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Pourquoi les Big Tech menacent de quitter le Royaume-Uni, la loi britannique menace le chiffrement
Et la protection des utilisateurs des messageries

Le , par Bruno

8PARTAGES

4  0 
Les géants américains de la technologie menacent de quitter le Royaume-Uni si la réglementation britannique devenait trop contraignante. En effet, un projet de loi sur la sécurité en ligne qui vise à protéger les enfants est en cours au Royaume-Uni, mais suscite la controverse sur la question du chiffrement des messages. Certains dirigeants envisagent de quitter le Royaume-Uni si la réglementation britannique devenait trop restrictive pour son activité. Le projet de loi relance le dilemme entre la protection des enfants et la protection des données.


Le projet de loi, qui doit être voté à l’automne, a pour objectif de protéger les enfants des contenus nocifs sur les médias sociaux, en imposant des règles strictes et des sanctions sévères aux plateformes qui ne les respectent pas. Une des mesures les plus controversées est celle qui concerne le chiffrement des messages, qui permet de garantir la confidentialité des communications, mais qui empêche aussi les autorités d’accéder aux données en cas de risque pour la sécurité nationale ou la protection de l’enfance.


La ministre britannique des Technologies, Michelle Donelan, a défendu le projet d'obliger les applications de messagerie à donner accès aux messages privés cryptés lorsque cela s'avère nécessaire pour protéger les enfants contre les abus, ce qui, selon les grandes plateformes, porterait atteinte à la vie privée de leurs utilisateurs.

Donelan a déclaré à la BBC que le gouvernement n'était pas opposé au chiffrement et que l'accès ne serait demandé qu'en dernier recours, dans le cadre du projet de loi britannique sur la sécurité en ligne, qui devrait être adopté dans le courant de l'année.

« Comme vous, je tiens à ma vie privée, car je ne veux pas que des gens lisent mes messages privés. Ils s'ennuieraient beaucoup, mais je ne veux pas qu'ils le fassent », a déclaré Donelan, ministre des Sciences, de l'Innovation et de la Technologie. « Cependant, nous savons que certaines de ces plateformes sont des foyers d'abus et d'exploitation sexuelle des enfants. Nous devons donc être en mesure d'accéder à ces informations en cas de problème. »

Les entreprises technologiques s’opposent au projet de loi

Les entreprises de la Silicon Valley affirment que la loi les forcerait à briser le chiffrement de bout en bout de leurs applications de messagerie, ce qui mettrait en danger la vie privée et la sécurité de leurs utilisateurs. L’une de ces entreprises, Signal, a même menacé de quitter le Royaume-Uni si la loi était adoptée. Suite à cette déclaration de Signal de quitter le Royaume-Uni en cas d'adoption du projet de loi sur la sécurité en ligne, le service de messagerie chiffrée Tutanota déclare : « Nous ne quitterons pas le Royaume-Uni. Nous ne nous plierons pas non plus à toute demande visant à ouvrir une porte dérobée sur le chiffrement. »

Le projet de loi envisage d’imposer aux entreprises technologiques de signaler proactivement les activités illégales sur leurs services, comme la maltraitance des enfants. Le problème est que la plupart des applications de messagerie les plus utilisées dans le monde, comme iMessage, WhatsApp et Signal, sont chiffrées de bout en bout, ce qui garantit la confidentialité des communications entre les utilisateurs.

Pour se conformer à la loi, ces entreprises devraient créer une porte dérobée au chiffrement, ce qui leur permettrait d’accéder aux messages et de les transmettre aux autorités si nécessaire. Les entreprises technologiques de la Silicon Valley s’opposent fermement à cette mesure, qu’elles jugent dangereuse pour la sécurité et la vie privée de leurs utilisateurs dans le monde entier. Elles craignent que la porte dérobée au chiffrement ne soit exploitée par des acteurs malveillants et des États hostiles, qui pourraient espionner, voler ou manipuler les données des utilisateurs.

Signal a dit qu’elle quitterait le Royaume-Uni si le projet de loi sur la sécurité en ligne était adopté. Sa présidente, Meredith Whittaker, a dit que le chiffrement de bout en bout ne pouvait pas être affaibli sans risquer que des ennemis y accèdent.

Le projet de loi britannique sur la sécurité en ligne pourrait imposer aux entreprises technologiques de limiter le chiffrement de bout en bout, une technologie qui assure la confidentialité des communications en ligne. Des entreprises comme Meta, qui possède WhatsApp, ont dit qu’elles devraient espionner les messages de leurs utilisateurs pour détecter les contenus nuisibles. Elles ont dit que cela créerait une faille de sécurité qui pourrait être exploitée par des « ennemis et des pays hostiles ».

Apple, qui propose des applications chiffrées très populaires, a dit que le projet de loi était une « grave menace » pour la vie privée. « Le chiffrement de bout en bout est une fonctionnalité indispensable qui protège la vie privée des journalistes, des défenseurs des droits humains et des diplomates. Il permet aussi aux citoyens ordinaires de se protéger contre la surveillance, le vol d’identité, la fraude et les fuites de données », a dit Fred Sainz, un porte-parole d’Apple, qui a dit que le projet de loi « pourrait exposer les citoyens britanniques à plus de dangers ».

Le chiffrement de bout en bout, un enjeu de sécurité et de vie privée

Les autorités britanniques ont lancé un débat sur le chiffrement de bout en bout, une technologie qui garantit la confidentialité des communications en ligne. Elles demandent aux entreprises comme Facebook et X (anciennement Twitter) de ne pas l’utiliser si elles ne peuvent pas empêcher les abus sexuels sur les enfants sur leurs services. Elles affirment que le chiffrement de bout en bout ne sera pas interdit par la loi, mais qu’il ne doit pas servir à protéger les criminels.

Elles soulignent que le chiffrement de bout en bout réduit aussi la responsabilité des entreprises en cas d’activités illégales sur leurs plateformes. Le chiffrement de bout en bout est une source de conflit entre les régulateurs et les entreprises technologiques, qui veulent offrir plus de sécurité à leurs utilisateurs. Par exemple, Apple s’est opposé au FBI qui voulait accéder aux données d’un iPhone lié à un attentat terroriste en Californie en 2015.

Selon les spécialistes de la vie privée et les organisations de défense des libertés numériques, les entreprises technologiques s’engagent sur une voie dangereuse en créant une porte dérobée pour le gouvernement, car une telle mesure extrême prise par une démocratie occidentale pourrait encourager des demandes similaires de la part de gouvernements du monde entier, y compris des États-Unis.

Une discussion semblable a lieu au Congrès sur la loi EARN IT Act, qui vise à retirer aux entreprises technologiques toute protection juridique lorsque leurs utilisateurs diffusent de la pédopornographie et d’autres contenus exploitant les enfants. Ce projet de loi a suscité l’opposition ferme de technologues, de groupes professionnels, de défenseurs des droits humains et de groupes LGBTQ+, qui craignent qu’il ne porte atteinte à la liberté d’expression en ligne.

Les autorités britanniques veulent aussi modifier la loi de 2016 sur les pouvoirs d’investigation (Investigatory Powers Act) pour contraindre les services de messagerie à faire approuver leurs fonctions de sécurité par le ministère de l’Intérieur avant de les lancer et pour donner au gouvernement le pouvoir de demander en secret que certaines fonctions soient désactivées. Apple a critiqué cet amendement dans un mémo de neuf pages que le Post a pu consulter, affirmant qu’il pourrait « obliger une entreprise comme Apple, qui ne créerait jamais de porte dérobée, à supprimer publiquement des fonctions de sécurité vitales du marché britannique, privant ainsi les utilisateurs britanniques de ces protections ».


Selon Andrew Crocker, directeur à l’Electronic Frontier Foundation, les entreprises technologiques exagèrent en menaçant de retirer leurs produits du Royaume-Uni à cause de ces projets de loi, mais il admet que les menaces sont aussi « justifiées ». « Le projet de loi sur la sécurité en ligne aura des conséquences mondiales, car c’est ainsi que ces produits fonctionnent », a expliqué Crocker. « Les fournisseurs ont le choix entre modifier leurs produits pour tout le monde, en se pliant au niveau le plus bas, ou réserver leurs produits les plus sûrs à ceux qui sont hors du Royaume-Uni. »

Le professeur Neil Lawrence, un chercheur de l’université de Cambridge qui a déjà conseillé la CMA, met en garde contre la confusion entre « pro-innovation » et « pro-Big Tech ». « La réglementation favorable à l’innovation doit permettre aux petites entreprises et aux start-up d’accéder aux marchés numériques naissants », a-t-il expliqué. D’autres spécialistes s’inquiètent que les auteurs des règles ne maîtrisent pas la technologie en rapide évolution qu’ils veulent réguler. Mustafa Suleyman, un entrepreneur britannique qui a fondé DeepMind, a décidé de créer sa nouvelle entreprise, InflectionAI en Californie, au lieu du Royaume-Uni.

Sources : BBC, Washington Post

Et vous ?

Comment le Royaume-Uni peut-il protéger les enfants en ligne, si les géants de la tech veulent protéger leurs profits ?

Quels sont les risques pour les enfants si le chiffrement des messages n’est pas régulé ?

Quelles sont les alternatives possibles pour concilier la sécurité en ligne et la sécurité des enfants ?

Voir aussi :

Le Royaume-Uni défend son projet d'exiger l'accès aux messages cryptés pour protéger les enfants

Tutanota a indiqué qu'il ne se retirera pas du Royaume-Uni, même si le projet de loi sur la sécurité en ligne est adopté et s'oppose fermement à toute demande de porte dérobée pour le chiffrement

Pourquoi Gov.UK, le site Web d'information du secteur public du Royaume-Uni, a cessé d'utiliser jQuery. La bibliothèque JavaScript est-elle toujours aussi utile et incontournable qu'à ses débuts ?

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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 14/08/2023 à 18:03
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Comment le Royaume-Uni peut-il protéger les enfants en ligne, si les géants de la tech veulent protéger leurs profits ?
Personne ne veut protéger les enfants: ni le Royaume Uni, ni les Big Techs.

Les Big Techs pensent à leur profit, et le Royaume Uni pense à fliquer ses habitants - c'est déjà en grande partie le cas avec toutes les caméras partout, mais là on passe un autre cap.

Le thème des enfants, c'est juste une excuse parce que personne ne peut être contre la protection des enfants.

Mais comme ça devient un peu lassant, à la longue, voici un certain nombre de thèmes alternatifs pour nos amis du Royaume Uni, des fois qu'ils voudraient changer un peu d'alibis pour faire passer leurs lois liberticides:
  • Affaiblir le chiffrement pour lutter contre le réchauffement climatique, parce que ça économise des cycles de calcul
  • Affaiblir le chiffrement pour faire des économies d'énergies, parce qu'il n'y a plus de courant pour tout le monde, ma bonne dame
  • Affaiblir le chiffrement pour lutter contre la discrimination et pour être inclusifs: pensez à tous ces pauvres protocoles non-chiffrés, discriminés de manière injuste à cause de leur nature
  • Affaiblir le chiffrement pour protéger les fleurs, parce... pourquoi pas ça aussi.


Non, sérieusement, on parle d'un pays qui a des histoires sordides de pédophilie comme l'abus des orphelins des îles Jersey par des personnalités médiatiques, des politiciens et des gens de la noblesse, et qui continue à cacher/essayer d'étouffer ces histoires jusqu'à aujourd'hui...

Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Quels sont les risques pour les enfants si le chiffrement des messages n’est pas régulé ?
Euh... Non. La bonne question est "quels sont les risques pour les enfants et pour tout le monde, si le chiffrement est affaiblit". Et la réponse est toute simple: tout le monde pourra intercepter les communications de tout le monde. Fini, les possibilités de lancer des alertes sans être inquiété. Bonjour 1984.

Il n'y aura même plus besoin d'airtags pour les prédateurs/harceleurs: tout sera en clair. Pratique, non? Mais c'est pour la sécurité des enfants, on vous dit!

Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Quelles sont les alternatives possibles pour concilier la sécurité en ligne et la sécurité des enfants ?
Bon, pour commencer, j'en remets une couche moi aussi, avec des sujets qui n'ont pas de relations non plus. Quoique...

  • Quelles sont les alternatives possibles pour concilier la sécurité en ligne et la la lutte contre le réchauffement climatique ?
  • Quelles sont les alternatives possibles pour concilier la sécurité en ligne et les économies d'énergie ?
  • Quelles sont les alternatives possibles pour concilier la sécurité en ligne et la lutte contre les discriminations ?
  • Quelles sont les alternatives possibles pour concilier la sécurité en ligne et la protection des fleurs ?


Euh... Pour commencer, ne pas toucher au chiffrement. Laisser les parents éloigner leurs enfants de ces cochonneries de médias sociaux. Mettre en avant les liens entre certaines personnes très haut-placées et des réseaux de pédophilie (qui a dit Epstein?).
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Avatar de electroremy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 29/08/2023 à 20:10
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ça c'est la version officielle.
En réalité il y a plein d'enfants qui sont vendus à des réseaux pédophiles et ceux qui vendent ces enfants ne les connaissent pas forcément.
Je parlais des victimes françaises. Elles sont nombreuses.

Il y a quelques années, j'avais été invité à une journée portes ouvertes de la gendarmerie - on a appris plein de choses intéressantes

Lorsque la cellule d'enquête sur les crimes de la gendarmerie présentait son travail, c'est là que les gendarmes nous ont expliqués que dans quasi totalité des affaires de meurtre, de viol et d'abus sexuels sur enfants, l'agresseur est un proche de la victime.

Chose intéressante : les gendarmes enquêteurs nous ont expliqué se méfier de la technologie, et que rien ne remplace le travail de terrain à l'ancienne.

Ils nous ont par exemple expliqué que sur une scène de cambriolage ou de crime, les malfaiteurs avaient l'habitude de faire très attention par rapport aux traces ADN et à la vidéo surveillance (visage masqué, port de gants) et qu'en plus ils brouillaient les pistes, par exemple en jetant des mégots récupérés dans le cendrier d'une terrasse de café sur la scène de crime. Aussi, les gendarmes avaient appris à se méfier et à ne pas faire inutilement de couteuses analyses ADN sur une preuve trop "évidente" telle qu'un mégot de cigarette facile à trouver.

Il y a souvent des tentatives de "piéger" des gens, un malfaiteur commet un délit ou un crime en laissant des traces (cheveux, préservatif) d'une autre personne pour la piéger.

Les gendarmes font l'enquête de façon "classique", et même si le service scientifique fait les prélèvements sur la scène de crime, c'est seulement ensuite en fonction de l'avancement de l'enquête que des analyses sont éventuellement faites. Par exemple un violeur qui dissimule sont visage et porte des gants, mais qui laisse sur place un préservatif ou une trace facile à trouver ce n'est pas logique.

On a même eu droit à une présentation Power Point avec des photos sur des cas de crime et les gendarmes nous posaient des questions sur ce qu'on pensait de l'affaire (qui était coupable ? quelle était l'arme utilisée ?) et ensuite ils nous présentaient l'élucidation de l'affaire et ça n'avait souvent rien à voir avec ce qu'on imaginait.

Beaucoup d'affaires de meurtre étaient des disputes ou réglements de compte au sein d'un groupe ou d'une famille, qui avaient mal tourné (c'est à dire que le meurtre n'était pas l'intention originelle).
Souvent les armes utilisées étaient ce qu'on appelle des armes par destination, c'est à dire des objets qui à la base ne sont pas des armes mais qui ont été utilisés pour tuer : pelle, tournevis, ... bref ce que le meurtrier avait sous la main lors de l'agression. Parfois c'est volontaire de la part du meurtrier : se balader avec un outil est plus facile qu'avec une arme.

Il est arrivé aussi que des impacts de balle chez quelqu'un avaient déclenché une enquête... qui a finalement aboutit à une cause "accidentelle" : un type qui habitait à 150 mètres tirait avec sa carabine sur des cibles fixées sur un panneau au fond de son jardin. Le type ne s'est pas rendu compte que son installation était trop fragile, des balles ont traversé le panneau pour finir dans les vitres de la salle à manger de la pauvre victime... heureusement il n'y a eu que des dégâts matériels.

S'agissant des crimes sexuels sur mineurs, l'analyse informatique est faite surtout pour savoir si l'enfant victime n'a pas été abusé par d'autres personnes dans le cadre de sordides échange, et également pour savoir si le criminel n'a pas agressé d'autres enfants en gardant des photos "souvenirs". Le nombre de sites porno avec un % de contenu illicite est grand, beaucoup d'internautes sont allés dessus mais il n'y a, heureusement, que très peu qui passent à l'acte. Cela encombre plutôt les services d'enquête, dont le but est d'attraper justement ceux qui passent à l'acte.

C'est un peu le problème qu'avait eu la NSA et la CIA : grâce au système ECHELON, les services secrets Américains collectaient énormément de données sur tout le monde... et ils n'ont pas vu venir les attentats du 11 septembre 2001. Collecter des données c'est bien, mais il faut avoir la capacité de les traiter ensuite.

Pour en revenir au sujet, ces lois liberticides vont nuire à notre vie privée et à notre sécurité (l'absence de crytpage fort facilite la vie aux pirates) et ça ne servira probablement à rien.
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/08/2023 à 17:32
À Ryu2000 : Dans le cas de trafics organisés, ils ne les connaissent pas personnellement, mais ils les rencontrent physiquement.
Pas besoin d'échanger des messages en rafale avec le commanditaire : on se met d'accord sur une quantité à la vente précédente & on livre ce qui a été demandé. À l'ancienne, quoi.
L'écoute des mobiles est donc, là aussi, parfaitement inutile.
Surtout que, au pire, ils disposent de mobiles par satellite, à peu près intraçables, en général, sauf peut-être pour les militaires, mais là on sort du cadre de l'enquête judiciaire.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/09/2023 à 14:44
Tous les articles ayant pour sujet la fin du chiffrement trouvent toujours les mêmes arguments de l'EFF à savoir la fin de la vie privée, de la sécurité et de la liberté des utilisateurs parmi les spécialistes informatiques. Débats condamnant les projets de loi d'autant plus débiles que dire que l'on crée une porte dérobée revient à fermer sa porte et annoncer d'avoir caché les clés sous le pot de fleur. Cette hérésie sur le chiffrement doit prendre fin, et soit on choisit de l'abandonner complètement, soit on arrête l'hypocrisie de la vie privée, de la sécurité et de la liberté, mais les britanniques ne peuvent plus faire confiance en un web les protégeant des regards indiscrets et les sécurisant contre les pirates.
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Avatar de electroremy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 29/08/2023 à 16:21
Toujours le même argument "protéger les enfants contre les abus sexuels"

On oublie une chose essentielle : dans la quasi totalité des cas d'abus sur enfants, mais aussi de crimes sur les adultes (viol, meurtres) l'agresseur connait la victime.
Les abus sexuels sur enfants sont commis par des proches (parents, oncles, voisins, professeurs...)
Bref, ça se passe dans la vraie vie.

Lorsque c'est "un inconnu" l'agresseur :
- il a souvent des complices proches de l'enfant (cas des réseaux pédophiles avec des "échanges" sordides), là aussi, ça se passe dans la vraie vie.
- ou alors, c'est un kidnapping mais avec du "réparage" sur place, là aussi, ça se passe dans la vraie vie.
- s'il y a repérage, discussion ou échange sur Internet, il y a inévitablement des interactions et des méfaits dans la vraire vie.

Bref, il faut des moyens de protection de l'enfance dans la vraie vie, en donnant des moyens aux services publiques concernés sur le terrain :
- infirmières en milieu scolaire + du personnel enseignant en nombre suffisant pour qu'il puisse connaitre chaque enfant (plus facile dans une classe de 18 que de 30)
- assistantes sociales sur l'ensemble du territoire, pareil équipes de gendarmes suffisants sur l'ensemble du territoire avec du temps pour réaliser les enquêtes (trop de plainte et signalement sont classées sans suites)

Vouloir résoudre les problèmes d'abus sur enfants en se concentrant sur Internet, c'est comme si on voulait empêcher les excès de vitesse en censurant les sites web sur le tunning et en cassant le cryptage des mails Là aussi, la solution est dans la vraie vie avec des vrais radars sur les vraies routes
2  0 
Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/08/2023 à 12:58
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
pour le coup Apple n'impose pas ces choix, elle dit simplement que si la loi passe alors elle se casse de ce marché. elle en a le droit et ça me choque pas.

le problème comme souvent c'est que c'est des menaces en l'air, Apple aura jamais les couilles de quitter le marché britannique, comme Facebook de quitter le marché européens.
Je suis pas sûr que cela ne soit qu'une menace en l'air, la sécurité de la vie privé a toujours été une de leur préoccupation. Après tout, les entreprises ont également une préoccupation légitime autre que la vie privée: Les secrets industriels. Le marché britannique est un petit prix à payer pour éviter que le monde ne deviennent une dictature mondiale.

Et les dirigeants sont familier avec 1984

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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/08/2023 à 16:56
Citation Envoyé par electroremy Voir le message
On oublie une chose essentielle : dans la quasi totalité des cas d'abus sur enfants, mais aussi de crimes sur les adultes (viol, meurtres) l'agresseur connait la victime.
Ça c'est la version officielle.
En réalité il y a plein d'enfants qui sont vendus à des réseaux pédophiles et ceux qui vendent ces enfants ne les connaissent pas forcément.

Par exemple il y a plein d'enfants clandestins qui disparaissent.
10 000 enfants réfugiés portés disparus en Europe
Alerte ! Plus de 10 000 enfants réfugiés ont probablement disparu depuis leur arrivée en Europe. Un chiffre effrayant fourni par Europol qui pointe du doigt le fait qu'une partie d'entre eux seraient très vraisemblablement entre les mains des trafiquants et criminels d'enfants…
Et là c'est impossible que ceux qui capturent ces enfants, connaissent ces enfants.

Il y a des kidnappeurs qui se font chopper et qui ont été défendus par des avocats "star".
Par exemple Alain Jakubowicz est venu défendre Nordahl Lelandais, en plus je crois qu'il a démissionner de la présidence de la Licra pour faire ça.
Il y a aussi Éric Dupond-Moretti et l'affaire Outreau.

Procès d’Outreau : est-il vrai qu’Eric Dupond-Moretti a «terrorisé» une petite fille au point qu’elle a fini par «s’uriner dessus» ?
Sur ce point, CheckNews a consulté l’audience de Eric Maurel, à l’époque procureur de Saint-Omer, devant l’inspection générale des services judiciaires. Sans mentionner un interrogatoire qui aurait duré six heures, il estime que, lors du procès, les victimes «ont été malmenées», que «les enfants étaient harcelés de questions par les divers avocats de la défense. Il existait une tension et une violence verbale très forte, organisée, et relevant d’une stratégie de défense, y compris entre avocats de la défense, et ce malgré les tentatives du président pour ramener le calme». Il évoque «le cas d’un enfant d’une dizaine d’années qui a été entendu plusieurs heures dans le box des parties civiles».
Quand en type vend des enfants à un réseau pédophile, le réseau est protégé.

====
Après oui, la lutte contre la pédophilie c'est le prétexte à la mode, avant c'était la lutte contre le terrorisme.
Le gouvernement peut dire "si tu n'es pas d'accord avec les projets de lois liberticides c'est que tu es du côté des pédophiles".
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Avatar de J_P_P
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 29/08/2023 à 22:12
Là aussi les états (en fait nos braves fonctionnaires) veulent absolument contrôler nos vies et cherchent en permanence à limiter nos droits. L'espionnage des mails, des conversations téléphonique ne "marchant" plus très bien du fait du cryptage des communications il leur faut absolument supprimer le droit des citoyens à la discrétion et à l'inviolabilité des communications .Pour cela ils cherchent n'importe quel moyen pour faire "passer" ces règlements liberticides.
Ouvrir des "trous" dans le cryptage est leur dernier truc, mais ils ne réfléchissent pas beaucoup aux suites ( par manque d'intelligence ? ) S'il y a un trou il sera rapidement exploité par tous les criminels et aussi par des états, aucune société ne pourra plus assurer le secret de ses produits puisque toute transmission pourra être décodée ... Il faut absolument combattre ces lois qui ne sont que des idioties administratives qui veulent disposer d'un pouvoir vis à vis des populations qu'il faut absolument "contrôler" pour, soi disant, empêcher la commission de crimes. Dans les temps anciens il y avait déjà des crimes alors même que les communications étaient lisibles, alors leurs demandes sont la trace d'une stupidité notoire et d'une mauvaise foi non moins notoire.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 07/09/2023 à 11:45
Je suis d'accord avec Matthew Hodgson ; Le gouvernement britannique ne fait que retarder son projet fasciste, il n'annule rien. Et ce qui est écrit est écrit, les paroles en l'aire n’engagent que celui qui y crois...
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