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Des pirates informatiques liés à l'Iran ont volé 100 Go de courriels des plus proches collaborateurs de Donald Trump et menacent de les divulguer après la dernière menace de ce dernier contre l'Iran

Le , par Jade Emy

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Des pirates informatiques liés à l'Iran ont volé 100 Go de courriels des plus proches collaborateurs de Donald Trump et menacent de les divulguer après la dernière menace de ce dernier contre l'Iran.

Un groupe de pirates informatiques lié à l'Iran a menacé de publier un lot de courriels qu'il dit avoir volés à des collaborateurs de longue date du président Donald Trump, dont le conseiller Roger Stone et la chef de cabinet de la Maison Blanche Susie Wiles. Cette dernière menace intervient à un moment de forte tension entre les États-Unis et l'Iran, après que Trump a ordonné des frappes américaines sur les installations nucléaires du pays en juin. Marci McCarthy, porte-parole de la CISA, a qualifié l'intrusion de "campagne de dénigrement calculée" destinée à nuire au président.

Lors des élections présidentielles aux États-Unis, trois agents iraniens ont été accusés d'avoir piraté la campagne présidentielle de Donald Trump dans le cadre de ce que le ministère de la Justice considère comme une vaste opération visant à saper l'action de l'ancien président et à éroder la confiance dans le système électoral américain. Ces accusations étaient intervenues alors que l'Iran a également été accusé de menacer la vie de Donald Trump et d'anciens responsables et que les relations entre les États-Unis et l'Iran restent particulièrement tendues, Israël combattant le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.

Puis en mai 2025, un rapport a révélé qu'un pirate informatique s'est introduit dans TeleMessage, le clone de Signal utilisé par l'équipe Trump, et a volé des données à l'ensemble du gouvernement américain. L'application était notamment utilisée par l'ancien conseiller la sécurité nationale des États-Unis Mike Waltz et plusieurs autres responsables du gouvernement américain. Cette intrusion a permis au pirate d'accéder à des messages contenant des informations sensibles, telles que des plans de voyage et des détails logistiques de hauts fonctionnaires de Washington.

Récemment, un groupe de pirates informatiques lié à l'Iran a menacé de publier un lot de courriels qu'il dit avoir volés à des collaborateurs de longue date du président Donald Trump, dont le conseiller Roger Stone et la chef de cabinet de la Maison Blanche Susie Wiles. Selon un rapport, un groupe de cyber-attaquants qui a piraté la campagne du président en 2024 a déclaré qu'il disposait d'environ 100 gigaoctets de courriels qu'il pourrait divulguer.

Les pirates, qui opèrent sous le pseudonyme de Robert, n'ont pas fourni d'informations sur le contenu des courriels ni sur la date à laquelle ils prévoient de les divulguer. Le groupe avait déjà divulgué quelques courriels pendant la période précédant l'élection présidentielle américaine de l'année dernière. Ils ont déclaré qu'ils avaient également des courriels provenant des comptes de Lindsey Halligan, l'avocate de Trump, et de Stormy Daniels, l'actrice de films pour adultes dont il a été révélé qu'elle avait été payée 130 000 dollars pour signer un accord de non-divulgation au sujet d'une liaison qu'elle dit avoir eue avec Trump.


Ce développement met en lumière les efforts continus de Washington pour lutter contre l'ingérence étrangère ciblant la Maison Blanche. Pour rappel, en septembre, le ministère américain de la justice, sous l'administration Biden, a accusé trois membres du Corps des gardiens de la révolution iranien d'être à l'origine d'une fuite qui n'a finalement pas perturbé l'élection présidentielle. Le groupe de pirates informatiques n'a pas répondu aux allégations à l'époque, et Téhéran a nié à plusieurs reprises toute implication dans le cyberespionnage.

Un "adversaire étranger hostile menace d'exploiter illégalement des documents prétendument volés et non vérifiés dans le but de détourner l'attention, de discréditer et de diviser", a déclaré l'Agence américaine de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA). En outre, Marci McCarthy, porte-parole de la CISA, a qualifié l'intrusion de "campagne de dénigrement calculée" destinée à nuire au président.

Le directeur du FBI, Kash Patel, a lancé un avertissement : "Toute personne associée à une quelconque violation de la sécurité nationale fera l'objet d'une enquête approfondie et sera poursuivie avec toute la rigueur de la loi."

Des pirates informatiques liés à l'Iran menacent de divulguer des courriels des plus proches collaborateurs de Donald Trump

Des experts ont authentifié certains éléments de la fuite précédente, apparue à l'approche de l'élection présidentielle. Ces documents, qui comprenaient des courriels provenant de comptes dont celui de Wiles, ont été envoyés à des journalistes. L'un des courriels semblait détailler un arrangement financier entre Trump et les avocats représentant Robert F. Kennedy Jr, le candidat de Trump au poste de ministre de la santé. Un autre évoquait des négociations avec Daniels.

Cette dernière menace intervient à un moment de forte tension entre les États-Unis et l'Iran, après que Trump a ordonné des frappes américaines sur les installations nucléaires du pays en juin. Trump avait affirmé que les frappes avaient conduit à "l'anéantissement total" des installations, mais le chef de l'organe de surveillance nucléaire des Nations unies a déclaré que les attaques n'avaient pas permis de détruire le programme nucléaire de Téhéran et que le pays pourrait à nouveau enrichir de l'uranium "en quelques mois".

Les pirates informatiques ont déclaré qu'ils n'avaient pas l'intention de divulguer des documents après l'élection de Trump pour un second mandat à la Maison Blanche. Mais les choses ont changé après l'intervention de ce dernier dans l'escalade de la crise entre l'Iran et Israël, après 12 jours d'hostilités. Le dénommé Robert a déclaré qu'ils voulaient que l'agence de presse Reuters "diffuse cette affaire".

La porte-parole de la CISA, Marci McCarthy, a déclaré dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter) : "Un adversaire étranger hostile menace d'exploiter illégalement des documents prétendument volés et non vérifiés dans le but de détourner l'attention, de discréditer et de diviser. Cette soi-disant « attaque » cybernétique n'est rien d'autre que de la propagande numérique, et les cibles ne sont pas une coïncidence. Il s'agit d'une campagne de diffamation calculée destinée à nuire au président Trump et à discréditer des fonctionnaires honorables qui servent notre pays avec distinction."

La CISA a averti que "ces criminels seront retrouvés et traduits en justice". "Que ce soit un avertissement pour les autres, il n'y aura pas de refuge, de tolérance ou d'indulgence pour ces actions", a déclaré la CISA.

Pour rappel, après les frappes militaires américaines sur trois sites nucléaires iraniens, un groupe d'hacktivistes a affirmé avoir attaqué une chose chère au président Donald Trump : sa plateforme Truth Social. Le groupe d'hacktivistes d'obédience iranienne appelé « 313 Team » a revendiqué la responsabilité d'une attaque par déni de service distribué (DDoS) contre la plateforme Truth Social de Donald Trump, quelques heures seulement après les frappes américaines. La plateforme Truth Social a été mise hors service peu après 20 heures (heure de l'Est) samedi, quelques instants après que Trump a annoncé les frappes sur son compte.

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