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Le chef du FBI alerte que la Chine est capable de causer des dommages réels aux infrastructures américaines
Au travers de son programme cybernétique « qui est le plus vaste au monde »

Le , par Patrick Ruiz

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Le chef du FBI alerte que la Chine est capable de causer des dommages réels aux infrastructures américaines au travers de son programme cybernétique « qui est le plus vaste au monde. » Salt Typhoon, qualifié de pire piratage des USA par la Chine, ne serait qu’un aperçu de ce que cette dernière est capable de causer comme chaos sur les infrastructures américaines. Ces dernières qui ont déjà pris la mesure de l’ampleur de la menace multiplient les initiatives dans le but de sortir l’intrus de leurs installations.


La Chine compterait 50 pirates informatiques pour chaque cyber-agent du FBI

La Chine dispose d'un programme de piratage plus important que tous les autres grands pays réunis et a volé plus de données personnelles et d'entreprises que tous les autres pays, grands ou petits, réunis. D'autres pays comme la Russie, l'Iran et la Corée du Nord posent également d'importants problèmes de cybersécurité.

C’est l’une des raisons pour lesquelles Chris Wray a soouligné que le Bureau espérait créer « des équipes cybernétiques modèles, chacune s'attaquant à plusieurs menaces dans un plus grand nombre de bureaux locaux - en plaçant des enquêteurs, des analystes et d'autres professionnels clés à proximité des victimes qui ont besoin de nous et en fournissant à notre personnel une formation de pointe essentielle ».

« Nos adversaires dans ce domaine sont implacables et nous avons besoin de votre aide pour nous assurer que nous disposons des ressources nécessaires pour continuer à répondre. »

Il a donc demandé une augmentation des fonds permettra aussi au FBI de se défendre. Wray a déclaré que le Bureau bloquait plus de 15 millions de tentatives de connexion non autorisées chaque semaine. Il a ajouté que les demandes d'augmentation des ressources en matière d'infosecurité aideront le FBI à cibler les marchés en ligne de drogues illégales, un autre domaine d'intervention du Bureau.

Le directeur a par ailleurs été interrogé sur la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act, qui permet au FBI de procéder à des surveillances sans mandat. Il a déclaré que cette section controversée est un outil essentiel pour les efforts du FBI visant à contrer les cyberattaques chinoises et qu'elle a contribué à lutter contre les attaques de rançongiciel. Il a ajouté que le FBI prenait des mesures importantes pour s'assurer qu'il respectait les règles régissant l'utilisation de la section 702.

L'administration Trump veut passer à la cyberoffensive contre la Chine

Le nouveau conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a déclaré que l'Amérique devait adopter une position plus ferme face aux cyberattaques. Le représentant Mike Waltz (R-Fla.) a déclaré, lors d'une interview accordée à CBS News, qu'il était prêt à faire « taire » les pirates informatiques.

Ces commentaires font suite à une série de menaces et de cyberattaques visant l'infrastructure numérique des États-Unis au cours des derniers mois, dont la récente campagne de piratage massive Salt Typhoon menée par la Chine en novembre 2024. La Chine a en effet mis des Américains sur écoute dans le cadre du « pire piratage des télécommunications de l'histoire des États-Unis ».

Les pirates ont infiltré des réseaux télécoms majeurs (AT&T, Verizon, T-Mobile), interceptant des appels en temps réel et accédant à des communications non chiffrées, notamment celles de responsables politiques et gouvernementaux. La cyberattaque a également compromis les systèmes enregistrant les demandes d'écoutes téléphoniques des forces de l'ordre, exposant des millions de données sensibles.

Lors de son intervention à CBS News le dimanche 15 décembre dernier, Mike Waltz a déclaré qu'il était temps que le gouvernement crée enfin une stratégie offensive capable de contrer la menace croissante.


Le député a déclaré à la chaîne d'information que les cyber-groupes malveillants peuvent infiltrer à tout moment les données les plus privées et les plus sensibles du pays, et qu'ils doivent être tenus pour responsables.

Mike Waltz a déclaré que les États-Unis devaient « commencer à imposer, je pense, des coûts et des conséquences plus élevés aux acteurs privés et aux États-nations qui continuent à voler nos données et à nous espionner ».

L'interview de dimanche intervient après que la Maison Blanche a annoncé qu'un groupe de pirates informatiques chinois, baptisé Salt Typhoon, avait pénétré dans huit entreprises de télécommunications américaines au début du mois. L'accès aux textes et aux numéros, y compris les données de plus d'un million d'Américains, a été donné à des fonctionnaires de Pékin.

Selon la conseillère adjointe à la sécurité nationale, Anne Neuberger, les pirates se sont introduits dans des communications entre de hauts responsables du gouvernement américain et des personnalités politiques, y compris les campagnes présidentielles de Donald Trump et de la vice-présidente Kamala Harris.

« Nous ne pensons pas que des communications classifiées aient été compromises », a déclaré Anne Neuberger, ajoutant que la menace existe toujours.

« Il y a donc un risque de compromission continue des communications jusqu'à ce que les entreprises américaines comblent les lacunes en matière de cybersécurité et que les Chinois maintiennent leur accès », a-t-elle ajouté.

Mike Waltz a également évoqué la plus grande cyberattaque ayant touché l'oléoduc américain. L'oléoduc Colonial a été touché en 2021, plongeant le pays dans une quête désespérée de carburant. La société basée à Houston a été contrainte de payer des millions de dollars aux pirates pour rétablir le système.

Mike Waltz a déclaré que Donald Trump était prêt à modifier les politiques actuelles à l'égard des cybercriminels tout en utilisant les ressources dont dispose déjà le pays.

« Nous disposons d'un secteur privé extraordinaire, doté d'une grande capacité. Cette relation entre le public et le privé, avec notre industrie technologique, pourrait faire beaucoup de bien et aider », a déclaré Mike Waltz.

Les autorités chinoises ont nié le fait que leur pays était à l'origine des cyberattaques et des menaces qui pèsent sur les États-Unis. Cependant, selon les déclarations des agences de renseignements américaines, la campagne chinoise de piratage informatique visant les infrastructures critiques américaines remonterait à une demi-décennie. Le communiqué, publié en février 2024, précise que les pirates informatiques « conservaient un accès et des points d'ancrage dans les environnements informatiques de certaines victimes depuis au moins cinq ans ».

Un centre chinois de cybersécurité accuse les États-Unis de piratage et de vol de secrets technologiques

Un centre chinois spécialisé en cybersécurité accuse les États-Unis d'être à l'origine de deux cyberattaques contre de grandes entreprises technologiques chinoises visant à voler des secrets commerciaux.

Selon un communiqué publié par le National Computer Network Emergency Response Technical Team/Coordination Centre of China (CNCERT/CC), « une unité de conception et de recherche sur les matériaux avancés et une société de haute technologie à grande échelle axée sur l'énergie intelligente et l'information numérique sont soupçonnées d'avoir été attaquées par une agence de renseignement américaine ». L'agence en question n'a pas été nommée.

L'unité de recherche sur la conception de matériaux avancés serait la cible de cyberattaques de la part d'une agence de renseignement américaine depuis août 2024. Une analyse a montré que l'attaquant a utilisé une faille dans un système de gestion de la sécurité des documents électroniques pour pénétrer dans le serveur de l'entreprise et a déployé un virus de type cheval de Troie sur plus de 270 hôtes par le biais d'un service de mise à jour de logiciels.

Le communiqué ajoute que « le virus a pris le contrôle de ces hôtes et a volé des secrets commerciaux ». Le CNCERT/CC n'a toutefois pas précisé la nature des secrets commerciaux qui ont été prétendument volés, ce qui a donné lieu à de nombreuses spéculations sur les plateformes en ligne.

Selon le CNCERT/CC, une autre cyberattaque a eu lieu en mai 2023. Dans le cadre de cette cyberattaque, le pirate a utilisé une faille dans le logiciel Microsoft Exchange pour envahir le serveur de messagerie d'une grande entreprise de haute technologie spécialisée dans l'énergie intelligente et l'information numérique.

L'acteur de la menace aurait implanté des programmes de porte dérobée dans le serveur de l'entreprise et aurait volé des données de messagerie, puis aurait attaqué et pris le contrôle de plus de 30 appareils pour voler des secrets commerciaux. Le CNCERT/CC a déclaré avoir découvert et traité ces attaques.

Après avoir été accusés pendant des années par les gouvernements occidentaux de cyberattaques et d'espionnage industriel, plusieurs organisations et organes gouvernementaux chinois ont, au cours des deux dernières années, accusé les États-Unis et leurs alliés d'avoir des comportements similaires.

Les États-Unis et la Chine s'accusent mutuellement de cyberattaques

Le communiqué du CNCERT/CC fait écho aux accusations des États-Unis et de leurs alliés selon lesquelles la Chine mène des campagnes dirigées par l'État pour voler des secrets commerciaux. Les allégations du CNCERT/CC interviennent également à un moment où la Chine doit faire face à un nombre croissant de sanctions strictes et de contrôles américains à l'exportation visant à freiner les progrès de ses industries nationales de semiconducteurs et d'IA.

Le département d'État américain n'a pas commenté la déclaration du CNCERT/CC. En mars 2022, le CNCERT/CC a déclaré que la Chine avait été confrontée à une vague de cyberattaques, dont la plupart provenaient des États-Unis, mais aussi d'autres pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas. Selon l'organisation, les attaques ont pris le contrôle d'ordinateurs en Chine et les ont utilisés pour mener des cyberattaques contre la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie.

Il est courant que les agences chinoises répondent aux allégations américaines par leurs propres allégations. Lorsque la Maison Blanche a révélé l'existence d'une opération de cyberespionnage chinoise contre ses télécommunications, l'ambassade de Chine à Washington a déclaré dans un communiqué : « les États-Unis doivent cesser leurs propres cyberattaques contre d'autres pays et s'abstenir d'utiliser la cybersécurité pour dénigrer et calomnier la Chine ».

À la suite de la saisie par le FBI du réseau de routeurs WiFi contrôlé par Volt Typhoon, un acteur de la menace lié à la Chine, une agence nationale chinoise de cyberdéfense a publié trois rapports affirmant que « les agences de renseignement américaines avaient élaboré le récit de Volt Typhoon pour gagner le soutien du public et faire pression sur les décideurs politiques afin qu'ils autorisent l'extension des pouvoirs de surveillance invasifs des États-Unis ».

En réponse aux sanctions américaines, la Chine a décidé d'interdire les exportations aux États-Unis des minéraux critiques utilisés dans la fabrication de puces. En outre, plusieurs groupes industriels chinois ont appelé leurs membres à acheter des semiconducteurs fabriqués dans le pays, car les puces américaines n'étaient plus sûres ni fiables. Toutes ces nouvelles interdictions viennent aggraver les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis.

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Voir aussi :

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Avatar de dee phoenix
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Le 14/01/2025 à 8:30
Les USA ont le 'cul' propre?
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