairement l'excuse du Dombass pour envahir l'Ukraine.le 16/03/2022 à 12:52 -
Le grisMembre avertiOù se trouvaient toutes ces belles têtes pensantes quand le USA envahissaient l'IRAK, l'Afghanistan ... Tout d'un coup, on devient tous défenseurs de la censure sur internet. En fait toutes les entités mises en place par l'occident sont juste des outils de pression contre ceux qui n'ont pas les mêmes vision politiques que nous. Je croyais à tors l'internet libre et ouvert jusqu'à la crise Russie - Ukraine.
Votre vision du monde à géométrie variable fera naitre un autre bloc. Et ça ne sera pas à l'avantage de l'occident.
Tout ça est dégoûtant.le 11/03/2022 à 22:51 -
JipétéExpert éminent séniorSalut,
J'ai surement raté une étape, alors une source fiable sera la bienvenue.
Merci,le 16/03/2022 à 12:49 -
calvaireExpert confirmé+1 On est abreuvés H24 de propagande antirusse, entre BFM antirusse et RT pro russe franchement les 2 ont une fiabilité proche de 0.
Le mieux est d'analyser les faits soi-même ! De voir les documents et vidéos d'archives qui eux sont des preuves réelles !
Je regardais beaucoup RT pendant la révolte des gilets jaunes et ils informaient bien mieux que BFM sur ce sujet. Au lieu de parler des casseurs ils montraient la majorité qui composait le mouvement et ses revendications.
Celui qui fait confiance à TF1 et BFM pour s’informer est aussi stupide (voir plus) que celui qui fait confiance à RT.
Je ne veux pas d'une guerre contre les Russes, mais les médias et politiciens occidentaux font pour je ne sais quelle raison monter la haine contre les Russes, voir les propos de Biden il y'a 2 jours sur Poutine...
Les Américains voulaient la guerre et veulent désormais clairement une aggravation du conflit, car cela leur profite pleinement.le 30/03/2022 à 13:37 -
marc.collinMembre émériteil suffit de penser à israel et à la palestine......
conflit peu suivit... quand il y a des morts palestiniens c'est toujours le même discourt d'israel des terroristes......... alors qu'Israel les aggresses depuis 70 ans
un état raciste et oprimant
https://www.journaldemontreal.com/20...la-citoyennetele 16/03/2022 à 12:52 -
marc.collinMembre émériteisrael grignote du terrain à la palestine depuis 70 ans... et c'est pas encore finile 16/03/2022 à 12:43
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noremorseMembre habituépar contre, ces mêmes entreprises n'ont jamais laissé tomber la propagande ukrainienne. Bah ouais, le camp soi-disant du bien fait aussi de la propagandele 21/07/2022 à 12:48
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OrthodoxWindowsMembre émériteL'Europe veut désormais acheter aussi du gaz à l'Azerbaïdjan. Pays très démocratique qui à envahi le Haut-Karabagh, puis expulsé les Arméniens, avec le soutien de la Turquie, des armes d’Israël et le silence complice de l'Europe, l’Allemagne en tête.
Donc rien de moral dans ces histoires de boycott du gaz russe.le 21/07/2022 à 14:18 -
coolspotMembre éprouvéAnonymous de toute façon c'est une blague.
C'est un amas de tout et n'importe quoi qui font n'importe quoi parce qu'ils sont n'importe qui
Apres on verras mais si c'est encore comme des ONG genre greenpeace qui ne cible que des entreprise européenne pour ne jamais cibler les entreprise US, on sait ce que ca donnerale 08/08/2022 à 14:35 -
Bonjour,La mission secrète des États-Unis pour renforcer les cyberdéfenses de l'Ukraine avant l'opération militaire russe
Quel est votre avis sur le sujet ?Invasion de l'Ukraine : nous devrions envisager des sanctions sur Internet, déclare l'ex-PDG de l'ICANN, laisser les citoyens russes en ligne, mais bloquer les réseaux militaires.
L'ancien chef de l'ICANN, deux parlementaires européens et une poignée d'experts techniques, sécuritaires et juridiques prévoient de publier une lettre ouverte à la l'ICANN, communauté de la gouvernance de l'Internet, dans laquelle ils démontrent que le moment est venu de développer un système de sanctions ciblées sur l'Internet. Le projet de lettre intitulé Multistakeholder Imposition of Internet Sanctions, fait suite à une demande des responsables du gouvernement ukrainien de bloquer tous les domaines web russes, de révoquer les certificats HTTPS et d'autres interventions techniques.
Selon vous, L'ICANN doit-elle appliquer des sanctions ciblées aux Russes ?
C'est comme ci demain l'UPI (union postal internationale) , décidait de son propre chef de bannir des pays des conventions internationales de l'adressage postal ou des indicatifs téléphonique internationaux .
"Le faire pression" sur la population comme bouclier humain ne fonctionne plus beaucoup ... Peut être revenir à plus de diplomatie autour d'une table physiquement ?La Russie crée sa propre autorité de certification TLS pour contourner les sanctions, ces dernières ayant empêché les sites Web russes de renouveler leurs certificats
Quel est votre avis sur le sujet ?. Que pensez-vous de la mise en place d'une autorité de certifications TLS par Moscou ?Anonymous affirme avoir mis la main sur 820 Go de données de l'agence fédérale russe chargée de la supervision des communications dont 526,9 Go d'emails et 290,6 Go de données brutes
Le groupe d'hacktivistes Anonymous a annoncé mercredi avoir vidé une base de données de près de 820 Go appartenant au Roskomnadzor, le service fédéral russe de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse. Le groupe a maintenant publié 364 000 fichiers, totalisant 527 Go, et près de 290,6 Go de données brutes. Ces dernières seraient dans des formats propriétaires et le collectif a déclaré qu'il n'a pas encore trouvé un moyen pour les extraire.
Quel est votre avis sur le sujet ?C'est des effets de comm' en somme. Que pensez-vous de cette fuite de données d'envergure ?Selon vous, en quoi cela pourrait-il impacter le gouvernement russe ?Envoyé par walfrat
Voilà ce qui se passe dans une économie mondialisée ... Mettre des sanctions impacte le sanctionneur ou bien impacte ceux qui n'ont rien demandé ...
C'est pas la ménagère russe qui vit au confin de l'oural qu'on cherche a sanctionner . C'est le "pouvoir" politique . Poutine lui même et les politiques qui lui gravitent autour.le 11/03/2022 à 14:47